Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, March 31, 2011

Eaux contaminées - des lacunes dans les tests



Des chercheurs craignent que les tests de l'EPA aux États-Unis (et pourquoi par ceux du Canada?) ne détectent pas la présence d'une certaine souche de l'E. coli dans les eaux polluées.

En 2006, environ 200 personnes sont tombées malades, 100 ont été hospitalisées et 3 sont mortes après avoir mangé des épinards contaminés avec le pathogène Escherichia coli O157:H7. À cause de la virulence de cette souche de la bactérie, les autorités sanitaires aimerait pouvoir la détecter dans les eaux de surface. Mais la méthode la plus utilisée pour détecter cette bactérie pourrait la manquer selon une nouvelle étude.

L'E. coli O157:H7 est une souche bactérienne qui peut déclencher des vomissements, de la diarrhée sanglante et l'insuffisance rénale. Le pathogène vit dans les systèmes digestifs du bétail, des porcs sauvages et des animaux sauvages et peut s'infiltrer dans les lacs, les rivières et les cours d'eau par leurs excréments. Sa détection précise est critique pour protéger la santé publique, parce qu'ingérer une toute petite quantité de cellules d'E. coli O157:H7 peut rendre malade.

Depuis les années 1980, l'EPA des États-Unis et d'autres législateurs ont fait des tests pour détecter des pathogènes comme l'E. coli O157:H7 dans l'eau en cherchant des bactéries fécales. Ces microbes indicateurs font partie de la flore inoffensive des intestins humains et des animaux. Mais leur présence dans un plan d'eau laisse penser que des microorganismes dangereux transmis par des excréments pourraient aussi y être présents.

Dans le passé, la recherche a fait poser beaucoup de questions pour ce qui est de l'E. coli O157:H7 qui pourrait survivre plus longtemps que la bactérie indicatrice dans l'environnement. Alors Michael Jenkins et ses collègues au Agricultural Research Service du U.S. Department of Agriculture ont décidé de tester la fiabilité de la méthode de l'EPA en mesurant les taux de survie de l'E. coli O157:7 et 4 espèces de bactéries indicatrices. Dans une expérience, ils ont injecté la souche d'E. coli et la bactérie indicatrice dans des petites capsules poreuses et ont ensuite fait pendre les capsules dans des étangs expérimentaux dans le nord-est de la Georgie. En variant la profondeur des capsules dans l'eau, les scientifiques pouvaient faire le monitorage du taux de survie des microbes à différentes intensités de radiation solaire. Dans une autre expérience, ils ont placé des bouteilles pleines d'eau des étangs dans un laboratoire extérieur. Les chercheurs ont ensuite mesuré les concentrations de bactéries à des intervalles réguliers. Les 2 expériences exposaient les bactéries à de la prédation venant des autres micro-organismes, un évènement habituel dans l'environnement.

Ils ont trouvé que dans les 2 expériences, la bactérie indicatrice mourrait plus rapidement que l'E. coli O157:H7. Par exemple, dans les expériences qui se sont déroulées dans les labos extérieurs, la plupart des cellules fécales de Enterococcus, une bactérie indicatrice, mourrait dans moins de 5 jours. Mais l'E. coli O157:H7 prenait entre 7 et 18 jours pour mourir. La souche virulente semblait être plus résistante à l'irradiation solaire et à la prédation des autres micro-organismes que les bactéries indicatrices. Ceci pourrait laisser penser que l'E. coli dangereux pourrait se trouver dans l'eau même si les tests pour détecter des bactéries fécales indicatrices sont négatifs, selon Jenkins: "Nous avons besoin de trouver des méthodes qui vont pouvoir quantifier les pathogènes eux-mêmes."

Mais développer et distribuer des tests pour chaque micro-organisme dangereux serait dispendieux, selon Michele Jay-Russell, une spécialiste en sécurité alimentaire du Davis' Western Center for Food Safety à l'Université de la Californie. Et parce que l'E. Coli O157:H7 se retrouve rarement dans l'environnement, les législateurs devront prélever de grandes quantités de spécimens pour trouver une recrudescence, même si les méthodes sont plus sûres que les tests fécaux indicateurs, selon elle. Elle ajoute que pour le monitorage de routine, développer des tests pour des souches virulentes ne serait pas rentable.

Mais Jay-Russel dit que la nouvelle recherche démontre l'importance d'employer plusieurs méthodes simultanément pour faire le monitorage de la qualité de l'eau. Par exemple, l'EPA fait souvent du monitorage dans les endroits autour des plans d'eau pour détecter de la contamination fécale et cherche des recrudescences d'infections bactériennes chez les gens. "Des tests indicateurs ne sont pas une panacée. Ils ont définitivement leurs limites."Photo: lanl.gov

"Deadly E. Coli Strain May Evade EPA's Test
Water Pollution: Researchers find a weakness in a method to identify contaminated water

In 2006, about 200 people fell sick, 100 were hospitalized, and three died when they ate spinach tainted by the pathogen Escherichia coli O157:H7. Because of this bacterial strain's virulence, regulators would like to know when it's present in surface waters. But a common method of detecting the bacteria may miss it, according to a new study (Environ. Sci. Technol., DOI: 10.1021/es1032019).

E. coli O157:H7 is a bacterial strain that can cause vomiting, bloody diarrhea, and kidney failure. The pathogen lives in the digestive systems of cattle, feral swine, and wild animals, and it can infiltrate lakes, rivers and streams through the animals' waste. Accurate detection is critical to protecting public health, because ingesting only a small number of E. coli O157:H7 cells can cause illness.

Since the 1980s, the Environmental Protection Agency and other regulators have tested for pathogens like E. coli O157:H7 in water by looking for fecal bacteria. These indicator microbes are harmless, easy-to-measure inhabitants of animal and human gastrointestinal tracts. But their presence in a body of water suggests that dangerous microorganisms spread through feces may also be present.

Previous research had raised questions about whether E. coli O157:H7 outlasts indicator bacteria in the environment. So Michael Jenkins and his colleagues at the U.S. Department of Agriculture's Agricultural Research Service decided to test the reliability of the EPA's method by measuring the survival rates of E. coli O157:H7 and four species of indicator bacteria. In one experiment, they injected the E. coli strain and the indicator bacteria into small, porous chambers and then suspended the chambers in test ponds in northeast Georgia. By varying the chambers' depth in the water, the scientists could monitor the microbe's survival rate under different levels of solar radiation. In another experiment, they placed inoculated pond water in bottles in an outdoor laboratory. The researchers then measured bacteria levels at regular intervals. Both experiments exposed the bacteria to predation by other microorganisms—a common fate of microbes in the environment.

They found that in both experiments, the indicator bacteria died off significantly more quickly than E. coli O157:H7 did. For example, in the outdoor lab experiments, most cells of fecal Enterococcus—an indicator species—died in less than five days. But it took between seven and 18 days for most of the E. coli O157:H7 to die. The virulent strain appeared to be more resistant than indicator bacteria to solar radiation and to predation by other microorganisms. The findings suggest that the dangerous E. coli could be present in water even when tests for fecal indicator bacteria are negative, Jenkins says. "We need to develop methods that are going to be able to quantify the pathogens themselves," he says.

But developing and deploying tests for every dangerous microorganism would be expensive, says Michele Jay-Russell, a food safety specialist at the University of California, Davis' Western Center for Food Safety. And because E. coli O157:H7 occurs only rarely in the environment, regulators would have to collect large numbers of samples to find an outbreak, even with methods that are more reliable than fecal indicator tests, she says. She adds that for routine monitoring, developing a test for virulent strains wouldn't be cost effective.

But Jay-Russell says that the new research demonstrates the importance of using multiple methods simultaneously to monitor water quality. For example, the EPA often monitors the areas around water bodies for sources of fecal contamination and looks for nearby outbreaks of bacterial infections in people. "Indicator testing is not a standalone," she says. "It definitely has limitations.""

Excerpts from article written by Sara Peach published in Chemical & Engineering News here: http://pubs.acs.org/cen/news/89/i08/8908scene2.html

Wednesday, March 30, 2011

Des travaux causent un déversement d'égouts dans un ruisseau en Floride

Photo: Andy Jones

Une pelle mécanique faisant des travaux dans la région de Tampa, en Floride, avait endommagé un tuyau d'égout l'an passé, ce qui fait que la semaine passée, une brèche majeure du système déversa 4 millions de gallons d'eaux usées non-traitées dans un environnement fragile. Les eaux d'égouts ont trouvé leur chemin dans Trout Creek, puis dans la rivière Hillsborough River. Grâce à la dilution et aux rayons solaires, la concentration de coliformes a beaucoup baissée.

Le directeur du département des eaux usées nous assure qu'il n'y a pas de danger pour la santé publique, ajoutant que les réparations coûteront environ $200,000. Les 2 tuyaux d'égouts endommagés, l'un de 18 pouces et l'autre de 24, ont été rapidement réparés. Les équipes d'urgence ont aspiré pas loin de 70,000 gallons d'eaux contaminées qui ont été retournées dans le système d'égouts.

Aussitôt l'alerte donnée, les scientifiques ont suivi le plumeau de pollution dans Trout Creek jusqu'à Hillsborough river. Ils prennent des échantillons d'eau et mesurent la concentration de coliformes fécaux. La pointe dans Trout Creek a atteint 2 millions de colonies de coliformes par millilitre d'eau, selon Metcalf. Au fur à mesure que le plumeau descendait en aval, la concentration baissait. Metcalf dit que la dilution dans le ruisseau et éventuellement dans la rivière a permis une baisse importante dans la concentration. La lecture la plus récente d'un échantillon de la Hillsborough River comptait seulement 18 colonies par millilitre, dit-il. Metcalf ajoute que les scientifiques ont déterminé que les concentrations au-dessus de 800 colonies par millilitre sont dangereuses pour la santé."Nous avons fait le monitorage des niveaux de coliformes fécaux dans Trout Creek jusque dans la rivière et au-delà, jusqu'au réservoir." dit-il.

