Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, March 28, 2012

Gaz de schiste - le Québec fait impression

Photo: http://eidmarcellus.org

Le 2e voyage organisé en Pennsylvanie par les citoyens opposés au gaz de schiste s'est fait remarqué par les promoteurs de l'industrie. Je crois que c'est important que les Québécois savent ce que l'on dit d'eux, surtout quand çà vient de gens qui font la promotion du gaz de schiste. Vous remarquerez que l'on parle surtout de gaz naturel, et non pas de gaz de schiste, et que les mots fracturation hydraulique sont rarement mentionnés.

Je trouve assez remarquable aussi que l'on se donne la peine de répéter les argumentaires contre le développement du gaz de schiste. Je crois que c'est bien que l'on parle de nous, car les opposants au gaz de schiste en Pennsylvanie ont rarement la parole. C'est la preuve que nous nuisons aux relations publiques de l'industrie et qu'elle ne sait pas trop comment y répondre.

Voici une traduction d'un reportage sur un site qui fait la promotion du gaz de schiste en Pennsylvanie et dans New York:

Un voyage organisé en autobus canadien banane de la région du schiste du Marcellus (Un Tour de Bus À LA BANANE canadien de Marcellus Shale) (sic)

par EID Marcellus (Energy In Depth - NorthEast Marcellus Initiative) - l'énergie en profondeur, une initiative du nord-est du Marcellus.

Extrait de la description de leur mission sur leur site: http://eidmarcellus.org/: fondé en avril 2011, l'initiative nord-est Marcellus sert d'yeux et d'oreilles (ainsi que de bras, de jambes et de coeur) pour la coalition EID dans la région, et de catalyseur pour une campagne qui veut engager, éduquer et mobiliser ceux qui appuient un développement responsable de la ressource au travers le nord-est de la Pennsylvanie et la région sud de l'état de New York.

L'article est écrit par deux membres de l'équipe EID Marcellus: Rachael Colley et Nicole Jacobs.

Ce n'est pas un secret: le monde entier surveille ce qui se passe dans la partie nordique de la Pennsylvanie quand il s'agit du développement de la filière du gaz naturel. On nous l'a rappelé la semaine passée quand le Marcellus Drilling News a annoncé qu'un groupe de personnes venant du Québec faisait un voyage dans notre région pour constater des activités se déroulant dans la région du Marcellus de leur propres yeux. Cela semblait un peu étrange qu'un groupe fasse un si long voyage sans contacter aucune compagnie qui exploite le schiste de la formation Marcellus. La plupart des groupes voudraient contacter des producteurs de gaz naturel pour faire une tournée d'un site de forage, d'une station de compression ou observer une opération de fracturation hydraulique, si ils veulent vraiment se renseigner sur le procédé d'extraire le gaz naturel. Vu les circonstances bizarres, nous avons décidé d'aller voir par nous-mêmes quelle genre d'expérience que le groupe voulait vivre et ce qu'ils sont venus voir.

Premier arrêt: Cortland, New York?

Si vous deviez faire une tournée dans le pays de "Gasland", quel serait votre premier arrêt? Si vous êtes au courant des questions autour du gaz naturel, vous diriez probablement quelque part dans les comtés de Bradford, de Tioga, de Susquehanna ou Lycoming. Pourquoi? Ces comtés ont connu le plus d'activités de gaz naturel et ont donc été beaucoup couverts par les médias.

Sachant cela, on peut comprendre notre confusion quand le groupe québécois a fait son premier arrêt à Cortland, New York. Ici, le groupe Gas Drilling Awareness of Cortland County (GDACC) leur a présenté les impacts du développement du schiste du Marcellus sur l'agriculture. Logiquement, cela n'a pas beaucoup de bon sens vu qu'il n'y a pas de développement du Marcellus dans l'état de New York. Cet état de chose fait que les résidents dans Cortland peuvent difficilement parler intelligemment des impacts du développement du gaz naturel. Néanmoins, Rachael s'est jointe au groupe avec une ouverture d'esprit, pensant peut-être que le GDACC aurait des bonnes informations à présenter.

