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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, March 24, 2010

Nettoyer le lac Champlain


Voici une traduction libre d'une lettre d'opinion publiée dernièrement dans un quotidien local en ligne.

Quelle est la meilleure façon de ralentir le ruissellement de la pollution de phosphore dans le lac Champlain? Est-ce qu'on devrait aider un fermier planter une rangée d'arbres pour prévenir l'érosion? Ou est-ce qu'on devrait moderniser nos usines de traitement d'eaux usées?

La bonne réponse, c'est les deux.

Mais ce n'est pas facile de payer pour les deux, alors le gouverneur James Douglas a mis l'emphase sur le contrôle de la pollution diffuse, comme l'engrais qui ruisselle des champs agricoles.

La pollution diffuse compte pour un gros pourcentage d'intrant de phosphore dans le lac, et l'administration Douglas a déjà dépensé près de $100 millions depuis 7 ans pour faire la promotion de changements qui empêche l'engrais de rejoindre le lac. Par conséquent, la santé du lac est restée la même. Elle ne s'est pas améliorée, mais ne s'est pas empirée non plus.

Mais quand la ville de Montpelier a reçu un permis pour son usine d'eaux usées, permettant à la ville de déverser du phosphore dans la rivière Winooski, et la Conservation Law Foundation entreprit des mesures juridiques. Selon l'administration Douglas, le niveau de phosphore moyen du lac est ce qui importe, et parce que cette donnée est sous contrôle, l'accroissement de phosphore venant d'une seule source devrait être permise.

Cette cause juridique est devant les tribunaux de la cour supérieure du Vermont. Ce sera un cas type qui déterminera si les usines de traitement des eaux usées au travers l'état du Vermont seront obligées de diminuer leur taux de phosphore, et si c'est le cas, la ville de Rutland est déjà contre à cause des coûts.

L'EPA est à reconsidérer si il continuera d'appuyer la position de l'administration Douglas. Si l'EPA décide que l'emphase mise sur la pollution diffuse comme le fait l'administration Douglas ne sera pas suffisante pour nettoyer le lac, les villes et les municipalités du Vermont pourraient se voir obliger de moderniser leurs usines de traitement des eaux usées.

Douglas argumente que l'argent dépensé sur les usines de traitement d'égouts devrait plutôt aller vers la tâche plus grande et plus complexe du ruissellement agricole et pluvial. Il a un peu raison.

Si il n'y avait pas de problèmes financiers, c'est clair que les deux sources de pollution devraient être corrigées immédiatement. La détérioration de la qualité de l'eau du Lac Champlain aurait des effets économiques néfastes graves pour l'état. La protection de l'environnement est un boulot qui n'est jamais terminé, et il semblerait que notre système de traitement des eaux, comme nos routes, nos ponts et les autres infrastructures sont un défi important pour nos travaux publics. Le contrôle de la pollution n'est pas quelque chose que l'on fait une seule fois, ensuite c'est fini. Çà doit continuer avec vigilance, sinon nos grandes ressources naturelles, nos rivières et nos lacs, se transformeront en dégâts d'algues.

L'attention que porte Douglas au Lac Champlain est bienvenue, et sa connaissance du domaine agricole a aidé son administration à introduire des améliorations importantes dans la lutte contre la pollution diffuse. Mais nous ne pouvons pas dire que nous travaillons sérieusement à nettoyer le lac Champlain tant que nous ne prendrons pas des mesures qui vont réellement améliorer le lac. Imposer des nouveaux coûts importants à nos villes serait difficile, surtout ces temps-ci. Éventuellement, l'emphase des dépenses sur les travaux publics du gouvernement fédéral doit prendre en ligne de compte le besoin de contrôler la pollution dans nos usines de traitement des eaux usées vieillissantes.

source: http://www.rutlandherald.com/article/20100316/OPINION01/3160310/1038/OPINION01
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"Cleaning up the lake

What is the best way to slow the flow of phosphorous pollution into Lake Champlain? Should we help a farmer plant a row of trees to prevent erosion? Or should we upgrade sewage treatment plants?

The answer is both.

But it's not easy to pay for both, and so Gov. James Douglas, through his Clear and Clean program, has emphasized control of non-point pollution — such as fertilizer flowing off of farmers' fields.

Non-point pollution accounts for a huge percentage of the flow of phosphorous into the lake, and the Douglas administration has spent close to $100 million over seven years to promote changes that keep fertilizer from finding its way into the lake. In consequence, the condition of the lake has mostly stayed the same. It hasn't improved, but it hasn't gotten significantly worse.

But then Montpelier received a permit for its wastewater plant, allowing the city to triple the release of phosphorous into the Winooski River, and the Conservation Law Foundation sued. The Douglas administration argued that containing the overall level of phosphorous in the lake is what mattered and that because the level had been contained, the increase from one individual source could be allowed.

That case is now before the Vermont Supreme Court. At stake is whether wastewater plants throughout the state will be forced to curb phosphorous, a step that cities such as Rutland oppose because of the cost.

Now the Environmental Protection Agency is reconsidering whether it will continue to approve of the Douglas administration approach. If the EPA decides that Douglas' focus on non-point pollution is not doing enough to clean up the lake, cities and towns in Vermont could face the prospect of upgrades at their sewage treatment plants.

Douglas argues that spending a lot of money on sewage treatment plants would divert money and effort away from the larger and more complex job of agricultural and stormwater runoff. He has a point.

If cost were not an object, it is clear that both kinds of pollution ought to be addressed immediately. Deterioration of water quality in Lake Champlain would have serious adverse economic effects on the state. Environmental protection is not a job that ever ends, and it appears that our wastewater treatment system, like our roads, bridges and other infrastructure, now presents us with a major public works challenge. Pollution control is not something that you do once, and then it's finished. It must be carried out continually with vigilance, or else our great natural resources, our rivers and lakes, will turn into algae-plagued messes.

Douglas's focus on Lake Champlain has been welcome, and his familiarity with the agricultural sector has helped his administration introduce important improvements in the fight against non-point pollution. But we can't say we are serious about cleaning up Lake Champlain until we take steps that actually improve the lake. Saddling our cities and towns with major new costs would be difficult, especially now. Eventually, the federal government's new emphasis on public works expenditures must take into account the need for pollution controls at our aging wastewater treatment plants."

Opinion piece published on March 16, 2010 in rutlandherald.com here: http://www.rutlandherald.com/article/20100316/OPINION01/3160310/1038/OPINION01

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