Metcalf dit que cela a pris 6 jours pour que la pollution descende l'étroit Trout Creek pour finalement arriver à la rivière mardi. "Pendant ce temps-là, la nature fait son travail." dit-il. "Le rayonnement du soleil, par exemple, fait mourir les colonies. C'est exactement à quoi on peut s'attendre. Çà meurt. Çà disparaît rapidement. Cela n'existera plus une fois arrivé au réservoir."

Les hydrologistes ont prédit que la nature diluerait les eaux usées brutes et la rendrait pratiquement inoffensive en arrivant dans le réservoir de la ville. L'eau de ce réservoir est pompée dans une usine de filtration d'eau qui enlève les contaminants de l'eau de la rivière, dont les bactéries des égouts.

On ne s'attend pas à ce que la pollution cause des dommages permanents à la rivière et ne provoquera pas une mortalité massive de poissons, bien que des floraisons d'algues pourraient survenir, ainsi qu'une diminution du niveau d'oxygène dans certains endroits.

Il y aura quand même des affiches tout le long de Trout Creek et dans les parcs riverains de Hillsborough River en aval du déversement pour avertir les gens d'éviter les contacts avec l'eau et de ne pas y pêcher. Photo: Florida Department of Environmental Protection

"Report: Ditch digger caused massive sewage spill in Trout Creek

A ditch digger laying pipe near Bruce B. Downs Boulevard eight or nine months ago struck and cracked a major city sewer line that last week finally erupted into a spill of 4 million gallons of raw sewage into an environmentally sensitive area, officials said today. The spill swelled into Trout Creek, said a report issued today. The plume flowed down the creek into the Hillsborough River, but each day the fecal coliform contamination decreased through dilution and sunlight.

The report from Tampa's sewer department was submitted this afternoon (March 25 2011)to the Florida Department of Environmental Protection and the Hillsborough County Environmental Protection Commission. Sewer department director Ralph Metcalf today said there is no threat to the public's health. He said the cost of fixing the break and subsequent cleanup so far has amounted to about $200,000. The damage was done several months ago, he said, but wasn't detected until March 15. The damaged two sewer lines – one 18 inches wide and one 24 inches wide – were fixed within days of the spill's discovery. Crews also sucked up nearly 70,000 gallons of the spill and returned it to the sewer system, the report said.

Additionally, markers will be placed along Bruce B. Downs Boulevard to guard against future damage by road-widening construction.

Immediately, after that, scientists began keeping track of the plume as if flowed down Trout Creek toward the Hillsborough River. They have been taking samples of water and measuring the fecal coliform content. At its peak in Trout Creek, a sample contained about 2 million coliform colonies in a milliliter of water, Metcalf said. As the plume made its way downstream, levels decreased. Metcalf said the dilution of the creek and eventually the river caused the levels to drop significantly. The most recent reading from the Hillsborough River showed just 18 colonies per milliliter, he said. Metcalf said scientists have determined that levels above 800 colonies per milliliter represent a health threat. "We have been monitoring the fecal coliform levels in Trout Creek down to the river and beyond, as far south as the reservoir," he said, which is near Rowlett Park.

Metcalf said it took about six days for the plume to travel down the narrow Trout Creek, reaching the river on Tuesday. "As that is happening, nature is taking its toll," he said. "The sunlight, for example, causes the colonies to die off. It is exactly what you would expect would happen. It's dying out. It's going away rapidly. "It will not exist," he said, "by the time it gets to the reservoir."

Hydrologists had predicted that nature would dilute the raw sewage and render it nearly harmless by the time it reached the city's reservoir. Water from that reservoir is pumped into a water treatment plant that is designed to remove contaminants in the river water, including bacteria from sewage.

The pollution is not expected to cause long-term damage to the river or a large fish-kill, though algae blooms may be a result and a depletion of oxygen levels in some areas.

Still, signs posted along Trout Creek and Hillsborough River parks downstream from the spill warned people to stay out of the water and not to fish."

Excerpts from article written by Keith Morelli from The Tampa Tribune, published here: http://www2.tbo.com/content/2011/mar/25/report-ditch-digger-caused-massive-sewage-spill-in/news-metro/

Tuesday, March 29, 2011

Le saumon et les écosystèmes



Une étude récente faite par des biologistes du Simon Fraser University parue dans la revue scientifique Science qui s'est déroulé dans 50 bassins versants de la forêt Great Bear en Colombie-Britannique a confirmé ce que l'on se doutait déjà: le saumon du Pacifique et sa migration dans les rivières influence la faune et la flore en y apportant des nutriments additionnels dans la plus grande forêt vierge de la terre. La migration annuelle des saumons de l'Océan Pacifique les ramène dans les rivières de l'ouest du Canada pour la saison de fraie, mais plusieurs se font attraper par les ours et les loups qui transportent leurs carcasse sur les rives des cours d'eau. Cela permet aux plantes gourmandes de proliférer dans ces régions.

Dans leur étude publiée dans l'éminente revue Science, l'équipe explique que des changements dans les populations de saumon auraient des impacts profonds sur la biodiversité. "Tout le long des côtes du Pacifique, tous les saumons meurent après la fraie, alors les carcasses jonchent les rives. De plus, certains poissons se font attraper toujours vivants par les ours et les loups" explique l'un des auteurs, John Reynolds, un professeur d'écologie au Simon Fraser University (SFU), au Canada. "Il s'ensuit une accumulation d'une grande quantité de nutriments qui engorgent les ruisseaux et leurs rives." Il ajoute: "On se demandait où aboutissaient tout ces nutriments accumulés dans les corps des saumons pendant leur croissance en mer?"

Le professeur Reynolds et le Docteur Morgan Hocking, l'auteur principal également de SFU, ont étudié 50 bassins versants dans le Great Bear Rainforest, en Colombie-Britannique. Ils ont détecté une tendance qui se retrouvait partout où les nutriments se retrouvaient et leur impact sur la biodiversité. "La plupart des carcasses sont abandonnées par les ours et les loups qui mangent seulement une petite partie du saumon, et sont laissées en dedans de 5 à 15 mètres du cours d'eau." dit le Professeur Reynolds. "Les ours, par exemple, ont des sites pour pêcher. Une fois un saumon est attrapé, il l'apporte sur la rive, le mange, puis retourne pêcher. Alors nous avons prévu, même avant d'avoir commencé notre étude, que nous verrions les impacts les plus importants, s'ils y en avaient, tout près du cours d'eau. C'est exactement ce que nous avont découvert durant nos nombreux sondages."

L'équipe a confirmé que près du cours d'eau, la flore se composait surtout d'espèces qui profitent où se trouve beaucoup d'azote. Toutefois, cela se fait au dépend de la diversité, ce qui peut laisser comprendre que les plantes gourmandes comme la ronce remarquable et le sureau empêchaient les autres espèces de prospérer. "En nous éloignant du cours d'eau, les espèces qui sont moins dépendantes de l'azote sont présentes davantage." remarque le Professeur Reynolds.

Les chercheurs ont trouvé que dans les régions où il y avait moins de saumon dans les cours d'eau, la flore riveraine se composait davantage de plantes qui toléraient moins d'azote dans le sol, comme les bleuets et la myrtille. Dans leur rapport scientifique, les 2 chercheurs disent qu'en prédisant les effets du saumon sur les écosystèmes terrestres, cela permettrait de faire de la conservation plus efficace et améliorerait les techniques d'aménagement d'habitats.Photo: dailymail.co.uk

"Pacific salmon run helps shape Canada's ecosystems

Pacific salmon plays an important role in providing nutrients to part of the world's largest old-growth temperate rainforest, a study has shown. The annual migration sees salmon return to western Canada to spawn, but many are caught by bears and wolves, which carry carcasses away from the streams. This allows nutrient-rich plants to thrive in these areas.

Writing in Science, the team said a shift in salmon numbers would have "far-reaching impacts" on biodiversity. "Along the Pacific coast, all salmon die after spawning so carcasses can line rivers, but many of them are killed before by bears and wolves," explained co-author John Reynolds, professor of ecology at Simon Fraser University (SFU), Canada. "This adds up to a huge amount of nutrients being dumped into the stream or on to the banks," he added. "The question is where do all these nutrients, which the fish consumed while they were growing at sea, actually end up?"

Professor Reynolds and lead author Dr Morgan Hocking, also from SFU, examined 50 river systems in the Great Bear Rainforest, British Columbia. They found a distinct pattern in where the nutrients were found, and how it affected the plant diversity. "Most of the carcasses that are left behind by the bears and wolves, who only normally only eat a small part of the salmon, are dropped within the first five to 15 metres of the stream," Professor Reynolds told BBC News. "Bears, for example, have feeding platforms; once they have fished out a salmon, they will take it up on to a bank, eat it and then go and get another one. "So we predicted before we started that we would see the biggest impact, if any, closer to the stream. That's exactly what we found by doing these different surveys."

The team found that nearer the stream, the plant community was dominated by species that thrived on large amounts of nitrogen. However, this was at the expense of diversity - which suggested that nutrient-rich plants such as salmonberry and elderberry were able to out-compete other species. "As you move away from the stream, you tend to switch to a community of species which are less dependent on this extra nitrogen," Professor Reynolds observed.