Malheureusement, Rachel a dû faire face à la réalité quand un homme qui prenait les présences de la réunion lui a demandé quelle était sa prise de position sur le développement du gaz naturel avant de la laisser entrer dans la salle. C'est un peu ahurissant: pourquoi cela aurait de l'importance? Mais apparemment, les gens du GDACC y tenait. Rachael a répondu qu'elle était là pour apprendre sur les impacts de la fracturation hydraulique sur l'agriculture. Elle a vite reçu le conseil de regarder le film Gasland, parce que cela expliquerait la question complètement. Cet homme n'a pas dû recevoir la note disant que le film a été discrédité plusieurs fois et que Josh Fox lui-même avait admis d'avoir omis des informations importantes qui ne concordaient pas avec son message. Mais je m'éloigne du sujet; revenons à nos moutons.

Une fois à l'intérieur, une femme s'est approchée de Rachael pour lui demander qui elle était, d'où elle venait et comment avait-elle appris qu'il y aurait cette réunion. Pour une raison quelconque, ils voulaient être certains qu'il n'y avait personne en faveur du gaz naturel dans cette salle-là.

Une fois dans la salle, Rachael pouvait enfin regarder la présentation qui montrait des acres de terres agricoles cultivées autour des puits de gaz. Pour Rachael, qui vient de New York et qui a vu ses voisins dans la misère tentant de garder leurs fermes en production, les images semblaient prometteuses au début. Comment? Hé bien, elles illustraient comment un fermier pouvaient recevoir des redevances et encore capable de travailler sa ferme tout à côté d'un site de forage. Pour plusieurs fermiers, un puits de gaz naturel veut dire qu'enfin ce soit possible d'avoir un soulagement financier tout en continuant de faire de l'agriculture sans problèmes! C'est pourquoi le State Farm Bureau de New York appuie le développement du gaz naturel et a demandé au gouverneur Cuomo (Démocrate) d'accélérer la révision des documents régulatoires de l'état. Mais bien sûr, ce n'était pas le message que le groupe voulait passer à ces visiteurs, alors personne n'a mentionné tout çà.

Où certaines personnes voient enfin un peu d'espoir de sauver la ferme familiale, le GDACC fait tout son possible pour donner une image de dévastation en montrant des photos de tours de forage tout à côté d'un paysage dans la région des Finger Lakes. Ce qu'ils n'ont pas dit, c'est que le site de forage a l'air de cela pendant moins d'un mois pendant les travaux. Plus tard, quand le puits est récupéré, le site occupe seulement 1,5 acres. Pour la plupart des fermiers, 1,5 acres de terrain est une marge d'erreur tolérable sur une carte d'arpentage.

Le GDACC a aussi omis de mentionner que les gens de New York vivent des temps difficiles économiquement parlant, surtout les fermiers. En général, non seulement cette présentation n'était pas seulement inexacte, mais était pleine d'histoires de peur et faisait de fausses représentations d'une situation que personne dans cette salle n'était qualifiée pour en parler.

Ensuite, Bradford County

La journée d'ensuite semblait plus prometteuse, puisque le groupe se dirigeait vers Bradford County où plusieurs compagnies s'activaient à exploiter le gaz naturel du schiste du Marcellus. Nicole a rejoint le groupe à Riverstone Inn pour le lunch du midi et une présentation de Mike Lovegreen, le gérant du Bradford County Conservation District.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec Towanda, l'auberge Riverstone Inn a maintenant un restaurant fraîchement rénové et 2 hôtels, tout çà grâce au développement gazier dans le schiste du Marcellus. Le gérant de Riverstone, Greg Murelle, était content de recevoir le groupe et espérait qu'il verrait aussi les retombées économiques de l'industrie. Greg, bien sûr, a profité lui-même de ces impacts et en a parlé dans ce vidéo.

Pendant sa présentation, Lovegreen a parlé d'une variété de sujets dont les montants d'argent que les compagnies ont dépensé pour réparer les routes et le méthane qui se retrouve naturellement dans les sources d'eau potable de la région. Il a aussi souligné la progression économique de Bradford County grâce au développement du gaz naturel. Jadis une région économiquement pauvre, Bradford County peut maintenant se vanter d'avoir l'un des taux de chômage les plus bas de l'état et l'un de 2 comtés de la Pennsylvanie qui a la plus haute croissance de salaire depuis un an. Tout cela grâce au développement responsable du schiste du Marcellus et vous pouvez le voir ici.

