Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, April 26, 2012

Des leçons des inondations de 2011

Photo: FOX

Solution contre les inondations: construire mieux la prochaine fois

Les gens du Vermont devront repenser les endroits à permettre de la construction immobilière pendant les prochaines années, puisque les changements climatiques pourraient rendre nos habitudes de développement immobilier traditionnelles trop coûteuses.

Ce message venait de Deborah Markowitz, la secrétaire des ressources naturelles, pendant une conférence au Bennington College. Elle était accompagné de David Mears, un commissaire de l'état à la conservation de l'environnement. Cette conférence faisait parti de la semaine sur le thème "Water Dialogues" à Bennington College, l'équivalent d'un CEGEP au Québec. Markowitz et Mears se sont concentrés sur les inondations provoquées par la tempête tropicale Irene du mois d'août qui a causé des dommages records au travers l'état.

Mears dit qu'il y a plusieurs régions au Vermont qui ont entamé de la reconstruction aux mauvais endroits, puisque ces régions verront des problèmes plus tard, ou transposé leurs problèmes plus en aval. Il dit que les municipalités, bien que bien intentionnées, ont descendu dans les rivières et creusé le fond encore plus creux, remontant leurs rives encore plus haut dans l'intention d'empêcher les eaux de crues de déborder. Ceci a pour effet d'accélérer l'écoulement de l'eau qui gagne de la force destructive et du volume, ce qui empêchera peut-être les sites où les travaux ont été effectués d'être endommagés la prochaine fois, mais tous ceux qui sont en aval vont en subir les conséquences. Avec les années, selon lui, les rivières ont été changées par l'homme pour qu'il s'amasse moins de débris dans les cours d'eau et ont été redressées. Des nouvelles techniques pour gérer les rivières seraient préférables, dit Mears, et cela impliquera des changements qui permettront aux rivières de mieux se déplacer. Selon lui, les communautés doivent être plus agressives à contrôler le développement. Bien que les droits des propriétaires privés sont importants, en laissant un parc de maisons mobiles s'installer à côté d'une rivière n'est peut-être pas très prudent, puisqu’aussitôt que la rivière déborde, ce qui est inévitable, des résidences sont une perte totale, ainsi qu'une perte considérable pour le propriétaire du parc. Il dit que les terres agricoles et les champs à vocation récréative sont de meilleurs choix d'usage du territoire à des endroits où il y a des développements immobiliers en ce moment. Les plaines inondables permettent à l'eau de se dissiper, enlève de la force d'érosion, tout comme les tournants et les coudes dans un tracé de rivière plus naturel. Les forêts, selon lui, aident aussi à retenir les rives et absorber l'eau, aidant à diminuer les inondations. L'état paie toujours le prix d'avoir permis des coupes à blanc il y a de cela des décennies déjà, pourtant! Car une fois les forêts parties, l'eau peut ruisseler sans obstacles. Il dit qu'il y a en ce moment aucune loi qui empêche le développement dans une plaine inondable à part les règlements d'assurances mis en place par l'agence fédérale FEMA (Federal Emergency Management Agency). "Si vous pouvez instaurer des politiques d'usages du territoire qui protègent ces régions, vous êtes déjà un pas en avance sur les autres." dit Mears.

Il dit qu'il y a un bon nombre d'histoires heureuses suite au désastres d'Irene. Certaines municipalités se sont sauvées se millions de dollars en dépenses en adoptant des mesures contre les inondations à l'avance. Il dit que c'est dommage que de telles informations n'ont pas reçu beaucoup d'exposition médiatique, car ce serait bon de démontrer aux gens que prendre des mesures préventives en valent le coût.

Markowitz et Mears disent que bien que ne ce soit pas possible d'attribuer scientifiquement un évènement météo comme Irene ou un hiver particulièrement doux ou ardu et déclarer que c'est dû aux changements climatiques, les données des tendances à long terme démontrent qu'ils sont en jeux, en effet. "Nous espérons que cela ne se reproduira pas encore pour encore un bon bout de temps, mais les preuves tendent à nous dire le contraire." dit Markowitz. "Nous vivons les changements climatiques, et tous les scientifiques sont d'accord pour dire que nous allons vivre des évènements météo de plus en plus intenses."

Mears dit qu'il est heureux de constater que le sujet des changements climatiques est devenu une question discutée en milieu politique, mais n'aime pas voir que cela devienne un débat de partisannerie. Il dit que les débats qui veulent mettre en doute la théorie est une perte de temps et souligne que les compagnies d'assurances et le milieu des affaires changent leur façon d'opérer pour se préparer à d'autres inondations. Mears it qu'il y a des points en commun des 2 côtés du débat idéologique, assez pour les rapprocher; ceux qui croient que les changements climatiques sont un problème à cause des impacts sur l'environnement cherchent les mêmes solutions que les gens qui perçoivent le problème comme une question de mitigation d'inondations.

"Irene est seulement le dernier exemple des changements que nous allons observer dans notre environnement." dit Markowitz."C'est une discussion merveilleuse comme société: nous ne pouvons plus penser que nous sommes séparés de l'environnement naturel dans lequel nous vivons." Elle dit que si les tendances du réchauffement restent stables, d'ici 2090, le climat du Vermont ressemblera à la partie nordique de la Virginie d'aujourd'hui. Si nous n'agissons pas pour l'atténuer, le climat sera plus comme celui de la Georgie. Çà, c'est des mauvaises nouvelles pour les plantes et les animaux qui ont évolués en se fiant à la fonte des neiges à un certain moment de l'année.