The researchers found that in areas that had streams containing fewer salmon, the bordering plant life consisted of species with lower nutrient contents, such as blueberry and huckleberry. In their paper, the two researchers said that predicting how salmon affected terrestrial ecosystems would play a key role in shaping effective conservation and habitat management techniques."

Excerpts from article written by Mark Kinver, science and environment reporter from the BBC News, published here: http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-12849019

Monday, March 28, 2011

Pollution - le plastique trouvé dans l'estomac d'une tortue

Photo: The Independent

Des centaines de morceaux de plastique font la preuve de la menace qui pèse sur la faune venant des débris qui flottent sur nos mers.

Cette collection de centaines de morceaux colorés pourrait être une œuvre d'art abstrait. Mais les objets dans cette photographie sont les contenus de l'estomac d'une tortue de mer qui a perdu sa bataille contre la pollution par le plastique.

Les environnementalistes ont examinés l'estomac d'une jeune tortue trouvée sur une plage de l'Argentine. L'estomac plein de débris qu'ils ont trouvé illustre bien la menace croissante de la dépendance humaine au plastique et ses impacts sur les tortues de mer.

Les tortues de mer méprennent souvent les déchets en plastique pour une source de nourriture. Quand ces produits de plastique se font aspirés par les courants marins, les plastiques ne se dégradent pas mais se brisent en plus petits morceaux qui sont mangés par la faune marine à la base de la chaîne alimentaire. Un examen des obstructions gastro-intestinales d'une tortue verte trouvée sur la côte de la Floride a démontré que pendant une période d'un mois, les excréments de l'animal contenaient 74 objets hétéroclites, dont "4 types de ballons au latex, différentes sortes de plastics durs, un morceau de ce qui semblait être du tapis et deux agglomérations de goudrons de 2 à 4 mm."

La plus grande formation de déchets dans l'océan Pacifique, connu sous le nom de "great garbage patch", de la taille du Texas, contiendrait 3,5 millions de morceaux de déchets, comme des jouets et des brosses à dents.

"Les océans sont devenues une grosse poubelle pour tous les plastiques. Toutes les espèces de tortues de mer sont particulièrement vulnérables et peuvent être sévèrement impactées." selon les biologistes Colette Wabnitz de l'université de la Colombie-Britannique et Wallace Nichols, de la California Academy of Sciences. Dans le livre qu'ils ont écrit "Plastic Pollution: An Ocean Emergency", ils écrivent: "Une recherche continue sur les impacts du plastique sur l'environnement marin et la santé humaine va probablement venir à la conclusion que le problème est pire que ce que nous en comprenons en ce moment."

"Le symptôme de cette crise croissante peut être constatée à l'intérieur et sur les tortues de mer ainsi que dans leurs habitats marins et terrestres. Des initiatives agressives qui s'attaquent directement aux sources de cette pollution par le plastique, comme revoir le design des emballages et repenser notre culture de consommation sont requises de toute urgence.

Presque toutes les espèces marines, du plancton jusqu'aux baleines, ont ingéré du plastique. Mais même en petites quantités, le plastique peut tuer les tortues de mer à cause de l'obstruction de l'œsophage ou la perforation de leur estomac, selon les biologistes.

Cinquante des 92 tortues trouvées mortes échouées sur les plages du Rio Grande do Sul au Brésil ont mangé "une quantité importante de débris synthétiques."

Parce que les jeunes tortues de mer mangent sans discrimination tout matériel pélagique, "le plastique se retrouve souvent dans le système digestif de ces petites tortues de mer" écrivent les biologistes.

Ils demandent au touristes d'aider à réduire la menace venant des plastiques pendant leurs séjours sur les côtes en apportant leurs sacs réutilisables et leurs contenants de nourriture tout en évitant les bouteilles de plastique pour leurs boissons.

"The plastic found in a single turtle's stomach - Hundreds of shards reveal the threat to wildlife from debris floating in our seas


This collection of hundreds of coloured, jagged shards could be a work of abstract art. But the objects in the photograph to the right are the contents of the stomach of a sea turtle that lost its battle with plastic pollution.

Environmentalists examined the stomach of the juvenile turtle found off the coast of Argentina. The bellyful of debris that they found is symptomatic of the increasing threat to the sea turtles from a human addiction to plastic.

Sea turtles often mistake plastic items for jellyfish or other food. Ingesting non-biodegradable ocean pollution can cause a digestive blockage and internal lacerations. The result can be debilitation, followed by death.

Humans currently produce 260 million tons of plastic a year. When those products are pulled into the sea's currents, the plastics do not biodegrade but are broken into smaller pieces which are consumed by marine life at the bottom of the food chain. An examination of gastrointestinal obstruction in a green turtle found off Florida discovered that, over the course of a month, the animal's faeces had contained 74 foreign objects, including "four types of latex balloons, different types of hard plastic, a piece of carpet-like material and two 2-4mm tar balls."

The biggest rubbish "swill" is the North Pacific Gyre, known as the "great garbage patch", which is the size of Texas and contains an estimated 3.5 million items of detritus, ranging from toys to toothbrushes.

"The oceans have become one giant refuse bin for all manner of plastics. All sea turtle species are particularly prone and may be seriously harmed," according to the biologists Colette Wabnitz, from the University of British Columbia, and Wallace Nichols, of the California Academy of Sciences. In "Plastic Pollution: An Ocean Emergency", they write: "Continued research on the impacts of plastic on the ocean environment and human health is likely to conclude the problem is worse than currently understood.

"The symptom of this growing crisis can be seen inside and on sea turtles as well as their oceanic and terrestrial habitats. Bold initiatives that directly confront the source of plastic pollution, redesign packaging and rethink the very idea of 'throwaway culture' are urgently required."

Almost all marine species, from plankton to whales, have ingested plastic. But, even in small quantities, plastic can kill sea turtles due to obstruction of the oesophagus or perforation of the bowel, the biologists said.

Fifty out of 92 turtles found dead, stranded on the shorelines of Rio Grande do Sul state in Brazil, had ingested a "considerable amount of man-made debris".

Because young sea turtles indiscriminately feed on pelagic material, "high occurrences of plastic are common in the digestive tract of these small sea turtles," the biologists write.

They are asking visitors to help reduce the threat from plastics during visits to coastal areas by bringing their own reusable bags and food containers, and avoiding plastic-bottled drinks."

Excerpts from article written by Adam Sherwin published in The Independent here: http://www.independent.co.uk/environment/nature/the-plastic-found-in-a-single-turtles-stomach-2251230.htmlPhoto: bogometer.com

Sunday, March 27, 2011

Sel de voirie - pollution pour les cours d'eau



Problème bien présent partout où il neige, mais peu discuté au Québec, le sel que l'on répand dans nos rues devient un polluant grave à certains endroits. Voici l'un d'eux:

Le sel de voirie transforme les lacs des Villes Jumelles en mers mortes: une fois dans les cours d'eau, la majorité y reste, créant une soupe toxique presque sans vie.

Le balbutiement de l'eau qui s'engouffre dans les égouts pluviaux est l'un des signes du printemps attendus depuis belle lurette. Mais c'est aussi le son d'un héritage toxique qui s'accumule depuis des décennies dans les lacs et les cours d'eau autour des Twin Cities, les Villes Jumelles, nom affectueux donné aux municipalités de Minneapolis et de Saint Paul, au Minnesota. Ce produit toxique, c'est le sel que l'on épand dans les rues durant l'hiver.

Les poissons, les insectes, bref, la faune et la flore des lacs payent chèrement pour la sécurité routière hivernale lors du dégel. Cet hiver, l'agence Pollution Control Agency (PCA) a commencé un projet de 4 ans pour étudier la tenure en sel des lacs autour de ces 2 grandes villes, surtout le chlorure, l'ingrédient principal du sel de voirie, et les moyens disponibles pour assurer la santé des eaux urbaines.

Mais ce qui sera le plus difficile sera le changement de mentalités: qu'est-ce que d'être un bon citoyen dans une ville nordique? Après tout, la plupart des gens du Minnesota, qu'ils soient résidents ou autorités municipales, tous sentent un besoin pressant de garder les trottoirs et les routes nettoyés durant l'hiver, même si cela veut dire d'épandre peut-être un peu trop de sel.

"Les gens qui ont grandi au Minnesota se font une idée bien claire de leurs attentes et leurs responsabilités en cette matière." dit Kristen Nelson, un prof de sociologie à l'Université du Minnesota qui étudie le comportement environnemental. "Cela prend une couleur symbolique importante."

Le cours d'eau Shingle Creek qui coule sous les autoroutes et derrière les centres d'achat dans les banlieues à l'ouest, est un bon exemple. C'est l'un des seuls bassins versants où le sel de voirie a été mesuré. En théorie, pour le ramener à une santé acceptable, les 9 communautés le long de ses rives devraient couper leur usage de sel de voirie de 71%, selon une analyse récente menée par le Shingle Creek Watershed District.

"Ce ne sera pas possible d'atteindre cet objectif." dit Diane Spector, la gérante de qualité d'eau du district. "Quand l'alternative impacte la sécurité publique, c'est très difficile."

Mais ce n'était pas impossible pour Prior Lake. Cette municipalité qui a gagné un prix national pour avoir réussi à réduire son usage de sel de voirie, épand maintenant 60% moins de sel qu'il y quelques années seulement, économisant ainsi de $50,000 à $60,000 par année.

"C'est un équilibre du tonnerre." dit Steve Albrecht, le directeur des travaux publics de Prior Lake. "Nous pouvons faire économiser l'argent du contribuable et en même temps dorloter les lacs" sans réduire la sécurité.