Comme vous pouvez le constater par les vidéos, le gérant de conservation du district donne une toute autre impression que celle donnée au groupe dans New York. C'est étonnant de voir la différence de perception entre ceux qui vivent dans la région qui se fait exploiter (Pennsylvanie) et ceux qui n'y sont pas (Québec et New York). On doit aussi remarquer que le message de Mike au groupe ne semble pas avoir été retenu par le groupe selon ce qui s'est dit à leur retour à la maison. Soyez certains de vérifier leurs déclarations à la presse ici bas et demandez vous comment ils ont pu mal comprendre tant d'information, et en même temps, on vu tant de choses qui n'y étaient pas.

Voyage au pays du gaz de schiste

À leur retour d'un voyage en Pennsylvanie pour étudier le gaz de schiste, une délégation venant de la vallée du Saint-Laurent est plus opposée que jamais à développer la ressource au Québec. Le smog, l'infertilité des animaux, la contamination de l'eau potable, l'insécurité alimentaire, la dépréciation des valeurs immobilières, la circulation lourde des camions-citerne, tout cela en échange d'une petite compensation et quelques emplois. Serge Fortier du groupe regroupant la vallée du Saint-Laurent contre le gaz de schiste est convaincu d'un besoin pour un moratoire. Le voyage a aussi fourni beaucoup d'argumentaire pour la député du PQ Martine Ouellet. Elle dit que le gouvernement s'est trompé en donnant tant de place et d'emphase sur les projets gaziers dans le nouveau budget. La candidate du QS dans Berthier, Louise Beaudry, dit que l'industrie du gaz de schiste n'a pas tenu ses promesses en Pennsylvanie.

Nous avons vu des choses renversantes

Jean Guilbert, fermier de Saint-Maurice, est revenu catastrophié de son récent voyage en Pennsylvanie. Ce voyage a eu lieu quelques jours avant que Marcel Côté de Secor a dit à la Chambre de Commerce et aux industries à Trois-Rivières que le nucléaire et le gaz de schiste présentaient des opportunités d'affaires pour la province. Jean Guilbert a déploré les effets du développement du gaz de schiste: la pollution de l'eau et de l'air, les impacts sur la santé animale et humaine, et l'irresponsabilité des compagnies. Il dit que l'idée que le gaz de schiste est une bonne chance de faire des affaires est une illusion du progrès parce que les gains pour la population sont minimes et sur le très court terme, et que la majorité de l'argent gagnée ira dans les poches des grands financiers. Jean Guilbert dit qu'il est revenu plus décidé que jamais de sensibiliser les gens aux dangers du développement du gaz de schiste.

Gaz de schiste: des citoyens du Québec reviennent inquiets de la Pennsylvanie

Des citoyens du Québec sont revenus inquiets de leur voyage en Pennsylvanie, où ils ont été étudier les impacts du gaz de schiste sur l'agriculture. Ce qu'ils ont entendu est que les fermiers en Pennsylvanie souffrent d'effets dévastateurs, comme un taux de mortalité élevé de leurs animaux, des problèmes de gestation et de santé. Des fermiers ont dit qu'ils ont même dû négocier des droits de passage sur leurs propres terres à cause de la présence de gazoducs. Des fermiers en Pennsylvanie ont aussi prévenu les visiteurs de ne pas signer des contrats avec des compagnies de gaz de schiste à la maison sans consulter un avocat. Ils ont dit qu'ils avaient été trompés et regrettent avoir signé les contrats qu'ils ont signé. Une troisième délégation pourrait visiter la Pennsylvanie en juin.

Après la présentation de Mike Lovegreen, le groupe a continué leur visite en compagnie avec l'activiste Dianne Siegmund de Bradford County bien connue sous le nom de BANANA (Build Absolutely Nothing Anywhere Near Anything - construire absolument rien près de rien nulle part). La dernière tournée de Dianne a fait dire à l'un des participants qu'un génocide chimique est en cour dans la région.

"C'est la pire chose qui peut arriver." disait Toshia Hance. "C'est un génocide chimique. Ces gens-là meurent ultimement à cause de la contamination de radiation."

