Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, December 11, 2009

Les sables bitumineux ajoutent des cancérigènes dans la rivière Athabasca

Une étude scientifique de l'Université de l'Alberta, menée par le célèbre écologiste aquatique David Schindler, a trouvé des produits chimiques dans le bassin versant de l'Athabasca à des niveaux jusqu'à 50 fois plus élevés en aval qu'en amont des développements des sables bitumineux. L'étude estime que Suncor et Syncrude déposent l'équivalent d'un déversement de bitume dans l'environnement avoisinant à tous les ans.

L'étude s'est penché sur la qualité de l'eau de la rivière Athabasca et ses affluents à 60 endroits, et c'est clair que les sables bitumineux ont ajoutés des toxines cancérigènes dans l'environnement. Les prélèvements ont été analysés pour des chimiques appelés composés aromatiques polycycliques, dont certains sont des cancérigènes reconnus. Les concentrations trouvées sont des parties par trillion, mais même à des niveaux si bas, ils sont toxiques pour les embryons et les oeufs de poissons.

David Schindler admet qu'il s'en trouve de manière naturelle, mais précise que l'exploitation si vaste des sables bitumineux ont accrues les concentrations plusieurs fois. Les chimiques sont dispersés de 2 façons: sur des particules charriées par le vent des cheminées et des sites miniers poussiéreux, et par le ruissellement des sites en exploitation. Le rapport de l'étude contient une photo qui montre de l'exploitation presque jusqu'au bord de la rivière Athabasca.

David Schindler n'était pas surpris de l'impact de l'industrie sur l'eau de la rivière, mais a été étonné de constater la pollution de l'air. "C'était un gros nuage que nous pouvions suivre chimiquement à 50 kilomètres des sources. Nous pensons, en se fiant sur la signature, que c'est en partie de la poussière qui s'envole des grandes surfaces minières."

Pour lire l'article au complet en anglais dans le quotidien en ligne du Edmonton Journal (vous y trouverez aussi un lien qui mène à l'étude elle-même), cliquez sur le lien suivant: http://www.edmontonjournal.com/news/Oilsands+tainting+watershed+study/2313109/story.html

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

To read the full article in english written by Hanneke Brooymans in the Edmonton Journal, go here: http://www.edmontonjournal.com/news/Oilsands+tainting+watershed+study/2313109/story.html

No comments:

Post a Comment