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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Sunday, January 30, 2011

Eau potable - les traces de médicaments sont-ils un danger?



L'université de la Pennsylvanie s'est penché sur cette question épineuse: est-ce que les traces de médicaments dans notre eau potable posent un risque pour la santé humaine?

Certains médicaments sont consommés par tellement de gens que certaines personnes disent en riant qu'ils devraient être ajoutés à l'eau de l'aqueduc! Hé bien, ce n'est pas si drôle que çà, parce que c'est ce qui finit par arriver en bout de ligne. Des taux de concentrations décelables des médicaments les plus populaires ont été mesurés dans l'eau potable aux États-Unis et au Canada.

Le grand public a été sensibilisé à cette question après un reportage très médiatisé du Associated Press en 2008, mais les chercheurs le savent depuis des décennies: les médicaments que nous jetons ou ingérons aboutissent dans nos sources d'eau potable, selon Albert Jarrett, un professeur en génie biologique de Penn State.

"La technologie est tellement avancée que maintenant nous pouvons mesurer des choses dans notre eau que jusqu'à il n'y a pas si longtemps, nous ne pouvions pas détecter." dit Jarrett. "Il y a 10 ou 15 ans, nous étions satisfaits avec des parties par million; ensuite c'est devenu des parties par milliards. Maintenant, c'est parties par trillion."

Si ces traces minuscules de tout ces médicaments, des antibiotiques, des anti-ovulants, des pesticides et des plastiques se retrouvent dans notre café du matin, devrions-nous nous en inquiéter? Les scientifiques ne peuvent être sûrs de rien jusqu'à date, dit Jarrett, mais il croit qu'"il y a des preuves que nous devons nous en préoccuper." Il donne comme exemple la présence des chimiques imitateurs d'œstrogènes, appelés perturbateurs endocriniens, dans plusieurs des toxines de nos cours d'eau. Ces produits chimiques ont été associés avec des changements de la maturation sexuelle des poissons et d'autres créatures aquatiques. Par exemple, dans une étude scientifique par le United States Geological Survey, plus de 80% des achigans à petite bouche mâles dans les rivières Potomac et Shenandoah portaient des œufs.

Est-ce que l'apparition de poissons hermaphrodites est un signal d'avertissement pour dire aux humains que nous sommes à risque nous aussi?

Rachel A. Brennan, un prof en génie environnemental au Penn State, s'affaire à un travail de recherche pour trouver une méthode de traitement pour enlever les contaminants de la source d'eau potable. "C'est entendu qu'un humain adulte moyen n'a pas besoin de se préoccuper des effets venant des perturbateurs endocriniens dans l'eau" dit Brennan, mais nous avertit: "Les enfants en pleine croissance, par contre, pourraient être impactés, surtout quand ils sont encore dans l'utérus, car ils sont plus sensibles à ces types de contaminants."

Dans une fiche d'information préparée par le College of Agricultural Sciences du Penn State intitulé "Pharmaceutical Disposal and Water Quality", Jarret et son co-auteur J.A. Clark, on y lit: "Les aqueducs municipaux d'aujourd'hui et les systèmes de traitement d'eaux usées n'enlèvent pas activement ces chimiques de l'eau d'aqueduc et les eaux usées qu'ils traitent, bien qu'une partie importante de ces chimiques sont otés dans les procédés de traitement."

On s'entend habituellement pour dire que plus d'études de recherche sont nécessaires pour mieux connaître les effets, s'il y en a, des quantités de médicaments dans l'eau potable sur l'adulte moyen. Il y a 2 ans, par exemple, des participants dans le sommet Environmental Health Summit en Caroline du Nord en sont venus à la conclusion que "Malgré les préoccupations croissantes sur la présence de traces de pharmaceutiques dans l'eau potable, très peu de preuves sont disponibles pour constater des liens entre ces chimiques et les risques sur la santé humaine."