Malheureusement, le degré en psychologie de Dianne et sa réputation de tenir le fort pratiquement toute seule ici ne fait pas d'elle une experte sur rien en ce qui concerne le développement du gaz naturel, et franchement, l'information qu'elle partage tend à tromper et est inexact en général. Elle est seule dans ses efforts à décrier le développement du gaz naturel dans le comté, surtout parce que la majorité des résidents de Bradford County sont satisfait du développement et plusieurs travaillent même pour l'industrie. Ce qui suit est un parfait exemple de la tendance de Dianne à beaucoup exagérer et amplifier ce qu'on dit qu'elle rapporte des activités gazières durant ses tournées (selon un courriel de juillet 2011 qui circulait entre les anti-schistes):

1- Un groupe est allé à Bradford County, en Pennsylvanie, hier, pour constater de la dévastation de nos propres yeux. Et nous voyons et apprenons sur la dévastation. Je vais faire un suivi dans un rapport bientôt. Pour le moment, notre guide est Dianne Siegmund...elle est pratiquement toute seule ici. Par exemple, elle a documenté 92 puits d'eau potable contaminés dans le comté, dont celui d'une femme dont le corps est radioactif pour avoir tellement bu de l'eau de son puits, se débattant parmis une population intimidée qui n'ose pas parler parce qu'ils ont signé une entente du silence, ou qui ne parlent pas parcqu'ils ont peur que les compagnies énergétiques vont cesser les livraisons d'eau potable chez eux. . Elle et Mike Bastion qui sont aussi venus avec nous, passent leur vie à organiser ces voyages, pour que plus de gens viennent ici pour voir ce qui doit être vu et entendre ce qui doit être dit. Gardons le contact et organisons autant de voyages que nous pouvons. Voir, c'est croire, pas de doute: sentir ( les émanations des camions au diesel), entendre ( les stations de pompage de gazoducs assourdissants), s'étouffer (avec les nuages de poussière sur les routes), tousser et essuyer nos yeux irrités (à cause de la pollution de l'air aussi mauvaise que celle de Los Angeles), et éviter les camions ( les milliers de camions monstres qui circulent à toute vitesse), c'est aussi croire. Dianne Siegmund.

Plusieurs des exemples utilisés par Dianne l'an passé ont ensuite été enquêtés et le DEP (département de la protection de l'environnement) a trouvé que les incidents étaient des phénomènes naturels sans liens avec le développement du gaz naturel. Pendant ce voyage, il n'y avait pas de poussière sur les routes et la seul odeur perçue par Nicole venait de fumier qu'un fermier épandait sur son champs.

Doug McLinko, le commissaire qui voulait parler au groupe mais n'a pas pu le faire, regrette que le groupe n'ait pas pris le temps de parler avec d'autres représentants des communautés. Voici ce qu'il en disait dans cette remarque:

"Bradford County a bénéficié de plusieurs impacts positifs de cette industrie. Nos résidents travaillent, nos routes sont réparées, et nous avions un besoin désespéré de ce que cette industrie nous donne. Bien sûr qu'il y a eu des problèmes. Mais ils sont peu et rares. J'espère que ces individus du Québec ont pu voir un portrait exact de notre comté et des opinions de ses résidents."

Ce ne serait pas une vraie tournée sans un arrêt à Dimock

Le groupe a terminé sa tournée sur Carter Road à Dimock où il a rencontré des plaideurs à cet endroit. Nous sommes certains qu'on ne leur a pas fait part des dernières données de l'EPA qui dit que l'eau de Dimock est saine à boire, et qu'ils n'ont pas pris le temps de parler avec la majorité des résidents de la communauté représentés par Dimock Proud. S'ils l'auraient fait, ils auraient entendu une histoire bien différente que celle qu'ils ont probablement entendu.

C'est intéressant de noter que les seuls pancartes de bienvenu à Dimock étaient celles de Dimock Proud qui espérait que les visiteurs intenationnaux prendraient le temps de les rencontrer pour avoir une opinion plus complète et plus exacte de Dimock.