L'usage des sels de voirie a augmenté sans cesse depuis plus de 20 ans. Maintenant, dans un hiver typique, plus de 350,000 tonnes de sel sont épandues sur les routes, les trottoirs et les stationnements dans la région métropolitaine des Twin Cities, selon une étude récente faite par des ingénieurs de l'Université du Minnesota. En partie, c'est parce qu'il y a plus de routes. Mais c'est aussi parce qu'il y a 20 ans, les travaux publics ont changé le mélange de sable et de sel pour du sel uniquement. Le sable bloquait les égouts pluviaux et provoquait ses propres problèmes environnementaux, et le sel tout seul était plus efficace.

"À un certain moment, tout le monde pensait que plus était mieux." dit Brooke Asleson, à la tête du projet de diminution de chlorure de PCA. "Mais il arrive un moment que même en ajoutant plus, les résultats ne changent plus. On envoyait seulement plus d'argent dans les égouts." Et plus de sel dans l'eau où il demeure.

Eric Novotny, l'un des chercheurs de l'étude de l'université sur le chlorure, découvert que 78% du sel épandu sur les chemins reste dans l'eau. Contrairement aux autres polluants, le sel de s'écoule pas dans le Mississippi puis ensuite dans le Golfe du Mexique. Plutôt, l'eau salée plus dense cale dans le fond des lacs et s'infiltre dans les eaux souterraines, s'accumulant là année après année.

Ce n'est pas dangereux pour les personnes, bien que des concentrations assez élevées donnent un mauvais goût à l'eau potable. Mais les lacs et les cours d'eau peuvent être sérieusement endommagés par des concentrations de sel élevées. Trop de sel déshydrate les insectes et la vie microscopique à la base de la chaîne alimentaire, ainsi que certains poissons. Cela impacte aussi les plantes qui vivent dans l'eau et le long des rives.

Brownie Lake, un petit mais très profond lac dans Minneapolis près des autoroutes Cedar Lake Parkway et l'Interstate 394, contient tellement de chlorures que ses couches d'eau au fond du lac et à la surface ne se mélangent plus, un phénomène naturel essentiel pour un lac en santé. L'une des raisons que l'eau ne circule pas est que le lac est très profond en relation avec sa surface, et les polluants de toutes sortes ruissellent le long de ses rives à pic. Mais le sel s'y ramasse dans le fond depuis des années. À 2 mètres sous la surface, l'eau dans le lac Brownie ne contient presque plus d'oxygène selon Rachael Crabb, une experte en qualité de l'eau du Minneapolis Parks Department, ce qui veut dire qu'il n'y a presque pas de vie au fond. "Tout le chlorure dans le lac Brownie qui vient de l'autoroute 394 est encore là, et y restera." dit-elle.

La municipalité de Prior Lake voulait éviter de subir le même sort pour les 14 lacs dans son territoire, dit Albrecht. Depuis l'an 2000, les niveaux de concentrations de chlorures dans ses lacs a doublé. "Si nous faisions rien, éventuellement nous aurions atteint un niveau critique." dit-il. "Et il n'y a pas moyen de revenir en arrière." Depuis quelques années, la ville a acheté de tous nouveaux camions avec la dernière technologie pour épandre le sel, et a commencé à faire sa propre saumure pour épandre sur ses routes avant une tempête de neige. Elle utilise aussi des GPS pour mesurer très exactement les quantités de sels épandues par ses camions dans un endroit donné. Depuis l'an 2007, la quantité de sel épandue par mille par tempête de neige a été diminuée de moitié, selon Albrecht. Cela a pris du temps pour éduquer les citoyens de Prior Lake et les informer du projet, mais surtout de les convaincre que leurs routes étaient encore sécuritaires, même si ce n'était pas toujours de l'asphalte sèche. Cela a marché, selon lui: "Notre communauté nous appuie entièrement."

Prior Lake n'est pas la seule à faire des efforts dans ce sens. Le Minnesota Department of Transportation est le plus grand consommateur de sel de l'état, et emploie les mêmes technologies. Il donne une formation de 3 semaines à tous les ans à ses employés qui déneigent où les chauffeurs de camions qui déneigent apprennent la science d'épandre le sel.

"Notre usage du sel s'est stabilisé ou a baissé" selon Steven Lund, un ingénieur d'entretien pour le ministère dans la région.

Mais plusieurs villes hésitent à investir dans de l'équipement nouveau mais aussi très dispendieux ainsi que sur de la formation, à moins qu'elles réalisent les effets polluants du chlorure dans leur eau et que ces investissements en vaudront la peine dans 10 ou 20 ans.

C'est pourquoi la PCA a déclenché son projet Twin Cities Metropolitan Area Chloride il y a 2 ans, qui est maintenant dans sa deuxième et très importante phase. Dans les prochaines 4 années, les efforts iront à l'éducation et à la formation des opérateurs de déneigement privés et publics, en plus d'études pour identifier les principaux lacs à risque et les meilleurs moyens pour les garder en santé. Jusqu'à date, selon Asleson, le PCA a trouvé 16 lacs dans l'état qui contiennent déjà des chlorures à des niveaux nocifs, et 12 d'entre eux sont dans la région métropolitaine. Dix ont été identifiés comme tels en 2010.

Après que chaque district ait réalisé l'étendue et la sévérité du problème viendra la tâche de persuader les gens que quand il s'agit de sels de voirie, la sécurité publique n'est pas la seule responsabilité à regarder, selon Nelson de l'université. "Si nous apprécions les paysages naturels, nous devons prendre nos responsabilités pour protéger ces endroits publics." dit-elle.
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"Road salt turning Twin Cities lakes into dead seas - Once it gets into our waters, most never leaves, creating toxic soup in which little may live.

The sound of water gurgling through storm sewers is the promise of a spring that's been a long time coming. But it's also the sound of a toxic legacy that for decades has been quietly building in lakes and streams around the Twin Cities -- road salt.

The fish, bugs and other wildlife that live in the lakes pay a price for winter traffic safety when the snow melts. This winter, the Pollution Control Agency (PCA) started a four-year project to figure out which Twin Cities' lakes hold too much chloride, a primary ingredient in salt, and what it will take to keep urban waters healthy.

But the far more difficult task will be changing long-held beliefs about what it means to be a good citizen in a northern city. After all, most people in Minnesota, from homeowners to city officials, feel pretty strongly about keeping the sidewalks and roads clear and safe in the winter -- even if it means putting down a lot more salt than is necessary.

"Folks who grow up in Minnesota have a clear idea of that expectation and responsibility," said Kristen Nelson, a sociology professor at the University of Minnesota who studies environmental behavior. "It takes on important symbolic connotations."

Shingle Creek, which flows under highways and behind shopping malls in the western suburbs, is a case in point. It's in one of the few watersheds where the salt load has been calculated. In theory, to get it back to healthy levels, the nine communities along its banks would have to cut salt use by a whopping 71 percent, according to a recent analysis by the Shingle Creek Watershed District.

"It won't be possible to reach that," said Diane Spector, water quality manager for the watershed district. "When your tradeoff is public safety, it's very difficult."

But it wasn't impossible for Prior Lake. That city, which has won national recognition for its success in reducing road salt use, puts down 60 percent less than it did just a few years ago, saving $50,000 to $60,000 per year.

"This has been a great balance," said Steve Albrecht, public works director for Prior Lake. "We can save taxpayer dollars and take care of the lakes" without reducing safety.

Road salt use has been rising steadily for more than 20 years. Now, in an average winter, some 350,000 tons of salt are dropped on roads, sidewalks and parking lots in the Twin Cities metropolitan area, according to a recent study by engineers at the University of Minnesota. In part, that's because there are more roads. But it's also because 20 years ago, public works departments switched from a sand and salt mixture to pure salt. Sand clogged storm drains and caused its own pollution problems, while salt alone was more effective.

"We hit a stage where everyone thought more was better," said Brooke Asleson, head of the PCA's Twin Cities chloride-reduction project. "But you reach a point where you can keep adding more, but are not getting more. You are just throwing money down the storm drains."

And into the water. Where, surprisingly, it just stays.

Eric Novotny, one of the researchers on the university chloride study, found that 78 percent of the salt applied to roads stays in the water. Unlike some other pollutants, it does not flow to the Mississippi and down to the Gulf of Mexico. Instead, the denser, salty water sinks to the bottom of lakes and into groundwater, accumulating year after year.

It's not harmful to people, though in high enough concentrations it can make water taste bad. But lakes and streams can be severely damaged by high levels. Too much salt in the water dehydrates insects and other microscopic life at the bottom of the food chain, and some species of fish. It also affects plants that live in and alongside the water.

Brownie Lake, a small, deep lake in Minneapolis near Cedar Lake Parkway and Interstate 394, contains so much chloride that its top and bottom layers no longer mix, which is vital to a healthy lake. In part, it doesn't turn over because the lake is so deep relative to its surface area, and pollutants of all kinds flow down its steep banks. But salt has been collecting in its depths for years. Two meters below the surface, the water in Brownie contains virtually no oxygen, said Rachael Crabb, a water quality expert for the Minneapolis Parks Department, indicating there's not much life at the bottom. "Whatever chloride has come into Brownie from 394 is still there, and it's going to say there," she said.

Prior Lake wanted to avoid that fate for the 14 lakes in the city, said Albrecht. Since 2000 the chloride levels in its lakes has doubled. "If we didn't do something, eventually, we would get to a critical level," he said. "And there is no way to turn back." In recent years, the city bought new, high-tech salt trucks, and began making its own brine to apply to roads before a snowstorm. It also uses GPS units to precisely regulate exactly how much salt the trucks put down in any location. Since 2007, the amount of salt used per mile per snowstorm has been cut in half, Albrecht said. It took awhile to educate Prior Lake citizens about the project, and to convince them that roads were still safe, even if they were not cleared down to bare pavement. It worked, he said. "Our community is completely behind us," he said.

