Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, November 9, 2010

Gaz de schiste - témoignages de la Pennsylvanie

Photo: Hannah Abelbeck

Afin de mieux comprendre ce que l'exploitation du gaz naturel par fracturation hydraulique peut imposer aux voisins des sites de forage, voici des témoignages de gens qui le vivent. Cette entrée dans mon blog est dédiée aux gens de Saint-Marc-sur-Richelieu qui ont appris hier que la CPATQ a donné son aval: Molopo n'a plus d'entraves légales pour procéder au forage dans Saint-Marc.

La famille Hallowich en Pennsylanie a des installations à 500 pieds de leur maison à la campagne. Ces installations préparent le gaz naturel pour le marché: on peut y voir des bassins de rétention, des citernes pour contenir des sous-produits du gaz, des stations de compression, des installations de transformation, des gazoducs, des routes d'accès, de pompes pour donner au gaz son odeur particulière.

Stéphanie Hallowich, une mère de 2 enfants, agée de 38 ans, déplore la route de gravier qui voit une circulation de 18 roues à toutes heures du jour et de la nuit.

Ron Gulla, un résident de Mount Pleasant, dit que çà vient avec: "Les gens ne comprennent pas que le plus de puits forés, le plus de compresseurs sont nécessaires. Tout grossit. Tout ce que vous voyez ici va prendre de l'ampleur avec le temps."

Stéphanie dit que les gazières lui disaient au début que les interruptions seraient temporaires, que la terre serait restaurées, que seulement un tuyeau ou une citerne resterait sur place. Ailleurs, c'est ce que les gens se font dire aussi: "Çà va vous causer des inconvénients pour quelques années seulement." et que çà ne dérangera pas plus que le gazoduc souterrain qui traverse la région déjà. L'industrie se fait rassurante: les installations comme chez Stéphanie sont l'exception.

Pour les résidents qui vivent avec les désavantages d'avoir du forage chez eux depuis 6 ans, le boom industriel a apporté des changements dans le charactère rurale de leur campagne, et d'autres craignent pour la qualité de leur eau potable et l'air qu'ils respirent. "Je ne sais pas où aller. Ils sont ici, ils sont là et là." dit Virginia Smitsky en pointant dans les directions des puits qui se sont forés autour de la maison qu'elle loue à Mount Pleasant depuis 42 ans. "Je pense à déménager, mais je ne sais pas où aller parce qu'ils me suivent partout où je vais."

Virginia, une veuve de 64 ans qui travaille dans une cafétéria d'école, est assise à sa table de cuisine et feuillette des résultats de tests d'eau qu'elle garde dans un cahier décoré de mésanges. Elle soulève un demi-gallon plein d'eau brunâtre repli en novembre avec de l'eau qui vient de son évier de cuisine. "Voici ce que çà avait l'air quand le DEP (Department of Environmental Protection, le département de l'état qui surveille le forage) nous a dit de la boire." Le DEP affirme que le forage n'a pas impacté la qualité de son eau potable. L'eau laisse un dépot huileux dans son bain et assèche sa peau et ses cheveux. Des tests non officiels fait par une personne qui a accès à un laboratoire a détecté des chimiques artificiels qui ne se trouvent pas naturellement dans de l'eau douce. Les résultats l'ont assez effrayée qu'elle n'a pas voulu recevoir sa famille pour Noël.

Matt Pitzarella, un porte-parole de Range Resources, la compagnie qui a foré les puits autour de la maison de Virginia, dit que le forage n'a pas pu impacté son eau parce que le puits de gaz le plus près de sa maison a été foré il y a bien des années au travers un autre aquifère que celui qui alimente son puits d'eau potable. D'après lui, le DEP a trouvé que son puits d'eau potable a été mal fait, comme beaucoup de puits d'eau potable en Pennsylvanie. "Je penserais plutôt que Mme Smitsky entend trop d'information fausse venant de ses voisins."

Le premier forage dans la formation Marcellus en Pennsylvanie s'est fait en 2004 à Mount Pleasant. Depuis ce temps-là, plus de 250 puits ont été foré dans ce compté. La région est surtout agricole, mais est aussi à l'aise financièrement, car le taux de pauvreté est sous la moyenne de l'état et fédérale. De grandes demeures rurales se blotissent dans les collines herbeuses parmis les fermes et les vergers. Les infrastructures qui desservent le forage pour le gaz naturel sont visibles de partout. Le Marcellus dans la partie sud-ouest de la Pennsylvanie fournit du gas "liquide" et les sites de forage sont parsemés de citernes vertes qui receuillent la condensation, les gaz naturels liquides comme le butane et le propane. Les routes sont parcourues par des camions-citernes qui ramassent la condensation pour l'acheminer vers les grosses usines.

