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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, January 19, 2012

Gaz de schiste - dangereux pour la santé des humains et des animaux

Photo: Jim Blecha Photography

Une étude sur les risques pour la santé confirme la validité d'un moratoire

Article écrit par Bernhard Debatin, résident d'Athens,Ohio, un professeur en journalisme à Ohio University. Il est un membre fondateur du groupe "Slow Down Fracking in Athens County" (SD-FRAC) et le collaborateur principal au site Web de SD-FRAC.

Voici une traduction libre de l'article trouvé ici:
http://www.athensnews.com/ohio/article-35813-study-on-fracking-health-risks-reinforces-call-for-moratorium.html

Une nouvelle étude scientifique dont le titre est "The Impacts of Gas Drilling on Human and Animal Health" démontre que les fluides de fracturation, l'exposition au méthane et d'autres contaminations liées aux forages gaziers peuvent avoir un impact sérieux sur la santé des humains et des animaux.

Les auteurs de l'étude, Michelle Bamberger, vétérinaire dans un bureau privé, et Robert E. Oswald, du département de médecine moléculaire de Cornell University, qualifient la fracturation comme "faire des expériences incontrôlées sur la santé d'une envergure énorme." (page 51). Leur recherche a enquêté sur 24 différents sites de forage gaziers, dont 18 avaient été hydro-fracturés horizontalement. Les chercheurs ont observé et documenté des changements sévères dans la santé des humains et des animaux qui vivaient près de ces sites. La majorité des animaux observés étaient des vaches; les autres animaux étaient des chevaux, des chèvres, des lamas, des poules, des chiens, des chats et des carpes koï.

Bamberger et Oswald ont passé en entrevu des propriétaires d'animaux affectés par des forages gaziers dans 6 différents états (Colorado, Louisiane, New York, Pennsylvanie, Ohio et Texas). De plus, ils ont obtenu des résultats de tests de laboratoires et des données des compagnies de forage et d'agences de régulation des états. La découverte la plus frappante de l'étude est la mort de plus de 100 vaches causée par leur exposition à des fluides de fracturation ou d'avoir bu des eaux usées de fracturation qui avaient été déversées ou qui avaient fuient dans des sources d'eau douce. Les chercheurs ont aussi souvent constaté des problèmes de reproduction, surtout des accouplements infructueux et des animaux morts-nés qui avaient souvent des déformations congénitales. D'autres effets sur la santé des animaux et des humains comportaient une variété de symptômes comme des symptômes de problèmes respiratoires et des picotements aux yeux, des vomissements et des diarrhées, des irritations cutanées, des saignements de nez, des maux de tête et des problèmes neurologiques.

La recherche fournit des preuves valables pour "plusieurs liens possibles entre les forages gaziers et des impacts négatifs sur la santé" (page 54). Deux cas fournissaient une comparaison directe entre des animaux qui avaient été exposés à des eaux contaminées et d'autres animaux du même troupeau qui ne l'avaient pas été. Cela créait une situation semblable à une expérience avec un groupe impacté et un groupe contrôle avec le résultat d'effets immédiats et dévastateurs des chimiques de fracturation sur des animaux pouvaient être démontrés clairement.

Dans un troupeau de vaches, 60 bêtes ont été exposées aux chimiques de fracturation dans leur eau à boire. De celles-là, 21 sont mortes et 16 n'ont pas pu se reproduire. Les autres 36 vaches qui n'étaient pas exposées aux chimiques n'ont pas eu d'autres changements de santé ou de reproduction. Un cas similaire a été observé sur une autre ferme où 140 vaches ont été exposées à des chimiques de fracturation. La moitié sont mortes, et celles qui ont survécu on eu un taux élevé de morts-nés et de veaux avec des malformations, tandis que les autres 60 vaches qui n'avaient pas été exposées n'ont pas connu de problèmes de santé.

Bien que plusieurs cas étudiés durant l'enquête ont été causées par des déversements accidentels et des fuites, il est bon de remarquer que certains propriétaires d'animaux ont aussi observé que les chiens et les chats sont aussi tombés malades ou sont morts après avoir été exposés aux eaux usées qui avaient été épandues volontairement sur des routes . Les animaux semblaient attirés par les sels dans les fluides.