Mears dit que les températures inhabituelles auront un impact sur l'industrie du sirop d'érable. Il dit que l'érosion est aussi perçue comme contribuant beaucoup aux intrants de phosphates dans les cours d'eau, ce qui provoque une croissance accrue des algues qui à leur tour privent les poissons de l'oxygène dans l'eau et leur nuisent.

Les dialogues sur l'eau (Water Dialogues) continuent toute la journée du 19 avril en quatre présentations au collège.
Photo: Burlington Free Press

"Answer to flooding: Build better next time

BENNINGTON -- Vermonters will have to rethink where they build in coming years, as climate change is expected to make traditional development habits too costly to continue.

This message was delivered during a presentation at Bennington College by Secretary of the Agency of Natural Resources, Deborah Markowitz, and state Commissioner of the Department of Environmental Conservation David Mears. The event was part of Bennington College's week-long series of "Water Dialogues" lectures. Markowitz and Mears focused on the flooding caused by Tropical Storm Irene in late August, which caused historic levels of storm damage across the state.

Mears said there are many areas in Vermont where rebuilding efforts were misguided, in that they set up for more problems later, or moved the issue downstream. He said towns, with good intentions, went into their rivers and dug channels deeper, shoring up their banks with the intent of keeping floodwater from spilling over the banks. This has the effect of making water flow faster, stronger and at a higher volume, and while it may not damage areas where the work was done, whatever lies downstream could suffer the consequences. Over the years, he said, rivers have been altered so there is less debris in them and they are straighter. New river management techniques will be needed, he said, and will involve arranging things so rivers are better able to move. Mears said communities need to be more aggressive about controlling development. While private property rights are important, letting a mobile home park be built next to a river may not be a wise thing to do, as when the river inevitably floods, homes are lost, as is income for the park owner. He said farmland and recreational fields make more sense where some housing developments are now. Floodplains allow water to dissipate, robbing it of its scouring power, as do curves and bends in the rivers themselves. Forests, he said, also serve to hold stream banks down and soak up water, preventing flooding. The state is still paying for statewide clear-cuts decades ago, he said, when forests were removed and water allowed to flow unchecked. He said there are currently no laws preventing development in a floodplain beyond insurance regulations put in place by the Federal Emergency Management Agency (FEMA). "If you can create land-use policies that protect these areas, you are way ahead of the game," Mears said.

He said there were a number of success stories from the Irene event. Some towns saved themselves from millions of dollars in damage through flood measures they had taken ahead of time. He said it was unfortunate such information did not get much media play, as it would be good to show people preventative measures are worth the cost.

Markowitz and Mears said while it's not scientifically possible to point to one weather event such as Irene or a mild or severe winter and call it proof of climate change, the numbers regarding long-term trends show it is indeed happening. "We are hoping this isn't going to happen again for a very long time, but the evidence doesn't support that," said Markowitz. "We are looking at climate change, and all the scientists agree we are going to have more intense weather events."

Mears said he is pleased the topic of climate change has become a political discussion, but lamented that is a partisan one. He said debates on whether it's happening are not are now a waste of time and pointed to the fact that insurance companies and businesses are changing how they operate to anticipate more floods. Mears said there is common ground for both sides of the ideological debate to come together; those who believe climate change is a problem because of the effect on the environment are looking at the same solutions as people who see the problem as one of flood mitigation.

"Irene is only the latest example of the changes we are going to be seeing in our environment," said Markowitz. "It's a wonderful discussion on how we as a society can't think that we are separate from the natural environment in which we live." She said that if current warming trends remain flat, by 2090 Vermont's climate will be akin to how Northern Virginia is now. If nothing is done to mitigate it, the climate will be more like current Georgia. This is not good news for plants and animals that evolved to depend on spring runoff being at a certain time of year.

Mears said the erratic temperatures will have an impact on the maple syrup industry. He said erosion is also being seen a big contributor to the amount of phosphates in the waterways, which leads to algae growth, which in turn removes oxygen from the water and harms fish.

The Water Dialogues continue today (April 19 2012) with four presentations at the college:

* 11 a.m. to noon, Center for the Advancement of Public Education (CAPA), Solar Hot Water Heater Demonstration.

* 1 p.m. to 2 p.m., Dickinson 225, Science Workshop: The Evolutionary Diversity and Ecological Complexity of Coral Keepers.

* 2:10 p.m. to 4 p.m., East Academic Center Room 1, Global Capitalism: Water Wars.

* 7 p.m. to 8 p.m., Exhibition and Reception Usdan Gallery, Resilience and Resistance: Few Possible Futures for Living With Water.

The Water Festival at Lake Paran has been rescheduled from Saturday because of predicted rainy weather. The new date is April 28, from 10 a.m. to 8 p.m.

Article written by Keith Whitcomb JR. published here: http://www.benningtonbanner.com/ci_20438434/answer-flooding-build-better-next-time


Photo: free press

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