Après les évènements de la fin de semaine, nous sommes partis en espérant que le groupe a eu une agréable visite même si la majorité de l'information qu'il a reçu était inexacte. Si le groupe veut comprendre la vrai situations dans les communautés qui développement leurs ressources dans le schiste, il devrait revenir et faire une tournée d'un site de forage de gaz naturel ou une autre infrastructure gazière. Ou, tout du moins, parler avec des représentants des communautés et d'autres résidents du véritable "Gasland", ceux qui sont ravis de vivre ici et ont le gaz naturel pour remonter leur économie. Si le groupe revient et rencontre ces gens-là, ils verront la vraie vérité. Vous savez, la vérité que les fractivistes de New York ne veulent pas que vous sachiez. Cette vérité-là, c'est que le gaz naturel est bon pour la Pennsylvanie et sera bon pour le Québec aussi. Le gaz naturel a été bon à Pennsylvanie et il ira faire bon à Québec aussi (sic).
Photo: Agence QMI

"A Canadian BANANA Bus Tour of the Marcellus Shale (Un Tour de Bus À LA BANANE canadien de Marcellus Shale)

by EID Marcellus

excerpts from Who We Are: Launched in April 2011, the Northeast Marcellus Initiative serves as the eyes and ears (as well as arms, legs and heart) of the EID coalition in the region – and the catalyst for a campaign that seeks to engage, educate and mobilize supporters of responsible resource development throughout northeastern Pennsylvania and the southern tier of New York.

Rachael Colley
Nicole Jacobs
EID Marcellus Team Members

It’s no secret the world is watching what happens in the Northern Tier of Pennsylvania when it comes to natural gas development. We were reminded of this just last week when Marcellus Drilling News announced that a group from Quebec were making the trek to our region to see Marcellus Shale activity first-hand. It seemed a bit odd for a group to be making such a long journey without contacting any companies developing the Marcellus Shale. Most groups would want to contact natural gas producers to receive a tour of a natural gas rig, compressor station or hydraulic fracturing operation if they actually wanted to learn about the process of extracting natural gas. Given the odd set of circumstances, we figured we’d head out to see just what kind of experience the group was seeking and what they came to see.

First Stop: Cortland, New York?

If you were going to take a tour of “Gasland” where would your first stop be? If you’re up on natural gas related topics, you’d probably say somewhere in Bradford, Tioga, Susquehanna or Lycoming Counties. Why? These counties have seen the most natural gas activity and as a result receive significant media attention.

Knowing this, one can imagine our confusion when the Quebec group made their first stop in Cortland, New York. Here attendees were provided a presentation on “the agricultural impacts of Marcellus Shale development” by the Gas Drilling Awareness of Cortland County (GDACC) . Logically, this makes little sense given the fact there is no Marcellus development occurring in New York. This little fact could make it difficult for residents in Cortland to speak intelligently about “impacts” from natural gas development. Nonetheless, Rachael joined the group with an open mind, thinking maybe, just maybe, GDACC had some good information to present.

Sadly, Rachel was confronted with the truth when a man registering attendees asked for her position on natural gas development before allowing her to enter the room. Why this would matter is a bit baffling, but apparently it was important to the GDACC folks. Rachael responded that she was there to learn about the agricultural impacts of hydraulic fracturing. She was promptly told to watch the movie Gasland because it would explain everything. This fellow must have missed the memo explaining the film has been debunked numerous times and Josh Fox himself has admitted to omitting key information if it didn’t conform to his agenda. But, we digress.

Once inside the meeting, Rachael was approached by a woman who asked who she was, where she was from and how she heard about the meeting. For whatever reason, they wanted to be sure no one in favor of natural gas development entered that room.

Once admitted Rachel could finally watch the presentation which showcased acres of farmland being plowed around natural gas wells. For Rachael, who is from New York and has seen her neighbors struggle to keep their farms afloat, the images were initially promising. How could that be? Well, they illustrate how a farmer could be getting royalties and still be able to farm in close vicinity to a well site. For many farmers a natural gas well means finally having the opportunity to catch a financial break while continuing their farming unimpeded! That’s why the NY State Farm Bureau supports natural gas development and has asked Governor Cuomo (D) to speed his review of the state’s regulatory documents. But, of course, this was not the message the group wanted these visitors to take with them so none of this was mentioned.