Les autorités municipales de Mount Pleasant essaye d'exercer un contrôle sur le développement en plein essor. L'usine de transformation construite derrière la maison des Hallowich s'est installée en infraction du zonage. L'application pour un permis du propriétaire de cet usine pour une dérogation mineure a été la base d'un projet de règlement. Au mois de mai, le comité de zonage du comté a rejeté la demande de permis pour ajouter 2 compresseurs dans la ville, incluant celui derrière la propriété des Hallowich, ainsi qu'une demande d'ériger une habitation temporaire sur le site pour ses employés, dont une à côté d'une école. La compagnie a mallé une lettre aux résidents au mois de mai pour les avertir que la compagnie n'a pas pu s'entendre pour aider les autorités à rédiger un règlement qui serait accepté par tous les partis impliqués. La lettre avertit: "Bien que nous planifions toujours de forer dans Mount Pleasant, chaque obstacle additionnel à nos progrès est une dépense additionnelle qui pourrait éventuellement avoir un effet négatif sur nos activités ici. Pour résumer, si nous ne forons pas les puits, nous ne produisons pas de gaz. Et pas de gaz veut dire pas de redevances."

Forer pour du gaz, c'est pas nouveau dans le sud-ouest de la Pennsylvanie: dans des champs tout près des forages dans le Marcellus, on pompe encore du gaz conventionnel de puits moins profonds. Mais toute l'attention portée à l'exploitation du Marcellus a reporté nos regards sur l'industrie du gaz et les questions sont nombreuses, à savoir les impacts des puits profonds nous font enfin discuter les problèmes provoqués par les forages qui le sont moins. À Daisytown, une heure de route de Mount Pleasant, Dominion Exploration and Production avait foré 2 puits peu profonds sur les terres agricoles de Terry Greenwood en 2007-2008 où le bail avait été signé et lié avec la propriété depuis 1921. Terry avait acheté la ferme en 1988 à cause de son abondance en eau: 2 sources naturelles, un puits d'eau potable et un étang pour abreuver ses 35 bovins.

Après que la compagnie ait fracturé ses puits, l'eau dans la cuisine de Terry a viré brune et salée et avait des concentrations élevées de manganèse. Dominion a installé un système de filrtration dans une remise, mais le puits ne produisait pas assez d'eau pour que le système fonctionne efficacement. Le DEP déclara que les activités de Dominion impactaient l'eau de la famille et ordonna à la compagnie en mars 2008 de fournir l'eau à la famille de Terry. L'année que les puits ont été forés, 10 des 18 veaux sont morts dans l'espace de 9 mois: 4 étaient nés avec des yeux blancs, un autre avec une fente du palais. Certains sont morts-nés, d'autres se sont tenus debouts pour une journée ou deux avant de succomber. D'autres saignaient du nez. Terry se demande si l'étang où les mères s'abreuvaient n'était pas contaminé du ruissellement venant des sites de forage: l'eau de l'étang avait bien tournée au brun pendant le forage.

Le DEP assura le couple que le bétail mort était "la malchance du fermier". Le DEP attribua la cause des décès à une conatmination de bactéries E. coli venant des excréments qui occasionnent parfois des problèmes oculaires pour les foetus bovins. Kathryn, l'épouse, contredit cela: " Ces vaches s'abreuvent de cet étang depuis 18 ans et nous n'avons jamais eu ce problème dans le passé." Terry, son mari, se documente sur les forages: la salle à dîner est pleine de contenants pleins de photos. Il a rempli des cahiers de notes qui détaillent les échanges avec la gazière et les autorités de l'état. Il emmagasine des cruches de 6 gallons pleines d'échantillons d'eau contaminée de son évier de cuisine. Dans un congélateur dans sa grange, il garde la carcasse d'un veau aux yeux laiteux: "Nous ne pouvons pas s'en débarasser parce que c'est notre preuve."

