Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, April 18, 2012

Gaz de schiste - tous les déchets doivent être traités

Photo: Texas Sharon

Un expert dit que tous les déchets pétroliers et gaziers de la Pennsylvanie ont besoin d'être traités

Un ancien fonctionnaire en chef dans le domaine environnemental dit que les efforts de la Pennsylvanie ont réussi à tenir loin les eaux usées du schiste du Marcellus des sources d'eau potable mais que cette consigne devrait s'appliquer pour tous les foreurs pétroliers et gaziers. "C'est la même industrie. Ce sont les mêmes contaminants. Et le but devrait être le même." dit George Jugovic Junior, qui travaillait jadis pour le DEP (Department of Environmental Protection) comme directeur pour la région sud-ouest. Il est maintenant président de PennFuture, un groupe environnemental.

Une analyse des données de l'état faite par AP a trouvé que dans la deuxième moitié de l'année 2011, environ 1,86 millions de barils, ou environ 78 millions de gallons d'eaux usées de forage venant des puits pétroliers et gaziers conventionnels aboutissaient toujours aux usines de traitement qui déversaient leurs eaux traitées dans les rivières.

Le coeur de la question réside du fait qu'on se demande si le problème des cours d'eau a été résolu, ou s'il faudrait y travailler davantage.

En 2010, les experts dans le domaine de la santé avaient sonné l'alarme quand ils ont découvert des concentrations élevées de bromures très salées dans les rivières et ruisseaux qui sont des les plus importantes sources d'eau potable. L'opinion populaire était que les eaux usées des forages gaziers dans la formation du schiste Marcellus, qui étaient polluées avec des bromures lourds venant des profondeurs de la terre, contribuaient à aggraver le problème. Des niveaux élevés de bromures peuvent contaminer l'eau potable à des concentrations qui dépassent les normes nationales tolérées et sont potentiellement nuisibles. Bien qu'ils ne sont pas considérés comme des polluants en soi, les bromures mêlés au chlore utilisé dans les usines de filtration d'aqueducs génèrent des trihalométhanes, qui eux peuvent causer des cancers s'ils sont ingérés pendant longtemps.

Les concentrations de bromures étaient si élevées dans les rivières en 2010 qu'ils corrodaient l'équipement de certaines usines qui utilisaient cette eau. Mais depuis le printemps de 2011, la plupart des foreurs du Marcellus recyclent leurs eaux usées, ou les injectent dans des puits à grande profondeur, surtout dans l'Ohio.

La formation Marcellus riche en gaz se trouve à des milliers de pieds sous terre et a attiré une marée de foreurs qui ont percé un peu moins de 5,000 nouveaux puits depuis les 5 dernières années. Mais l'état a aussi environ 70,000 puits pétroliers et gaziers qui datent depuis plus longtemps, selon les statistiques du DEP, et qui sont des puits moins profonds, visant d'autres ressources.

Les chercheurs disent que les niveaux de bromures ont baissés l'été dernier, mais ils s'attendaient à une diminution encore plus importante parce que la plupart des foreurs du Marcellus ont cessé d'envoyer leurs eaux usées aux usines de traitement qui déversent leurs eaux traitées dans les rivières. Mais les puits de pétrole et de gaz conventionnels n'étaient pas inclus dans l'effort de recyclage de l'an passé: un oubli que les autorités environnementales de l'état avaient minimisé alors.

Jugovic dit que Mike Krancer, le secrétaire du DEP, devrait maintenant passer à l'étape suivante et obtenir un acte de bonne volonté de l'industrie gazière. "C'est difficile de justifier scientifiquement d'accorder des différentes normes pour permettre aux eaux usées générées par les puits conventionnels de faire autrement. Les eaux usées sont disposées dans des usines qui sont incapables de traiter ces contaminants." dit-il.

Dave Mashek, un porte-parole pour l'association Independent Oil & Gas Association de la Pennsylvanie, a refusé une entrevue.

Kevin Sunday, un porte-parole du DEP, avance que le volume de déchets généré par le pétrole et le gaz conventionnel est "beaucoup moindre" que les quantités générées par le Marcellus. Mais l'AP a constaté que 78 millions de gallons d'eaux usées des puits de pétroles et de gaz continuaient d'être acheminés vers les usines de traitement durant la dernière moitié de 2011, ce qui représente environ 33% de moins que la quantité venant du Marcellus qui avait attiré l'attention en 2010, mais qui est tout de même une quantité importante. Si çà continue, cette année, les puits conventionnels enverrons environ 150 millions de gallons d'eaux usées vers les usines de traitement qui déversent leurs effluents traités dans des rivières.

Sunday dit que l'agence encourage le recyclage des eaux usées, "peu importe l'industrie', et ajoute que les foreurs pour le pétrole et le gaz conventionnel ne génèrent pas autant d'eaux usées que les foreurs du schiste du Marcellus. Sunday ajoute que l'agence a lancé un nouveau permis révisé pour encourager le recyclage des déchets. Dix entreprises ont fait application pour le nouveau permis, et s'ils sont tous accordés, cela doublerait le nombre d'installations dans l'état.

David Sternberg, un porte-parole pour l'EPA, n'a pas répondu directement à la question à savoir s'il y avait une justification scientifique pour traiter autrement les déchets qui ne venaient pas du schiste du Marcellus. Sternberg dit que l'EPA, qui avait encouragé les régulateurs de la Pennsylvanie de cesser les déversements l'an passé, travaille en équipe avec les régulateurs de l'état pour s'assurer que les installations qui acceptent de traiter les eaux usées des pétrolières et des gazières respectent les normes du Clean Water Act.