Ceci est particulièrement préoccupant parce que selon le règlement ORC 150.226 de l'Ohio permet l'épandage d'eaux usées de fracturation sur les routes pour atténuer la poussière et déglacer, ce qui devient une forme légale de disposition, une pratique que j'appelle "le vide légal d'application de surface". Certains états, comme la Pennsylvanie, ne permettent même pas la disposition des eaux usées de fracturation dans des puits d'injection à grand profondeur, pourtant, l'Ohio importe d'importantes quantités d'eaux usées afin d'en disposer.

Les autorités locales pourraient très portées à émettre un permis pour l'épandage d'eaux usées sur les routes parce que cela semble être une façon peu coûteuse et facile de diminuer la poussière en été et déglacer les routes en hiver. Il y a un précédent bien ancré dans le sud-est de l'Ohio où les cendres toxiques des centrales électriques au charbon sont épandues depuis des années comme moyen de gérer les routes glissantes. La municipalité d'Athens a cessé cette pratique en 2010.

Bamberger et Oswald soulignent l'utilité des animaux comme sentinelles pour évaluer les impacts sur la santé humaine: les animaux de compagnie et le bétail sont les fameux "serins dans la mine" qui avertissent d'un danger imminent. Vu que la preuve du danger que représente les eaux usées pour les animaux de différentes tailles, les épandages à la sauvette sur les routes doit aussi être perçu comme une menace à la santé des enfants et des femmes enceintes, ainsi que n'importe qui d'autre qui y serait souvent exposé.

Dans leurs discussions sur les résultats, les auteurs de l'étude mentionnent que la recherche systématique et concluante est extrêmement difficile à cause des ententes de confidentialité et manque de tests appropriés de qualité de l'air et de l'eau avant et après les forages. Le fait que les compagnies de forage ne sont pas obligées de révéler les chimiques qu'elles utilisent pour fracturer et ajoutés dans les fluides de forages ne fait qu'aggraver le problème.
Photo: TXsharon

Bamberger et Oswald critiquent vertement aussi la façon de gérer et disposer des eaux usées de fracturation qui expose inutilement les humains et les animaux à des substances toxiques. Ils demandent une interdiction des forages pour le gaz de schiste "pour la protection de la santé publique" et des règlements beaucoup plus sévères dans les états où la fracturation est encore permise, demandant aussi une transparence complète et des tests d'air, d'eau, de sols, d'animaux et d'humains." (page 71 f.)

Nous ne pouvons qu'espérer que cette approche de gros bon sens prendra le dessus sur les intérêts à court terme pour des gains rapides et une semblance de source d'énergie domestique peu coûteuse. Il est temps que l'Ohio décrète un moratoire sur la fracturation!

Lien pour télécharger l'étude de Bamberger et Oswald (pdf de 27 pages): http://ia700801.us.archive.org/1/items/ImpactsOfGasDrillingOnHumanAndAnimalHealth/Bamberger_Oswald_NS22_in_press.pdf

Lien pour le site Web du SD-FRAC: http://slowdownfracking.wordpress.com/

Photo satellite de Google Maps du site de forage Kimball Hill, au Texas. Notez les résidences en rangées en bas à gauche de la photo et leur proximité au bassin de décantation.

Photo: bittooth.blogspot.com

"Study on fracking health risks reinforces call for moratorium
By Bernhard Debatin

A new study, titled "The Impacts of Gas Drilling on Human and Animal Health," shows that fracking fluids, methane gas exposure and other gas-drilling related contamination can have a serious impact on the health of both humans and animals.

The authors of the study, private practice veterinarian Michelle Bamberger and Robert E. Oswald of the Department of Molecular Medicine at Cornell University, call fracking "an uncontrolled heath experiment on an enormous scale" (p. 51). Their research investigated 24 different sites with gas wells, 18 of which were horizontal hydro-fractured wells. The researchers observed and documented severe changes in health of both humans and animals living close to these sites. The majority of the observed animals were cows; other animals included horses, goats, llamas, chickens, dogs, cats, and koi.