Donovan, dont la compagnie a vendu des droits en gaz naturel dont les puits des Greenwoods à Consol Energy cette année, dit que Terry Greenwood n'a pas raison de dire que c'est le forage qui a affecté son eau ou ses vaches: "Nous avons tout fait ce qu'il voulait et il a toujours eu de l'eau, dès le début de sa plainte. Nous pensons que nous avons été bien avec lui."

Mais Pitzarella, le porte-parole de Range Resources, est vite à discréditer les critiques comme les Hallowich qui selon lui ont forcé la vente de leur nouvelle propriété pour pouvoir recevoir les redevances des 4 puits forés tout près. D'après lui, les puits, l'eau, le bassin de rétention étaient déjà là quand les Hallowich ont entrepris les mesures légales pour forcer la vente. Encore selon lui, la maison moderne des Hallowich et le grand nombre d'infrastructures autour d'elle sont la preuve que cet endroit avait été choisi parce que personne n'habitait là auparavant."

Mais des documents légaux et municipaux révèlent une toute autre réalité du déroulement des évènements. Les Hallowich ont bien forcé la vente de la propriété, mais l'on fait en mars 2006, une année avant aucun permis de forage n'ait été émis pour le forage pour le gaz naturel et la construction de l'usine de transformation. Les Hallowich disent que les redevances ne suffisent pas à payer les dépenses d'achat d'eau pour la famille. La mère a dû retourner travailler pour suppléer le budget familial: "Quand je reviens du travail et entre dans mon entrée, mon estomac se tord. Je ne veux même plus revenir à la maison."

La leçon est la suivante: pour critiquer les gazières, comme pour critiquer les barons du porc, le citoyen doit avoir les reins solides et un passé sans reproche et bien documenté. Pour critiquer une grosse porcherie, le citoyen doit prouver qu'il habite dans sa maison depuis longtemps, des générations entières de préférence. Il doit aussi faire preuve qu'il n'est pas un "urbain" nouvellement transposé à la campagne, qu'il n'est pas contre l'agriculture, etc... Pour critiquer les forages et les gazières, le citoyen doit faire la preuve que son puits d'eau potable est bien construit, n'est pas contaminé AVANT le début des forages, que l'air qu'il respire n'est pas déjà pollué, que l'aqueduc municipal fournit adéquatement les besoins en eau de ses citoyens AVANT que l'industrie s'implante, que les routes étaient en bon état AVANT que les camions-citernes et les derricks passent dessus. Bref, plus les poches du producteur sont bien garnies, plus le fardeau de la preuve repose sur le dos des opposants. Photo: Reuters/Jon Hurdle

"Western Pa. communities changed by natural gas drilling offer local lessons

Most of the industrial accessories used to get Marcellus Shale natural gas to market - large water storage pits, tanks to hold gas byproducts, compressor stations, gas processing plants, pipelines, access roads, pumps to infuse the gas with its distinctive odor - have been built within 500 yards of the Hallowich family's new yellow house in the country.

Stephanie Hallowich, a 38-year-old mother of two, stood on the top of a steep rise at a Washington County Bible camp in January and pointed out her house below in the heart of rolling hills, bordered on one side by a shelterbelt and on another by a gravel road traveled by 18-wheel trucks at all hours of the day.

"This is what comes with it," said Ron Gulla, a Mount Pleasant resident who has been an outspoken critic of the industry. "People don't understand: the more wells they drill, the more compressors they need. Everything gets bigger. Everything you see there will grow in time."

The story that Hallowich said she heard from the gas companies when they began to drill their wells has also been told to landowners throughout the state where drillers seek to lease land rich with gas: The interruptions are temporary; the land will be reclaimed; only a pipe or a tank will be left behind.

That assurance reached residents in Northeast Pennsylvania too. At a February township meeting that turned into a debate about the future of gas drilling in Greenfield Twp. - the municipality where the first Lackawanna County gas well was drilled - supervisor Bruce Evans said gas drilling is going to bring "some inconveniences for a few years" but he likened the impact to that of the interstate Tennessee Gas Pipeline that runs underground through the area. Ask someone visiting the township where the pipeline is and "they can't tell you because you can't see it," he said. "End result, that's what this gas drilling is going to be like."

Industry representatives say the proliferation of infrastructure around the Hallowich property is unusual and not a model for what build-out will look like as gas drilling expands across the state. But in Washington County - one of the first areas of the state to see full-scale production from the Marcellus Shale - the industry's imprint is ubiquitous and lasting.