Brennan dit qu'elle aime dire à son auditoire qu'"Aux États-Unis, notre eau de robinet est très saine" et que c'est l'eau en bouteille qu'elle déconseille. Les composés chimiques dans le plastique peuvent migrer dans l'eau en bouteille, selon elle. De plus, dans bien des cas, l'eau en bouteille, c'est de l'eau de robinet mise en bouteille. Également, le transport, l'entreposage et la disposition des déchets associés à l'eau en bouteille en fait du gaspillage.

Alors si vous vous inquiéter pour ce que contient votre tasse de café, au moins aidez-vous vous-mêmes en vous assurant que le café est fait avec de l'eau d'aqueduc plutôt qu'avec de l'eau en bouteille, parce que celle-ci pourrait en réalité contenir plus de ces types de contaminants parce qu'elle a été en contact avec du plastique pendant si longtemps, nous avertit Brennan.

Le texte ci-haut est une traduction libre partielle d'un texte écrit par Dean A. Haycock, département de recherche à l'université Penn State, en Pennsylvanie
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"PSU Probing Question: Are Drugs in Our Water Harmful?

Some medications are so prevalent, people jokingly suggest they should be added to the water supply. OK, consider it done. Detectable levels of common pharmaceutical medications have been found in drinking water in the United States and Canada.

Public awareness of this issue spiked after a well-publicized 2008 Associated Press article, but researchers have known for decades that the drugs we throw away or put into our bodies wash out into the water supply, said Albert Jarrett, professor of biological engineering at Penn State.

“Technology has advanced so far that we can now detect things in our water that up until recently we were not able to detect,” Jarrett said. “Ten or 15 years ago, we were happy to talk about parts per million; then it became parts per billion. Now it has become parts per trillion.”

If there are minute traces of everything from antibiotics and birth control pills to pesticides and plastics lurking in your morning coffee, is that something you need to worry about? Scientists can’t say for sure yet, said Jarrett, but he believes “there is evidence we need to be concerned.” He cites, as an example, the presence of estrogen-mimicking chemicals, called endocrine disruptors, in many of the toxins in our waterways. These chemicals been linked to changes in the sexual development of fish and other water life. For instance, in a study by the United States Geological Survey, more than 80 percent of male smallmouth bass in the Potomac and Shenandoah rivers were found to be growing eggs.

Is the appearance of hermaphroditic fish an early warning that humans will soon be facing health dangers?

Rachel A. Brennan, assistant professor of environmental engineering at Penn State, is researching a method to help remove contaminants from the water supply. “It is now generally accepted that the average adult human does not have to worry for their own biological safety from endocrine disruptors in the water,” Brennan said. But, she cautioned, “The concern is that developing children, particularly those still in utero, are more susceptible to these kinds of contaminants.”

In a fact sheet released by Penn State’s College of Agricultural Sciences, “Pharmaceutical Disposal and Water Quality,” Jarrett and his co-author J. A. Clark, a Penn State extension educator in McKean County, Pennsylvania, write, “Today’s municipal water and wastewater treatment systems do not intentionally remove these chemicals from the water and wastewater they treat, although a considerable portion of these chemicals are removed in the treatment processes.”

It is generally acknowledged that more studies are needed to determine the effects, if any, the amount of drugs in drinking water may pose for the average adult. Two years ago, for example, participants in an Environmental Health Summit in North Carolina concluded that “Despite rising concerns about the presence of trace amounts of pharmaceuticals in drinking water, little evidence is currently available that associates these chemicals with adverse human health risks.”

Brennan said she always likes to tell her audiences, “In the United States, our tap water is very safe,” and that it is bottled water she recommends avoiding. Chemical compounds can leach out of plastic into bottled water, she said. Furthermore, bottled water is in many cases just bottled tap water. And the shipping, storage and disposal expenses associated with bottled water are wasteful.

So if you are worried about what’s in your coffee, at least help yourself by making sure it is made with tap, not bottled, water. The latter, Brennan warns, “may actually contain more of these types of contaminants because it has been exposed to plastic for so long.”"

Dean A. Haycock
Research/Penn State

published here: http://gantdaily.com/2011/01/23/psu-probing-question-are-drugs-in-our-water-harmful/

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