Jugovic dit que des idées préconçues des déchets qui ne viennent pas du schiste du Marcellus se sont révélées fausses. Par exemple, on pensait qu'ils contenaient en général des niveaux beaucoup plus faibles de bromures et d'autres contaminants. Il dit que certains puits à très faible profondeur ont quand même des concentrations de solides dissous totaux très élevés ainsi que d'autres contaminants qui peuvent être un problème pour les sources d'eau potable. Jugovic ajoute que le fait que 97% des foreurs du Marcellus semblent se conformer aux restrictions d'eaux usées et cela soulève une question d'équité. Pourquoi est-ce que les foreurs de puits pétroliers et gaziers conventionnels et les autres 3% de foreurs jouissent-ils d'un traitement de faveur, demande-t-il.

Maintenant, les chercheurs attendent pour que le niveau de l'eau dans les rivières baisse cet été, comme l'habitude, afin de voir si le problème des bromures est vraiment résolu. Les volumes d'eau plus élevés de ce printemps diluent tous les contaminants et font que c'est plus difficile de tirer des conclusions dans le dossier des bromures.
Photo: economy watch.com

"Expert says all Pa. oil, gas waste needs treatment

A former top environmental official says Pennsylvania's successful efforts to keep Marcellus Shale wastewater away from drinking water supplies should be extended to all other oil and gas drillers. "It's the same industry. It is the same contaminants. And the goal should be the same," said George Jugovic Jr., who was formerly the Department of Environmental Protection's southwest regional director. He's now president of PennFuture, an environmental group.

An AP analysis of state data found that in the second half of 2011 about 1.86 million barrels -- or about 78 million gallons -- of drilling wastewater from conventional oil and gas wells were still being sent to treatment plants that discharge into rivers.

The core issue is whether a problem in waterways has been solved, or if more needs to be done.

In 2010 health experts raised alarms when they found soaring levels of ultra-salty bromides in rivers and streams that are major sources of drinking water. The general view was that wastewater from Marcellus Shale gas drilling -- polluted with heavy bromides from deep underground -- was contributing to the problem. High levels of bromides can contaminate drinking water with levels that exceed national safety standards and are potentially harmful. Though not considered a pollutant by themselves, the bromides combine with the chlorine used in water treatment to produce trihalomethanes, which may cause cancer if ingested over a long period of time.

Bromide levels were so high in rivers during 2010 that they caused corrosion at some plants that were using the water. But since the spring of 2011 most Marcellus drillers have been recycling the fluids, or sending then to deep underground wells mostly in Ohio.

The gas-rich Marcellus, which lies thousands of feet underground, has attracted a gold rush of drillers who have drilled almost 5,000 new wells in the last five years. But the state also has about 70,000 older oil and gas wells, according to DEP statistics, that target different, shallower reserves.

Researchers say the bromide levels did drop last summer, but they had also expected even more of a decline after virtually all of the Marcellus Shale drillers stopped disposing wastewater into plants that discharge into rivers. But conventional oil and gas wells weren't included in last year's recycling push -- a loophole that state environmental officials downplayed at the time.

Jugovic said DEP secretary Mike Krancer should now take "the next step" and get voluntary compliance from the rest of the gas industry. "It's hard scientifically to justify a distinction between treating conventional wastewater differently. The wastewater is being disposed in plants that are not capable of treating those contaminants," he said.

Dave Mashek, a spokesman for the Pa. Independent Oil & Gas Association, declined to comment.

Kevin Sunday, a DEP spokesman, claimed that the volume of conventional oil and gas waste is "substantially smaller" than the Marcellus amounts. But the AP found that 78 million gallons of oil and gas wastewater were still being taken to treatment plants in the last half of 2011 -- about 33 percent less than the Marcellus quantity that was raising concerns in 2010, but still a substantial amount. If that rate continues, the conventional wells will send about 150 million gallons of the wastewater to treatment plants that discharge into rivers this year.

Sunday said the agency encourages wastewater recycling, "regardless of the industry involved," and added that the conventional oil and gas drillers don't produce as much wastewater as the Marcellus drillers. Sunday also said that the agency has created a new, revised permit to encourage recycling of waste. Ten facilities have applied for the new permit, and if all are approved, that would double the number of such facilities in the state.

David Sternberg, a spokesman for the U.S. Environmental Protection Agency, didn't directly answer a question about whether there was any scientific justification for treating the non-Marcellus waste differently. Sternberg said EPA, which urged Pennsylvania regulators last year to halt the dumping, is working closely with state regulators "to ensure that, where wastewater treatment facilities are accepting oil and gas wastewaters, discharges from these treatment facilities are in compliance with the Clean Water Act."

Jugovic said that some previous assumptions about the non-Marcellus waste turned out to be false. For example, there were suggestions that it generally contained much lower levels of bromides and other contaminants. He said some of the shallow wells had very high levels of total dissolved solids and other contaminants that can be a problem for drinking water supplies. Jugovic also said that the fact that 97 percent of Marcellus drillers appear to be complying with the wastewater restrictions raises a fairness issue. Why, he asked, should the conventional oil and gas drillers and the remaining 3 percent of drillers get a pass?

Now, researchers are waiting for expected lower river levels in the summer, to see if the bromide problem has really gone away. The higher flows in early spring dilute any contaminants and make it harder to draw conclusions about the bromides."

Article written by Kevin Begos published in the Bloomburg BusinessWeek here: http://www.businessweek.com/ap/2012-04/D9U5F6080.htm
Photo: Helen Slottje

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