Challenges and fears spurred by the industry in those changed communities in the opposite corner of the commonwealth might offer lessons to Lackawanna, Luzerne, Wayne and Wyoming counties, where gas development is poised to expand.

In terms of economic impact, the effect on Washington County has been largely positive. Landowners have benefited from royalties and businesses from new clients. A local state representative joked to a Pittsburgh-area television station that soon "Pittsburgh is going to be a suburb of Canonsburg" - the Washington County borough where many gas drillers and affiliated companies have set up offices.

For residents who have lived with the downsides of drilling over the last six years, though, the industry's growth has meant an unwelcome change to the character of the countryside and, some fear, to the quality of the water they drink and the air they breathe. 'I don't know where to go' "I have them there, I have them there, I have them there," said Virginia Smitsky, pointing in the directions of the natural gas wells that have been drilled around the house in Mount Pleasant she has rented for 42 years. "I've thought about moving, but I don't know where to go because they're traveling everywhere behind me."

Smitsky, a 64-year-old widow who works in a school cafeteria, sat at her kitchen table and flipped through printouts from drinking water tests she keeps in a folder decorated with chickadees. She lifted a half-gallon milk jug full of brown silty water that she drew from her kitchen sink in November. "This is what it looked like when DEP told us to drink it," she said, referring to the Department of Environmental Protection, the environmental agency that regulates drilling in the state, which has not found that drilling impacted her drinking water. The water leaves an oily film on her bathtub and dries out her skin and hair. Unofficial water tests performed by a person with access to a laboratory found man-made chemicals that do not occur naturally in drinking water. The results scared her enough that she would not host her family for Christmas.

Matt Pitzarella, a spokesman for Range Resources, the company that drilled the wells around Smitsky's home, said drilling could not have impacted her water because the nearest gas well to her home was drilled years ago and through a different aquifer than the one her water well taps into. Instead, he said, DEP found that her drinking water well had been improperly constructed, like many in Pennsylvania. "I would classify Mrs. Smitsky as probably getting too much bad information from some of her neighbors," he said.

The first Marcellus Shale well in Pennsylvania was completed in 2004 in Mount Pleasant. Since then, more than 250 Marcellus wells have been drilled in the county. The region is largely agricultural, but it is also relatively affluent, with a poverty rate below the state and federal averages. Large country homes share the grassy hills with working farms and orchards. The infrastructure of gas drilling is visible everywhere. The Marcellus Shale in southwestern Pennsylvania produces a "wet" gas and the fields there are dotted with green tanks that collect condensate - the natural gas liquid composed of marketable byproducts like butane and propane. The roads are busy with tankers that collect the condensate for processing at massive plants, like the one MarkWest Liberty Midstream built in 2008 on 184 acres off Route 519 in neighboring Houston.

Municipal officials in Mount Pleasant are trying to exercise some control over the mushrooming development. The gas processing plant behind the Hallowich home was built in violation of the township's zoning ordinance, and an application by the plant's current owner for a zoning variance inspired the township to try to draft a comprehensive drilling ordinance. In May, the township's zoning board rejected requests by MarkWest to expand two compressors in the town, including the one behind the Hallowich property, as well as a request by Range Resources to erect temporary worker housing on its drilling sites, including one adjacent to a school. Range sent a letter to township residents in May saying the supervisors did not respond to the company's offer to help them draft an ordinance that would be "agreeable to all parties." It warned, "While we plan to continue drilling in Mount Pleasant, each additional obstacle to our progress is an added expense that could, over time, affect the level of our activities there. In short, if we don't drill the wells, no gas is produced. And no gas means no royalties."

Gas extraction is not new in southwestern Pennsylvania - in fields not far from those topped with towering Marcellus Shale rigs, pumpjacks still pull gas from shallower wells. But the spotlight on the Marcellus Shale has illuminated the entire gas industry, and questions being asked now about the impacts of the deeper wells are revealing little discussed problems with the shallower ones. In Daisytown, about an hour from Mount Pleasant, Dominion Exploration and Production drilled two shallow wells on Terry Greenwood's cattle farm in late 2007 and early 2008 on a lease tied to the property since 1921. It was a farm Greenwood bought in 1988 for its plentiful water: two natural springs, a water well and a pond for his 35 beef cattle.

