Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, July 23, 2010

Une centrale nucléaire mortelle pour les poissons

Photo: Louise@Toronto

Je pensais que les plus gros risques d'une centrale nucléaire venaient de la radioactivité. Mais le système de refroidissement d'une centrale nucléaire peut être mortel pour les poissons s'il est mal conçu. C'est le cas de Pickering, en Ontario, sur les bords du Lac Ontario.

La prise d'eau dans le lac pompe l'eau avec les poissons, les alevins et les oeufs pour refroidir la centrale pour la rejeter dans le lac à une température approchant celle d'un jacuzzi. Des milliers de poissons comme le gaspareau, le brochet, le saumon Chinook et la truite arc-en-ciel sont tués par le choc de changements de température.

La Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire a avisé Ontario Power Generation qu'elle devait réduire de 80% le taux de mortalité de poissons. En lui remettant son permis d'opération le mois passé (juin 2010), on a aussi demandé un rapport annuel sur la mortalité des poissons et l'efficacité des mesures prises pour changer les choses. Bien que les poissons se font tuer depuis des années par la centrale nucléaire, les effets environnementaux n'ont été ajouté aux critères de renouvellement des permis que récemment.

Un filet de 610 mètres avait été étendu devant le canal déservant la prise d'eau mais s'avère insuffisant comme mesure de mitigation parce qu'il n'empêche pas les petits poissons et les alevins de se faire prendre. D'ailleurs le filet est enlevé l'hiver pour ne pas mettre en danger la vie des équipes d'entretien qui travaillent l'hiver. Un filet de règle pas non plus le choc de changements de température de l'eau.

C'est important que l'on règle ce problème: les écosystèmes du lac en dépend. Important pour les oiseaux et les gens qui mangent les poissons et la pêche commerciale également. Cela crée un précédent dangereux quand une des plus grosse compagnies publiques peut faire fi des lois qui protègent le poisson et le milieu du poisson.

Bien que les propriétaires dépensent déjà $1 million par année sur des projets environnementaux dans la province, ils considèrent stocker le lac de poissons pour remplacer ceux qu'ils ont tués. En octobre 2008, la Commission avait avisé la compagnie qu'elle devait régler le problème et réduire la mortalité de poissons de 80% et celle des oeufs et alevins de 60%. À cause de leur incapacité à protéger les êtres vivants du lac, la mortalité massive de poissons a été étiquetée comme "un risque déraisonnable à l'environnement" par la Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire.
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"Pickering nuclear plant ordered to quit killing fish
Millions of adults, eggs and larvae perish when sucked into intakes or shocked by cold water

The Pickering nuclear power plant is killing fish by the millions. Close to one million fish and 62 million fish eggs and larvae die each year when they’re sucked into the water intake channel in Lake Ontario, which the plant uses to cool steam condensers. The fish, which include alewife, northern pike, Chinook salmon and rainbow smelt, are killed when they’re trapped on intake screens or suffer cold water shock after leaving warmer water that’s discharged into the lake.

The Canadian Nuclear Safety Commission has told Ontario Power Generation, which operates the plant, to reduce fish mortality by 80 per cent. And in renewing Pickering A station’s operating licence last month (June 2010), the nuclear regulator asked for annual public reports on fish mortality and the effectiveness of steps OPG is taking to reduce rates.

“Quite clearly we were talking about a lot of fish,” says a spokesperson for the commission, adding that while the kill has been going on “forever,” environmental issues were only recently added to licensing considerations. A 610-metre barrier net it has strung in front of the channel is insufficient because it’s removed in winter and “does nothing about thermal pollution and nothing about larvae and eggs,” says Mark Mattson, president of Lake Ontario Waterkeeper, a grassroots charity working to protect the health of the lake.

“This is important to the lake’s ecosystem — the birds and people who eat the fish, and the commercial fishery,” he said in an interview. “What a terrible precedent it is that one of the biggest public corporations can just ignore the rules for fish and fish habitat in Canada.” Mattson calls the plant’s cooling system the worst of available technologies. “It sucks in clean water along with fish, eggs and larvae, then spits it back at close to hot-tub temperatures.”

Noting that OPG spends more than $1 million a year on habitat projects in the province, he said the operator will consider stocking the lake with fish to replace those killed.

The nuclear safety commission told OPG in October 2008 to fix the problem, reducing mortality for adult fish by 80 per cent and for eggs and larvae by 60 per cent. Citing the company’s failure to protect the lake’s inhabitants, the commission called the fish kill “an unreasonable risk to the environment.”"

Excerpts from article written by Carola Vyhnak from the Toronto Star published here: http://www.thestar.com/news/gta/article/832748--pickering-nuclear-plant-ordered-to-quit-killing-fish

What can I add? Sure is nice to have friends in high places...What would happen to Joe Blow if he caused a fish kill every year, even after being warned in 2008? Bet HE would not have had his license renewed!

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