Prior Lake is not alone. The Minnesota Department of Transportation, by far the state's largest user of road salt, uses similar technologies. It also runs a three-week boot camp every year for its staff of "snow fighters" at Camp Ripley in Little Falls, where snow truck drivers learn the science of salt application.

"Our salt use has stayed steady or gone down," said Steven Lund, maintenance engineer for MnDOT's Twin Cities' region.

But the PCA's Asleson said many cities are hesitant to invest in expensive new equipment and training unless they know how much chloride is polluting their water, and whether the investments will pay off 10 or 20 years down the road.

That's why the PCA launched its Twin Cities Metropolitan Area Chloride Project two years ago, which is now reaching the second, critical phase. In the next four years the effort will include both education and training for public and private snow plow operators, plus studies to identify lakes at risk and what it will take to keep them healthy. So far, Asleson said, the PCA has found 16 lakes in the state with chloride above healthy levels -- and 12 of them are in the metropolitan area. Ten were identified in 2010.

After each watershed district figures out the scope of the problem, then comes the daunting task of persuading people that when it comes to road salt, public safety is not the only responsibility, said the university's Nelson. "If we have the benefit of a natural landscape, we have to think about our responsibility for protecting that public space," she said."

Excerpts from article written by Josephine Marcotty of the Star Tribune published here: http://www.startribune.com/local/118547564.html

Saturday, March 26, 2011

Une heure pour la terre

Photo: Piulet

Nous ne tuerons pas la planète, seulement notre monde

Demandez aux gens ce qu'ils pensent de l'Heure de la Terre, et vous serez surpris de recevoir des réponses très tièdes. "Comment est-ce que d'éteindre nos lumières pendant une heure pourrait y changer quelque chose?" C'est vrai que ce n'est pas beaucoup, et savoir qu'il y a un problème nous mènera pas très loin, mais cela veut seulement dire que nous devons en faire plus, pas moins!

Pourquoi est-ce que nous pensons que cela n'a rien à voir avec nous et que peu importe ce que nous faisons, çà ne changera pas grand chose? Il y a la base 2 questions importantes: parler de la planète au lieu de notre monde, et être des consommateurs au lieu d'être des citoyens.

"Sauvez la planète" entendons-nous sans cesse. Mais une planète n'est qu'un caillou en orbite autour d'une étoile. C'est un système qui s'auto-corrige et existera encore pour bien longtemps, même après la disparition de l'humanité. Notre monde, par contre, est une inter-connexion de communautés composées de personnes, l'environnement et des millions d'espèces de plantes et d'animaux. La planète n'a pas besoin qu'on la sauve. Mais notre monde a certainement besoin d'aide.

Ce n'est pas une différence artificiellement académique: c'est une distinction clé dans l'argumentation des changements climatiques. C'est essentiel dans notre façon de réagir aux désastres, de régler les problèmes, et dans notre façon de concevoir notre rôle sur la terre.

L'opinion anti changements climatiques reçoit beaucoup d'appui spontané en mêlant les mots et les notions de planète et de monde. La planète a 4,6 milliards d'années. L'âge industriel a commencé il y a 200 ans. "Deux cents ans versus 4,6 milliards d'années et nous osons penser que nous sommes menacés" ironise le comédien George Carlin. Il a raison: nos émissions de carbone ne tueront pas la planète. Mais les changements climatiques provoqués par l'intervention humaine changera le monde dans lequel nous habitons et duquel nous dépendons pour survivre. (Il faut quand même se rappeler que la controverse des changements climatiques se déroule dans les médias, pas dans les publications académiques.)

Du côté opposé, un mode de vie soutenable est décrit comme un devoir "qui est bon pour la planète". Non, la planète se porte bien. Vivre d'une façon soutenable doit se faire pour nous. Ce n'est pas une question de moralité, mais de survie, et c'est cela qui devrait nous motiver.

La menace à laquelle nous faisons face est bien réelle. Comme le Docteur Pachauri, le président du IPCC a écrit dans The Age le 30 mars 2010, "Les fréquences altérées et les intensités de températures extrêmes auront probablement des effets négatifs surtout sur les systèmes naturels et humains." Quand nous pensons à notre monnde plutôt qu'à la planète, nous pouvons y faire face. On cesse alors à vouloir faire une distinction entre ce qui est provoqué par l'action humaine et ce qui est naturel. Notre attention et nos efforts se concentrent alors sur le plus grand danger qui menace l'humanité et la biodiversité de notre monde, peut importe si ce sont les inondations de 2010 au Pakistan, les inondations à Queensland en 2011, les incendies en Russie, les glissements de terrains en Chine ou les tremblements de terre à Christchurch et au Japon: peut importe si c'est causé sans aucun doute, peut-être ou pas du tous par les changements climatiques.

Çà nous fait voir la question dans son ensemble: "Sauver la planète" est une question verte, mais sauver notre monde veut dire se pencher sur les questions sociales, environnementales, économiques et culturelles: la viabilité dans son ensemble.

Finalement, parler de notre monde plutôt que de la planète change notre façon de percevoir notre rôle sur la terre. Dans "sauvons la planète", l'humanité se donne le rôle de gardien. Cela suggère que la planète existe pour notre usage. C'est exactement la façon de voir qui nous a mené vers le cul de sac dans lequel nous nous trouvons.

Si nous voulons sauver notre monde, alors il faut se rappeler que notre monde se compose de plusieurs communautés, pas seulement d'êtres humains, mais de plantes et d'animaux (des écosystèmes). Au lieu d'agir en tant que citoyens, nous avons agi comme consommateurs. Même nos projets pour changer nos comportements nous considèrent comme des consommateurs.

Cela n'est pas surprenant, puisque nous avons reconstruit le concept de citoyenneté comme une relation commerciale. Il y a une différence importante entre être un payeur de taxes (un consommateur) et un citoyen, un membre de la société, un contributeur. Les gouvernements qui parlent de ses citoyens comme des "clients" est également une erreur: un gouvernement n'est pas un fournisseur de services dans ce sens-là. Cette approche de consommateur envers la démocratie encourage la citoyenneté passive.

Le même langage survient dans les initiatives vertes. Se préoccuper de sacs de plastiques et de cannettes ne solutionnera pas le problème, car l'idée que les humains sont des consommateurs reste intouchée. Mettre un prix au carbone, que ce soit bon ou mauvais, renforce encore l'idée d'une transaction commerciale. Cela nous laisse comme des consommateurs de l'univers, et nous avons besoin de s'implique davantage comme citoyens dans les décisions que devra prendre la direction de l'avenir, dès maintenant.

Être des citoyens veut dire que nous ne laissons pas faire nos gouvernements, mais nous le ferons pas sans aide non plus: nous travaillons comme membres d'une société. Bien que des milliers d'individus et des OGNL travaillent globalement, ils n'y parviendront pas tout seul, surtout quand il s'agit de gouvernance et de politiques. Nous devons reprendre contrôle de nos pouvoirs comme citoyens pour travailler avec nos gouvernements et entre nous pour nous prendre en main.

En ce moment, en Australie, nous y travaillons dans des débats, mais les débats sont surtout sur les moyens: comment pouvons-nous vivre pour consommer? De plus, les débats sont dominés par des groupes d'intérêts très puissants. Par exemple, comme Peter Martin a écrit dans The Age, le 9 mars 2010, plusieurs personnes expertes dans la question du carbone sont tenues à part par le gouvernement. La représentation va bien au-delà des tables-rondes d'élites du monde des affaires.

Le dialogue et la délibération s'avèrent beaucoup plus efficaces que les débats. Les gouvernements australiens ne sont pas confortables avec cette idée, ayant peur de perdre le contrôle. Ils doivent faire confiance au procédé, et faire confiance à leur public si on leur donne la chance. C'est la seule façon d'engager un programme d'engagements qui considère tous les aspects de notre monde: l'environnement et les affarires, mais aussi les besoins de la société. les communautés et les cultures.

Le dialogue et la délibération veulent aussi dire que nous pensons au tout dans son ensemble. Cela veut dire que les stratégies de politiques publiques peuvent connecter les différents départements au lieu de travailler en silos, en résolvant un problème tout en créant un autre.

Nous avons besoin de reconnecter les différentes questions environnementales et socio-politiques devant nous et les différents départements qui s'en préoccupent, reconnecter les gouvernements et leurs citoyens, et reconnecter nos besoins avec les besoins du monde.

En combattant l'oppression et les dépravations comme les prédateurs, la faim et les maladies, nous avons créé un nouveau monde: un monde à la fois beau et terrible. Retrouvons la grandeur de l'humanité à nouveau.Photo: Paolo Russo

"We won't kill the planet, just our world

Ask people about Earth Hour and you'll get surprisingly lukewarm reactions: "What's switching your lights off for an hour a year going to achieve?" "Maybe, but…" "We can't do much." Yes, it isn't much and awareness alone won't get us far - but that means we should do more, not less.

Why do we feel as if it's nothing to do with us, as if anything we do is useless? Two issues sit at the heart: talking about the planet instead of the world, and being consumers instead of citizens.

"Save the planet", we hear endlessly. But a planet is just a rock orbiting a star. It's a self-correcting system and it will be here for a long time after we're gone. The world, on the other hand, is the interlocking community of people, the environment, and millions of species of plants and animals. The planet doesn't need saving. The world absolutely does.

This isn't an artificial, academic distinction: it's crucial to climate change arguments, to how we react to disasters, to how we approach solving the problem, and to how we see our place on earth.