After the company hydraulically fractured the wells, the water in Greenwood's kitchen turned brown and salty and showed elevated levels of manganese. Dominion installed a filtration system in a shed, but the well did not produce enough water to operate the system, said Dan Donovan, a Dominion spokesman. DEP found that Dominion's activities impacted the family's water and in March 2008, it ordered the company to replace the Greenwoods' supplies. The year of the drilling, the family lost ten of the 18 calves that were born in a nine-month stretch; four were born with pure white eyes, another with a cleft pallet. Some were stillborn, some stood for a day or two before collapsing. Others bled from the nose. Greenwood suspects contamination in the pond where the calves' mothers watered, which collected runoff from the uphill gas site and turned brown during the drilling.

DEP told the couple the rash of deaths was "the luck of the farmer," Greenwood's wife, Kathryn, said. The agency attributed the deaths to E. coli bacteria in the pond from fecal matter, which can cause ocular problems in fetal cows. "I said, 'Them cows have been drinking out of that pond for 18 years and I never had this problem before,'" Terry Greenwood said. He is a dedicated chronicler of the drilling: the dining room in the family's farmhouse is cluttered with bins of photographs stacked on the rough-hewn floors. He has filled notebooks detailing his interactions with the gas company and state regulators; he stores six gallon jugs with samples of the tainted water that came from his tap; and in a deep freezer in the barn, he keeps the carcass of a milky-eyed calf. "We can't get rid of it because there's our proof," Kathryn Greenwood said.

Donovan, whose company sold its natural gas assets, including the Greenwoods' wells, to Consol Energy this year, said there was no merit to Terry Greenwood's claims that gas drilling affected his pond or his cows. "We did everything he wanted and he always had water, right from the beginning of his complaint," Donovan said. "We think we treated him well."

Pitzarella, the Range Resources spokesman, said the industry's main problem is a lack of a customer service focus that would help it patiently explain away people's fears. The engineers who run the industry "can come off as being dismissive" when residents claim that hydraulic fracturing has impacted their water supplies, he said - an impact he said is essentially impossible. "We have to demonstrate to people we are not the second coming of the coal industry from 100 years ago," he said. "That's the only frame of reference that you have in Pennsylvania. We're just not like that."

But Pitzarella is quick to try to discredit persistent critics, like Hallowich and her husband, whom he said forced the purchase of their new property so they could benefit from royalties produced by the four Range Marcellus Shale wells drilled nearby. The wells, the water impoundment, "all that stuff is already there," he said, when the Hallowiches filed suit to force the sale. The newness of the Hallowich home also explains the unique proliferation of infrastructure around it, he said, because "a lot of those locations were selected because no one lived there."

But court and property records reveal a different timeline than the one Pitzarella explained. The Hallowiches did file suit to acquire the property, but they did so in March 2006, a year before permits were issued for any of the Range gas wells and nearly two years before the adjacent property owner signed leases to allow the compressor station and processing plant to be built. Hallowich said the royalties she receives from the gas wells are not enough to cover the cost of the water she buys for her family to use for bathing and drinking. She has gone back to work five days a week to pay for it. "You start up the driveway, and it's a gut-wrenching feeling," she said. "You don't even want to come home.""

Excertps from article written by Laura Legere (Times-Shamrock WRITER) published here: http://thedailyreview.com/news/western-pa-communities-changed-by-natural-gas-drilling-offer-local-lessons-1.860595

So the lesson is: if you dare critic or oppose the big guy, you'd better have deep pockets and have a past beyond reproach. To oppose a big pig farm, you have to prove you're a long time resident. If you can trace the family tree back a few generations living in your home, all the better. You'd better not be just moved in from the city. And you'd be better be ready to prove you're not against farming in general. And not pollute. And recycle. And not waste a single drop of water. The burden of proof ALWAYS rests on the shoulders of the little guy. Be ready to prove your water is clean and plentiful BEFORE the drilling starts. Be ready to prove your air smells good, your roads are in good condition and you were NEVER sick before the drilling started. Have all this data available, documented and notarized. Still, you'll have a hard time proving the drilling and the hydrofraking took something from you and affected the quality of your life. THEY are all powerful, and the Government will NOT protect you.

This log entry is dedicated to the people of Saint-Marc-sur-Richelieu who learned yesterday that their last legal hope to stop Molopo from drilling in their community, the CPTAQ that supposedly protects agricultural land in Quebec, has given permission to drill there.

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