Where others might finally see hope of saving a family farm, GDACC tried hard to create lasting images of devastation by showing photos of natural gas rigs alongside a typical Finger Lakes landscape. What they didn’t mention was that the well site only looks that way for less than one month while its being developed. Later in the process, when the well is reclaimed only a 1.5 acre footprint will remain. For most farmers 1.5 acres of land is a rounding error left off a surveying map.

GDACC also failed to mention the difficult financial times befalling the people of New York , especially farmers. Overall, this presentation was not only inaccurate, but laced with fear mongering and a complete misrepresentation of a situation that no one in that room was actually qualified to speak to.

Onward to Bradford County

The next day showed promise, though, as the group headed to Bradford County where many companies are actually developing natural gas from the Marcellus Shale. Nicole caught up with the group as they headed to the Riverstone Inn for lunch and a presentation by Mike Lovegreen, the manager of the Bradford County Conservation District.

For those not familiar with Towanda, the Riverstone Inn now has a renovated restaurant and two hotels thanks to natural gas development. Greg Murelle, Manager of the Riverstone, was happy to host the group and hoped they would also see the economic impacts the County has witnessed thanks to this new industry. Greg, of course, has experienced those impacts first-hand and talked about them in this video:



During his presentation Lovegreen discussed a variety of topics including the amount of money companies have spent repairing roads and naturally occurring methane in area water supplies. He also highlighted the economic progression of Bradford County thanks to natural gas development. Once a severely economically depressed area, Bradford County now boasts one of the lowest unemployment rates in the state and is one of two Pennsylvania counties with the highest wage growth over the past year. All of this is due to responsible development of the Marcellus Shale and you can see it here ( including the French translations in the clips below).

As you can see from the videos, the conservation district manager has quite a different impression from the information the group received in New York. It’s amazing the difference in perception between those actually living in a natural gas area (Pennsylvania) and those not (Quebec and New York). It is also worth noting the message Mike delivered to the group didn’t seem to register based on what the travelers reported when they got home. Be sure to check out their quotes to the press below and ask yourself how they could have missed so much and, at the same time, saw so much that just wasn’t so.

Trip to shale gas country

Upon returning from a trip to Pennsylvania to study shale gas, a delegation from the Saint Lawrence Valley is more opposed than ever to developing the resource in Quebec. Smog, animal infertility, potable water contamination, food insecurity, property value depreciation, tanker traffic – all this in return for a small compensation and a few jobs. Serge Fortier of the Saint Lawrence Valley umbrella group against shale gas is convinced of the need for a moratorium. The trip also gave PQ MNA Martine Ouellet a lot of ammunition. She says the government is wrong to have placed so much emphasis on gas projects in the recent budget. Quebec Solidaire’s future candidate in Bertheir, Louise Beaudry, says that the shale gas industry did not keep its promise in Pennsylvania.

We saw things that were overwhelming

Saint-Maurice farmer Jean Guilbert has come back devastated from his recent trip to Pennsylvania. This trip took place just a few days after Marcel Cote from Secor told the Chamber of commerce and industries in Trois Rivieres that nuclear energy and shale gas were good business opportunities for the province. Jean Guilbert deplored the effects of shale gas development: water and air pollution, impact on animal and human health, and the irresponsibility of companies. He said that the idea of shale gas being a good business opportunity is an illusion of progress because the gains for the population are minimal and very short-term and the bulk of the money earned will go into the pockets of financial holdings. Jean Guilbert says he has returned more determined than ever to sensitize people to the dangers of shale gas development.

Shale gas: Quebec citizens return worried from Pennsylvania

Quebec citizens came back worried from their trip to Pennsylvania, where they had gone to study the impact of shale gas development on farming. What they heard is that farmers in Pennsylvania were suffering from devastating effects, such as a high animal mortality rate, problems with gestation, and health problems. Farmers had said they even had to negotiate the right of passage on their own lands because of the presence of gas pipelines. Farmers in Pennsylvania also warned the visitors not to sign contracts with shale gas companies back home without consulting a lawyer. They say they had been duped and they regret the contracts they signed. A third delegation from Quebec might visit Pennsylvania in June.