Anti-climate-change opinion gets a lot of gut level support by confusing the planet with our world. The planet is 4.6 billion years old; heavy industry started 200 years ago. "Two hundred years versus four and a half billion years and we have the conceit to think we are a threat," joked the late US satirist, George Carlin. He's right: our carbon emissions won't kill the planet. But human-caused climate change will alter the world we depend on for survival. (It's worth remembering that the so-called "climate-change controversy" is in the press, not the academic journals.)

On the opposite side, sustainable living is painted as a duty that's "good for the planet". No, the planet's fine. It's good for us. It's not a moral issue, but a survival issue, and that should galvanise us.

The threat we face is real. As Dr Pachauri, Chairman of the IPCC, wrote in The Age (30 March 10), "Altered frequencies and intensities of extreme weather are expected to have mostly adverse effects on natural and human systems." When we think about the world, not the planet, we can face up to this. It also stops us quibbling about what's human-caused and what's not. The focus of our attention and efforts should be on the major risk to humanity and our world's amazing biodiversity - whether it's the 2010 floods in Pakistan, the 2011 floods in Queensland, the wildfires in Russia, landslides in China, or the recent earthquakes in Christchurch and Japan; whether it's definitely, maybe, or not at all caused by climate change.

It also broadens the issue to everything that affects us. "Saving the planet" is a green issue, but saving the world means addressing social, environmental, economic, and cultural issues: total sustainability.

Finally, talking about the world not the planet changes how we see our role here. In "saving the planet", humanity gives itself the role of custodian. It implies that the planet is ours to use. And that's exactly the attitude that got us into this mess.

If we want to save our world, then we need to remember that it is many communities, not just of human beings, but of plants and animals (ecosystems). Instead of behaving like citizens, we've behaved like consumers. Even the projects to change our behaviour still frame us as consumers.

This is unsurprising, since we've reframed the whole idea of citizenship as a commercial relationship. There's a crucial difference between being a "taxpayer" (a consumer) and a citizen, a member of society, contributing. Governments referring to its citizens as "clients" is equally wrong: a government is not a service provider in the same sense. This consumer approach to democracy encourages passive citizenship.

The same dichotomy crops up with green initiatives. Fiddling about with plastic bags and tin cans won't solve the problem, because it leaves the core vision of humans as consumers untouched. Pricing carbon or an ETS whether right or wrong still reinforces the commercial transaction as king . It leaves us as consumers of the world - and we need to be more engaged citizens in deciding the direction of our future from the beginning.

Being citizens means we don't leave it up to our governments, but we don't go it alone either: we work as members of society. Although thousands of individuals and not-for-profits are working globally, they can't do it alone, (and there are effectiveness issues there) especially when it comes to governance and policy issues. We need to reclaim our power as citizens to engage with our governments and each other to build our capacity.

At the moment, in Australia, we do this through "debate", but the debate is often simply about means: how can we continue to live to consume? Moreover, it's dominated by powerful interest groups. For example, as Peter Martin said in The Age, 9 March 2010, many people with expert knowledge on the carbon issue are being stonewalled by the government. Was nothing learnt by last year's mining tax and the furore over the Murray Darling Basin? Effective representation goes far beyond specialised roundtables of business elites.

Dialogue and deliberation prove much more effective than debate. Australian governments aren't yet comfortable with this, fearing that they'll lose control. They need to trust the process, and trust how insightful the public can be given the chance. This is the only way to create a proper engagement program which takes every aspect of our world into account - the environment and businesses, but also the needs of society, communities, and cultures.

Dialogue and deliberation also means more joined-up thinking. It means public policy strategies can connect diverse departments, instead of operating in isolation, solving one problem by creating another.

We need to reconnect the different environmental and socio-political issues that face us and the different departments dealing with them, reconnect governments and their citizens, and reconnect our needs with the world's needs.

In overcoming oppression and deprivation such as predators, hunger, and disease, we gave birth to a new world: a world at once beautiful and terrible. Let's unlock the greatness of humanity again."

Written by Sophie Constance published here: http://www.abc.net.au/unleashed/45632.html

Friday, March 25, 2011

Pollution - l'essence d'une station service se dirige vers une rivière

Photo: JR

Un rapport de suivi sur la fuite d'essence d'une station service dans la ville de Bowness, en Alberta, indique que 4 fois plus de résidences et de commerces sont impactés que ce qu'on croyait l'an passé. Un rapport d'ingénieurs déclare que les hydrocarbures de la station d'essence sont maintenant sous 15 maisons et 4 commerces. "Çà s'est répandu plus loin que l'on craignait." dit Monica Skrukwa qui a lu le rapport financé par le propriétaire de la station service rendu public durant la première semaine de mars. "Mais cela fait un an maintenant, et ils n'ont même pas fini d'en suivre la trace."

La carte du rapport indique que le plumeau de contamination migre vers la Bow River à environ 160 mètres au nord.

Mme Skrukwa dit qu'on aurait dû enlever les sols près de l'endroit de la fuite il y a très longtemps.

Maureen Whitlock vit dans un hôtel depuis le jour de l'an à cause de la contamination et craint que ces nouvelles voudront dire qu'elle devra attendre encore plus longtemps avant qu'elle et son mari puisse retourner à la maison. "Je ne sais pas combien de temps çà va encore durer. Nous avons des animaux à prendre soin." dit Whitlock, âgée de 63 ans. "C'est tout un choc...çà peut continuer comme çà pendant des années, et nous n'avons pas des années." La fuite a été détectée au printemps l'an passé et on croyait alors à une fuite de 9,000 litres d'essence. Les lectures d'hydrocarbures dans la maison des Whitlock indiquaient dernièrement des niveaux 10 fois plus élevés que la norme sécuritaire, selon elle.

Pour le moment, la province ne reconnaît que 3 résidences et un commerce comme officiellement impactés par les vapeurs d'hydrocarbures selon le porte parole d'environnement Alberta Chris Bordeau: "Nous avons besoin d'avoir une bonne évaluation de l'étendue souterraine de la nappe contaminée." dit-il. "Il y a des contaminants qui sont détectés sous ces résidences et nous travaillons agressivement pour que les consultants et la compagnie y travaillent le plus rapidement que possible." Il dit que "c'est difficile de donner une idée du temps que cela prendra" avant que les familles comme les Whitlocks puissent retourner à la maison.

Mme Skrukwa dit que son mari et ses 3 enfants déménagent par crainte que la région devienne comme Lynnview Ridge. Lynnview Ridge est une région dans le sud-est de la ville où une douzaine de résidences ont été évacuées à cause de contamination d'hydrocarbures venant d'une raffinerie d'Imperial Oil.Photo: Phil Bakes

"Report suggests Bowness gas leak larger than thought

About four times as many homes and businesses than initially thought are being impacted by a leaking gasoline station in Bowness, say neighbours. Monica Skrukwa and Augustine Yip said an engineering report states hydrocarbons from the Gas Plus station at 6336 Bowness Rd. N.W. has reached at least 15 homes and four business — up from four and one respectively when the site was assessed last year. “It has spread further than we feared,” said Skrukwa, who saw the report paid for by the service station’s owner last Thursday (March 3 2011). “But it’s been a year and they haven’t even mapped it all yet.”

The report’s map showd the leakage plume migrating toward the Bow River about 160 metres to the north.

Skrukwa said the removal of soil from the area closest to the service station is long overdue.

Maureen Whitlock, who’s been living in a hotel since New Year’s because of the contamination said she fears the news might mean a longer wait before her and her husband can return home. “I don’t know how much longer it’ll go on — and we’ve got animals,” said Whitlock, 63. “It’s a shock ... this can go on for years and we don’t have years.” The leak was first detected last spring and was believed to amount to up to 9,000 litres of gas. Hydrocarbon readings in Whitlock’s home have most recently shown levels 10 times greater than those considered safe, she said.

For now, the province only considers three homes and one business officially impacted by hydrocarbon fumes, said Alberta Environment spokesman Chris Bordeau. “We need to get a good sense of how far it’s gone underground,” he said. "There’s contaminants showing up beneath these residences and we’re working aggressively to get the consultants and the company working as quick as they can.” He said it’s “difficult to put a timeline” on when families like the Whitlocks can move back home.

Skrukwa said her husband and three children are moving because of fear “the area will become another Lynnview Ridge.”

Lynnview Ridge is an area in the city’s southeast where dozens of homes were evacuated due to hydrocarbon contamination from an Imperial Oil refinery. "

Excerpts from article written by Bill Kaufmann from the Calgary Sun published here: http://www.calgarysun.com/news/alberta/2011/03/08/17543201.html

Thursday, March 24, 2011

Nos corps contaminés


Quand 6 personnes du Vermont se sont mises d'accord pour soumettre des spécimens de leur sang pour analyse afin de détecter la présence de produits chimiques industriels dans leur corps, elles n'étaient pas sûres à quoi s'attendre. Les résultats ont été tout un choc pour les environnementalistes: les 40 produits chimiques recherchés se sont retrouvés pour la plupart dans toutes les personnes qui ont accepté de participer à l'expérience. Çà été une surprise pour ces personnes-là également!

David Zuckerman est un fermier bio: il a été choqué de savoir qu'il avait beaucoup de Bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien synthétique qui est souvent dans les contenants en plastique. Ce produit a des liens avec des problèmes du système de reproduction et d'autres complications dans les animaux de laboratoires. Les concentrations de BPA dans l'organisme de M. Zuckerman étaient de 6 à 8 fois la moyenne nationale. "Nous y avons réfléchi longuement." dit-il. Il pense que les bouteilles d'eau en plastique qu'il apporte aux champs depuis des années quand il travaille sont probablement la source de sa contamination."