Bamberger and Oswald interviewed animal owners affected by gas drilling in six different states (Colorado, Louisiana, New York, Pennsylvania, Ohio and Texas). In addition, they obtained lab test results and data from drilling companies and state regulatory agencies. The most striking finding of the study is the death of more than 100 cows, caused by their exposure to fracking fluids or drinking of fracking wastewater that was dumped or leaked into freshwater sources. transThe researchers also frequently found reproductive problems, particularly lack of breeding and stillborn animals, often with congenital deformations. Other health effects on both animals and humans encompassed a wide range of symptoms, such as upper-respiratory symptoms and burning of the eyes, vomiting and diarrhea, rashes, nosebleeds, headaches and neurological problems.

The research provides strong evidence for "several possible links between gas drilling and negative health effects" (p. 54). Two cases provided a direct comparison between animals that were exposed to contaminated water and other animals from the same herd that were not exposed it. This created a situation similar to an experiment with an affected group and a control group, with the result that immediate and devastating effects of fracking chemicals on animals could be clearly demonstrated.

In one heard of cows, 60 head were exposed to fracking chemicals in their drinking water. Of those, 21 died and 16 did not reproduce. The remaining 36 cows that were not exposed to the chemicals had no changes in health or reproduction. A similar situation was observed on a different farm, where 140 cows were exposed to fracking chemicals. Half of them died, and the surviving cows had high rates of stillborn and deformed calves, while the remaining 60 unexposed head had no health issues whatsoever.

While many cases studied in the investigation were caused by unintended spills and leakage, it is noteworthy that some animal owners also observed that cats and dogs became ill or died from exposure to wastewater that was purposely spread on roads. The animals were apparently attracted by the salt content of the fluid.

This is particularly concerning because Ohio, according to ORC 1509.226, allows the application of fracking wastewater on roads for dust and ice control as a legitimate form of disposal — a practice that I call the "surface application loophole." Some states, such as Pennsylvania, do not even allow the disposal of fracking wastewater in injection wells, yet Ohio is importing large amounts of wastewater for disposal.

Local authorities may be quite inclined to issue a permit for wastewater application on roads because it appears to be a cheap and easy way to get dust control in summer and road salting in winter. This has strong precedent throughout southeast Ohio, where for years toxic bottom ash from coal power plans has been used as skid control. The city of Athens abandoned this practice in 2010.

Bamberger and Oswald emphasize the sentinel function of animals for human health impacts: House pets and livestock are the proverbial canaries in the coalmine. Given the proven dangers of wastewater to animals, large and small, its willy-nilly distribution on roads must also be regarded as a threat to the health of children and expectant mothers, as well as anybody else who would be frequently exposed to it.

In their discussion of the results, the authors of the study point out that systematic and conclusive research is extremely difficult due to nondisclosure agreements and lack of proper pre- and post-drilling testing of air and water. The fact that drilling companies are not required to disclose the chemicals they use in fracking and drilling fluids exacerbates the situation.

Bamberger and Oswald also strongly criticize the current handling and disposing fracking wastewater as a practice that unnecessarily exposes humans and animals to toxic substances. They are calling for a ban on shale gas drilling "for the protection of public health" and for much stricter regulations in states where fracking is still allowed, including "full disclosure and testing of air, water, soil, animals, and humans." (p. 71 f.)

We can only hope that this common-sense approach will outweigh the short-term interest in quick profits and seemingly cheap domestic energy. It is time for Ohio to enact a moratorium on fracking!"


Editor's note: Bernhard Debatin of Athens is a professor of journalism at Ohio University. He is a founding member of the group Slow Down Fracking in Athens County (SD-FRAC) and main contributor to the SD-FRAC website.

Link: http://www.athensnews.com/ohio/article-35813-study-on-fracking-health-risks-reinforces-call-for-moratorium.html


¨Photo: T. Murtha

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