Following Mike Lovegreen’s presentation, the group proceeded to a tour with well-known Bradford County BANANA (Build Absolutely Nothing Anywhere Near Anything) activist Dianne Siegmund. Dianne’s last “tour” resulted in one participant proclaiming chemical genocide is occurring in the region.

“This is the worst thing that can happen,” [Toshia] Hance said. “It’s chemical genocide. These people are ultimately dying due to the radiation contamination.”

Unfortunately, Dianne’s degree in psychology and status of “holding down the fort largely by herself down there,” (see below) does not make her an expert on anything related to natural gas development and, frankly, the information she shares tends to be misleading and wholly inaccurate. She is alone in her efforts to disparage natural gas development in the county, largely because the vast majority of Bradford County residents are pleased with the development and many are even working in the industry. Following is a great example of Dianne’s tendency to wildly exaggerate and overstate in how she reportedly explains natural gas activities on her tours (from a July, 2011, e-mail circulating among anti-natural gas supporters):

First: A group of us went down to Bradford County, PA yesterday to see the devastation for ourselves. And devastation is what we did see and learn about. I will be writing up a talking-point report on this soon. For the moment, our guide was Dianne Siegmund …. She is holding down the fort largely by herself down there (for instance almost single-handedly so far documenting 92 poisoned wells in the county, including one woman whose body is radioactive from drinking her well water, fighting her way through an intimidated populace who can’t talk, because they have signed non-disclosure deals –or won’t talk because they are afraid that the energy companies will literally cut off the fresh water that is being delivered to them.) She and Mike Bastion … who also accompanied us, are virtually devoting their lives now to getting the word out and helping to prevent fracking from getting a hold here in NYS. They beg us please to organize more trips, get more people down there to see what they have to show us and hear what they have to tell us. Let’s keep them in the loop and organize as many trips as we can. Seeing is definitely believing — smelling (the truck diesel,) hearing (the deafening pipeline pumping stations,) choking (on the clouds of dust on the roads,) coughing, and wiping stinging eyes (from air pollution as bad as that of Los Angeles,) and dodging (the endless monster trucks barreling by) is also believing. – Dianne Siegmund

Many of the examples Diane used last year have since been investigated and the Department of Environmental Protection (DEP) found the items to be naturally occurring incidents not related to natural gas development. On this trip there wasn’t any dust on the roads and the only smell Nicole came across was some pretty foul manure a farmer was spreading across his field.

Commissioner Doug McLinko, who was willing but unable to speak to the group, regrets they didn’t take the time to talk with more community leaders. He opined on that point in his remarks below:

“Bradford County has had tremendous positive impacts from this industry. Our residents are working, our roads are being fixed, and we desperately needed what this industry has provided. Have there been some issues, sure. But those are few and far between. I just hope these individuals from Quebec were given an accurate portrayal of our county and the opinions of its residents.” – Bradford County Commissioner Doug McLinko

It Wouldn’t be a Tour Without a Stop in Dimock

The group ended their excursion with a tour of Carter Road in Dimock where they met with the litigants there. We’re sure they weren’t told of the EPA’s recent findings that Dimock’s water is safe, nor did they take the time to talk with the majority of residents in the community represented by Dimock Proud. If they had done this, they would have received a much different story than the one they likely recieved.

Interestingly, the only welcome signs seen in Dimock were put up by Dimock Proud who hoped the international visitors would take the time to meet with them to get a more complete, and accurate, view of Dimock.

After the weekend’s events we left hoping the group had a pleasant visit even if the majority of the information they received was inaccurate. If the group wants to understand the real situation in communities developing shale resources they should come back and take a tour of a natural gas rig or other natural gas infrastructure. Or, at the very least, speak with community leaders and other residents of the real “Gasland” – the ones who are delighted to live here and have natural gas supporting their previously faltering economy. If the group does come back and meet with these folks they will find the real truth. You know, the truth New York fractivists don’t want to let out of the bag. That truth is that natural gas has been good to Pennsylvania and it will good to Quebec as well. Le gaz naturel a été bon à Pennsylvanie et il ira faire bon à Québec aussi."

Link: http://eidmarcellus.org/marcellus-shale/a-canadian-banana-bus-tour-of-the-marcellus-shale-un-tour-de-bus-a-la-banane-canadien-de-marcellus-shale/7375/

Photo: Le Nouvelliste

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