Katy Farber est un prof et mère de 2 jeunes enfants et a été étonnée d'apprendre qu'elle a des concentrations relativement élevées de Deca dans son sang. Le Deca est un retardateur de flammes qui est utilisé dans la fabrication de meubles et d'appareils électroniques. Le Deca est aussi associé avec des problèmes du système de reproduction, des cancers et d'autres problèmes de santé dans des recherches scientifiques avec des animaux. Ses résultats pour le Deca étaient les plus élevées du groupe de 6 participants, beaucoup plus élevés: "J'ai songé à mes heures passées devant l'ordi, souvent en mangeant en même temps. La poussière. Mes vieux meubles..."

Jim McCullough est propriétaire du Catamount Family Center dans la ville de Williston et était surpris d'apprendre qu'il était si peu contaminé au mercure, un métal lourd qui se retrouve souvent dans les cours d'eau à cause des émissions des centrales et dans les poissons. Le mercure nuit au développement du cerveau. "Il semblerait que mon corps réussit à se débarrasser du mercure, contrairement à d'autres." Ce qui l'inquiète le plus sont les traces de pesticides dans son sang, dont le DDT bien qu'il soit interdit aux États-Unis depuis le début des années 1970. Il a grandi sur une ferme, mais il a arrêté d'utiliser les pesticides depuis longtemps. Malgré tout, des traces de plus d'une douzaine de pesticides organochlorés ont été détectés dans son sang et tous les autres participants, bien que ces produits ne sont plus vendus aux É.-U. depuis des années. Pourquoi a-t-il participé à cette expérience? "Je suis curieux, bien sûr, mais je pensais être un bon sujet, puisque je vit à la même place au Vermont depuis 64 ans. Je pensais aussi que je serais un sujet intéressant parce que je ne suis pas un gros consommateur et donc je ne m'expose pas à beaucoup de chimiques." Sur les 66 chimiques testés, 61% ont été mesurés dans le sang de McCullough. Chez Zuckerman, c'était 68%, et Farber, qui s'est portée volontaire parce qu'elle croit avoir des bonnes habitudes de vie, comptait 53%.

Les 6 participants s'étaient porté volontaires et n'étaient pas choisis au hasard. L'étude, organisé par le River Network avec la collaboration de VPIRG, ne prétend pas représenter tous les habitants du Vermont. L'idée était plutôt de servir d'avertissement, de contredire l'opinion largement partagée que les citoyens du Vermont vivent dans un état relativement à l'abri des toxines qui sont associés avec les régions plus industrialisées et plus peuplées du pays. Dans les faits, l'étude du Vermont appelée "Toxic Exposures in the Green Mountain State", s'était inspirée d'autres sondages de bio-monitorage qui ont été faits ailleurs et qui sont arrivés à des conclusions très similaires. Comme dans l'étude du Vermont, ces études font des analyses de spécimens de sang, d'urine et de cheveux pour détecter la présence de produits chimiques.

Une étude de 2006 menée dans le Maine, par exemple, a trouvé que les gens du Maine sont exposés régulièrement à des chimiques industriels dangereux dont des phthalates dans les cosmétiques et les plastiques de vinyl, des retardateurs de flammes brominés venant des appareils de télévision et des meubles, ainsi que les chimiques du Teflon dans les produits contres les taches et les recouvrements anti-adhésifs des chaudrons. Ce sont des chimiques liés à des problèmes de développement, des dommages dans le système endocrinien et d'autres problèmes de santé.

Une étude de 2007 sur 35 personnes dans 7 états intitulée "Is it in us?" - y en a-t-il dans nos corps? - a tiré les mêmes conclusions. Tous les participants avaient dans leur corps au moins 7 des 20 toxines testées. Les produits chimiques se retrouvent même dans les nouveaux-nés. Les tests en laboratoire fait par le Environmental Working Group ont trouvé des BPA dans le sang de cordons ombilicaux dans 9 des 10 femmes testées.

Le Centers for Disease Control a mesuré 219 chimiques dans des spécimens de sang et d'urine de centaines de participants depuis 1999. Le BPA, par exemple, a été mesuré dans l'urine de 2,517 participants de plus de 6 ans dans un sondage de 2003-2004.

"Durant la routine de tous les jours, nos corps absorbent naturellement des chimiques organiques et synthétiques qui se retrouvent dans notre environnement" dit Scott Jensen, un porte-parole pour la American Chemistry Council, dans un communiqué envoyé par courriel. "et les nouvelles technologies permettent aux chercheurs de mesurer des traces infiniment petites de telles substances."

Si les chimiques toxiques peuvent se retrouver dans nous tous, sommes-nous exposés à des risques? Voilà une question bien compliquée sans réponses simples. Voici ce qu'en dit le CDC dans son rapport "Fourth National Report on Human Exposure to Environmental Chemicals":

"La présence d'un chimique environnemental dans le sang ou l'urine d'une personne ne veut pas dire qu'il y aura des effets ou des maladies. La toxicité d'un chimique dépend de sa dose ou de sa concentration, en plus de la fragilité de la personne. De petites quantités peuvent avoir des conséquences sur la santé, ou pas. Des quantités plus importantes pourraient provoquer des effets négatifs sur la santé."

Les effets à long terme de la plupart des expositions à basses doses de chimiques ne sont pas évidents. Voici ce que le CDC dit sur le BPA: "Les effets sur la santé humaine du BPA à basses expositions environnementales sont inconnus. Le BPA est reconnu pour avoir des effets sur les systèmes de reproduction dans les animaux de laboratoire. Plus de recherche serait nécessaire pour comprendre les effets d'être exposé au BPA sur la santé humaine."

Le CDC dit presque la même chose sur les éthers diphényliques polybromés (PBDEs), les sortes de retardateurs de flammes qui ont été testés dans l'étude du Vermont, et les phthalates, les chimiques utilisés pour fabriquer les plastiques mous (comme les petits canards et les jouets d'enfants) dans l'étude du Maine. Le CDC avoue que l'exposition à ces chimiques est très répandue dans la population des États-Unis.

Les environnementalistes et les protecteurs des consommateurs dénoncent depuis des années le manque de réglementation fédérale en matière de chimiques industriels. Leur principale cible est le Toxic Substances Control Act de 1976, géré par l'EPA. "Depuis les 34 ans que cette loi est en vigueur, l'EPA a exigé que l'on teste seulement 200 des plus de 80,000 chimiques produits et utilisés aux États-Unis durant la même période." déplore un rapport du Safer Chemicals, Healthy Families Coalition.

L'EPA a interdit seulement quelques produits chimiques, le plus récemment vers la fin des années 1990. L'Office of Pollution Prevention and Toxics de l'EPA a la tâche d'examiner ces nouveaux produits chimiques, ce qui veut dire que l'on demande aux fabricants de présenter des rapports détaillés sur les produits avant de les mettre sur le marché.

Mais le TSCA n'est pas la seule organisation qui réglemente, selon Jensen, le porte-parole des industries chimiques. Le Food and Drug Administration, le U.S. Department of Agriculture et d'autres organismes ont droit de regard également sur les différents produits chimiques, selon lui. La FDA, par exemple, émet régulièrement des avertissements sanitaires sur le BPA, mais n'en a pas interdit l'usage.

Les efforts pour mettre à jour le TSCA sont retenus au Congress, mais certains états ont lancé leurs propres initiatives pour réglementer les chimiques. Au Vermont, un projet de loi au Senate présenté cette année exigerait que le secrétaire des ressources naturelles identifie les produits chimiques toxiques "de grande préoccupation" et interdirait la vente et la distribution de produits destinés aux enfants qui contiendraient ces chimiques.

Le projet de loi ne sera pas adopté cette session-ci, mais l'un des proposants, la Sénatrice Virginia Lyons, démocrate, espère qu'il sera adopté l'année prochaine. "Nous sommes en retard sur l'Union Européenne pour identifier et interdire les chimiques nocifs dans nos produits de consommation aux États-Unis et au Vermont." dit Mme Lyons dans un courriel. "Le gouvernement fédéral ne bouge pas assez vite dans ce dossier...En même temps, nous constatons qu'il y a des milliers de chimiques nocifs qui inondent nos marchés tous les jours. Les enfants sont particulièrement à risques tant qu'aux effets de ces chimiques."

Au sujet de ce projet de loi au Vermont, le porte-parole du American Chemistry Council écrit:

"Le public jouit d'un système national avec plusieurs lois en ce moment qui protègent la santé humaine et réglementent les différentes façons que les chimiques sont employés pour améliorer la qualité de vie des personnes. Pour s'assurer que ce système demeure à jour et suive les derniers développements en technologie et en sciences, l'ACC travaille avec les législateurs et d'autres personnes impliquées du milieu pour moderniser une loi charnière qui règlemente la sécurité des chimiques dans les produits, la Toxic Substances Control Act."

L'une des conclusions positives qu'a tiré Zuckerman des résultats de l'étude du Vermont, c'est que les réformes de politiques publiques peuvent vraiment avoir un impact. Les trois participants les plus âgés de l'étude, par exemple, ont les concentrations les plus élevées de pesticides organochlorés dans leur sang. On peu présumer que l'interdiction de ces pesticides ont diminué l'exposition des participants les plus jeunes. "Au fil du temps, nous pouvons adapter notre exposition à ces chimiques si nous décidons de le faire en tant que société." dit Zuckerman.

Farber écrit dans un courriel qu'elle a été profondément ébranlée quand elle a reçu les résultats de l'étude. "Nous ne pouvons pas nous en sortir en encourageant les gens de consommer, cette fois-ci."dit-elle."Même si mon mode de vie est choisi pour limiter mon exposition, j'ai la plupart de ces toxines dans mon corps, dont certains en grande quantité." Elle a quand même fait quelques changements depuis l'étude. Elle a acheté un aspirateur avec des filtres Hepa parce qu'elle voulait diminuer son exposition au Deca dans la poussière de sa maison. Elle a acheté un matelas qui ne contient pas de retardateurs de flammes, elle a remplacé son ordi et elle achète de la nourriture bio.

"Avec le temps, ma vie devient moins chimique." dit Zuckerman, qui a pris sa retraite de la législature l'an passé. Il n'est pas un perfectionniste, par contre. Par exemple, il ne refuse pas la nourriture dans les plastiques. "Je ne suis certainement pas un saint!" dit-il. "Nous devons tous prendre ces décisions avec modération. La perfection est impossible." Que fait-il de différent depuis qu'il a vu les résultats de l'étude? "J'ai maintenant une bouteille en métal." dit Zuckerman.



"Toxics: Hazardous chemicals pervade everyday products and Americans' bodies

When six Vermonters agreed to be tested for the presence of industrial chemicals in their bodies, they weren’t sure what to expect. The results proved eye-opening for environmentalists – 40 chemicals tested for, on average, were found in each of the testees – but especially surprising for the participants themselves.

David Zuckerman, an organic farmer, was struck by his high showing for Bisphenol A (BPA), a synthetic endocrine disrupter used in the manufacture of plastic containers. It has been linked to reproductive and other health problems and in laboratory animals, among other health effects. Zuckerman’s BPA level registered at “six to eight times the national average,” he recalled recently. “We thought hard about it,” he said, and decided the culprit probably was the plastic water bottles that he’d been drinking from as he worked in the fields over the years.

Katy Farber, a teacher and mother of two young children, was stunned by the relatively high level of Deca, a flame retardant used in furniture and electronics, in her blood. Deca, too, has been tied to reproductive disorders, cancer and other health problems in animal studies. Her Deca reading was the highest of the six participants’, “jaw-droppingly higher than the rest,” Farber said. “My mind skipped to my old laptop that I spend hours on, sometimes eating at the same time. Dust. My old furniture ...”

Jim McCullough, who owns the Catamount Family Center in Williston, was surprised at his below-average level of mercury, a heavy metal found in streams (as a fallout from power plant emissions) and fish that can impair brain development. “Apparently my body deals with mercury via elimination,” he said. “Many do not.” What concerned him the most were the traces of pesticides in his blood — including DDT, which banned in the United States in the early ‘70s. He grew up on a farm but he “stopped doing pesticides long ago.” Yet traces of more than a dozen organochlorine pesticides — many of them off the U.S. market for years — were found in his and the five others’ blood serum. Why did McCullogh join for the study?
“I had a natural curiosity, for sure,” he wrote in an e-mail.” Largely, I thought I would be a good control, if you will, a lifelong Vermonter living in the same place for 64 years. I also felt that I would be an interesting subject as I live a fairly non-consumer life, thereby exposing myself to a minimum of chemicals, with some exceptions.” Of the 66 chemicals tested for, 61 percent were detected in McCullough. In Zuckerman, the figure was 68 percent, and in Farber, who said she volunteered for the study “feeling pretty good about my lifestyle choices,” 53 percent.

The six participants were willing volunteers, not a random sample. Zuckerman and McCullough were both state representatives. Farber had a longstanding interest in everyday toxins and blogged on the subject.

The study, sponsored by the River Network in collaboration with VPIRG, didn’t purport to represent all Vermonters. It was more on the order of a wake-up call, designed to dispel what might be termed a widespread sense of Vermont exceptionalism — the idea that residents of a state with such a pristine reputation would be relatively free of the toxins that pervade the more industrial, densely settled parts of the country. In fact, the Vermont study — titled “Toxic Exposures in the Green Mountain State”— was a variation of biomonitoring surveys that have been carried out elsewhere, with similar results. As in Vermont’s case, these “body-burden” studies have tested for the presence of chemicals in blood, urine and hair samples.

A 2006 study in Maine, for example, found that “Maine people are routinely exposed to hazardous industrial chemicals including phthalates from cosmetics and vinyl plastic, brominated flame retardants from televisions and furniture, Teflon chemicals from stain-resistant and non-stick coatings” — chemicals variously linked to developmental disabilities, endocrine system damage, and other health problems, the study noted.

A 2007 study of 35 people from seven states, in a project titled “Is it in us?” had similar findings. All participants had in their bodies at least seven of 20 toxins tested for. Chemicals even show up in newborns. Lab tests by the Environmental Working Group found BPA in umbilical cord blood in nine of 10 women tested.

The Centers for Disease Control have measured 219 chemicals in the blood and urine of thousands of participants since 1999. BPA, for example, was found in the urine of 2,517 participants aged 6 and older as part in a 2003-04 survey.

“As part of daily life, our bodies naturally absorb organic and man-made chemicals from our environments,” said Scott Jensen, a spokesman for the American Chemistry Council, in an e-mailed statement, “and analytical advances now allow researchers to measure exceedingly minute traces of such substances.”

If toxic chemicals can be found in everyone, how much of a health risk do they pose? This is a complicated question with no easy answer. Here’s what the CDC says in its “Fourth National Report on Human Exposure to Environmental Chemicals”:

“The presence of an environmental chemical in people’s blood or urine does not mean that it will cause effects or disease. The toxicity of a chemical is related to its dose or concentration, in addition to a person’s individual susceptibility. Small amounts may be of no health consequence, whereas larger amounts may cause adverse health effects.”

The long-term effects of most low-level chemical exposures are unclear. Here’s what the CDC’s fact sheet says about BPA: “Human health effects from BPA at low environmental exposures are unknown. BPA has been shown to affect the reproductive systems of laboratory animals. More research is needed to understand the human health effects of exposure to BPA.”

CDC makes virtually the same statement about polybrominated diphenyl ethers (PBDEs), the family of flame retardants tested for in the Vermont study, and phthalates, the chemicals used to make soft plastics (such as rubber duckies and other children’s toys) in the Maine study. CDC acknowledges that exposure to these chemicals is widespread in the U.S. population.

Environmentalists and consumer advocates for years have been decrying the inadequacy of federal regulation of industrial chemicals. Their prime target is the 1976 Toxic Substances Control Act, administered by the Environmental Protection Agency. “In the 34 years since TSCA was enacted,” states a report from the Safer Chemicals, Healthy Families Coalition, in a widely echoed assertion, “the Environmental Protection Agency has required testing on just 200 of the more than 80,000 chemicals produced and used in the U.S. over the same period.”

The EPA has banned only a handful of chemicals, the last in the early ‘90s. The agency’s Office of Pollution Prevention and Toxics is charged with reviewing new chemicals, which means requiring manufacturers to furnish detailed reports on products before they’re marketed.

But the TSCA isn’t the only regulatory mechanism, according to Jensen, the chemical industry spokesman. The Food and Drug Administration, the U.S. Department of Agriculture and other agencies also have regulatory oversight over various chemicals, he said. The FDA, for example, has issued periodic health advisories on BPA but has not banned its use.

Efforts to update the TSCA have stalled in Congress, but some states have launched their own regulatory initiatives. In Vermont, a Senate bill introduced this year would require the secretary of natural resources to identify toxic chemicals “of high concern” and would prohibit the sale or distribution of children’s products containing those chemicals.

The bill won’t be acted on this session, but one of the co-sponsors, Sen. Virginia Lyons, D.-Williston, hopes it will be passed next year. “We are behind the European Union in identifying and restricting harmful chemicals in our consumer products in the country and in Vermont,” Lyons said in an e-mail. “The federal government is not moving ahead in this area. ... At the same time we see there are thousands of harmful chemicals that flood store shelves every day. Children are particularly susceptible to the effects of these chemicals.”

Asked for a response to the Vermont bill, American Chemistry Council spokesman Jensen wrote:

“The public currently benefits from a national system that consists of numerous laws that are designed to be protective of human health and regulate the different ways that chemicals are used to improve people’s lives. To ensure this system keeps pace with the latest developments in technology and science, ACC is working with policymakers and other stakeholders to modernize a key law that regulates the safety of chemicals in products, the Toxic Substances Control Act.”

One positive inference Zuckerman drew from the Vermont study’s results was that public-policy reforms really can have an impact. The three oldest participants in the study, for example, had the highest levels of organochlorine pesticides in their blood. Bans on those pesticides presumably had limited the exposure of the younger participants. “We can over time adjust our exposure to these chemicals,” Zuckerman said, “if we decide to do so as a society.”

Farber said in an e-mail that she was “deeply unsettled” when she learned of her study results. “There is no way we can shop our way out of this problem,” she said. “Even with a lifestyle where I make choices to limit my exposure, I have most of these toxins in my body, in some cases in large and troubling amounts.” Still, she has taken several steps in the wake of the study. She bought a vacuum with a Hepa filter because “I wanted to lower the exposure of Deca through household dust for the family.” She bought a mattress that doesn’t contain flame retardants, she replaced her laptop, and she buys organic food.

“Over time, my life has been getting less chemical-oriented,” said Zuckerman, who retired from the legislature last year. He’s not an absolutist, though. For example, he doesn’t forgo food served in plastic containers. “I’m certainly not a walking saint,” he said. “We all have to make these decisions in moderation. It’s impossible to be perfect.” What did he do differently after he saw the study results? “I now use a metal bottle,” Zuckerman said."

Excerpts from article written by Tim Johnson, Free Press Staff Writer published here: http://www.burlingtonfreepress.com/article/20110320/LIVING09/110318017/0/OPINION/Toxics-Hazardous-chemicals-pervade-everyday-products-Americans-bodies?odyssey=nav|head