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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, June 18, 2014

Appel pour l'interdiction de la fracturation hydraulique



Le Québec devrait interdire la fracturation hydraulique sur l’ensemble de son territoire
L’AQLPA aux audiences du BAPE sur le gaz de schiste


Saint-Léon-de-Standon, 18 juin 2014 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) présentera aujourd’hui son mémoire à la Commission du Bureau d’audiences publiques sur les enjeux liés à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste dans le shale d’Utica des basses-terres du Saint-Laurent, dont l’unique recommandation va comme suit :

Pour des raisons environnementales et de santé publique, le Québec devrait interdire la fracturation hydraulique sur l’ensemble de son territoire.

« Avec ce mémoire, nous souhaitons réitérer notre ferme opposition au développement de l’industrie du gaz de schiste au Québec. Depuis la publication du rapport de l’évaluation environnementale stratégique sur le gaz de schiste en février dernier, une foule de nouvelles données sont venues préciser à quel point cette industrie est dangereuse tant pour l’environnement que pour la santé des populations et c’est ce que nous voulons mettre en lumière. » a précisé Sophie-Anne Legendre, analyste à l’AQLPA.

Parmi les récentes mises à jour présentées dans le mémoire de l’AQLPA notons la révision du potentiel de réchauffement planétaire (PRP) du méthane par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), passé de 25 (chiffre de référence scientifique précédent) à 36 fois celui du CO2 sur un horizon de 100 ans, et de 75 à 87 fois sur un horizon de 20 ans. Selon Alain Brunel, directeur climat-énergie de l'AQLPA, «le gaz naturel n'est pas une énergie aussi propre qu'on le pense au regard des effets fortement sous-estimés du méthane sur le climat. Il faut absolument utiliser les nouvelles valeurs du potentiel de réchauffement et avoir des données fiables sur les émissions fugitives de méthane de l'industrie gazière et pétrolière pour avoir une idée juste de la contribution du secteur aux émissions de gaz à effet de serre (GES) québécoises et canadiennes. Les inventaires québécois et canadien actuels des émissions de GES liées au méthane sont inexacts. Ils sont encore basés sur un potentiel de réchauffement planétaire du méthane de 21 fois celui du CO2, valeur qui date de 1995 et qui n’a jamais été mise à jour depuis. C’est une différence énorme de 71% avec la valeur actuelle sur 100 ans et une valeur quatre fois inférieure au nouveau potentiel de réchauffement sur un horizon de 20 ans. »

« Encore une fois l’AQLPA revient à la charge pour remettre les cadrans à l’heure, l’évaluation environnementale stratégique n’est pas à jour et sous estime significativement les risques liés au gaz de schiste et à la fracturation hydraulique. Il est de plus en plus clair que cette aventure comporte trop de dangers à court, moyen et long termes pour être acceptable au Québec et encore plus dans la vallée du St-Laurent qui n’a rien d’un laboratoire et ses habitants n’ont rien de cobayes» de préciser André Bélisle.

« Promouvoir la consommation d’hydrocarbures locaux, quels qu’ils soient, sans égard au fait qu’ils participent à dégoupiller une bombe climatique relève d’une irresponsabilité que nous n’avons plus le luxe de nous permettre. Ceci-dit, bien que nous ayons mis l’emphase dans notre mémoire sur les GES et la qualité de l’air, évaluer la filière schisteuse sur ces seules bases, est un piège qu’il faut éviter puisque les impacts de cette industrie en général et de la technique de fracturation hydraulique en particulier touchent aussi la qualité de l’eau, des sols, la santé humaine, et la qualité de vie. Absolument rien ne justifie d’aller de l’avant avec cette industrie et son programme d’empoisonnement du monde » de conclure Sophie-Anne Legendre.

Le mémoire « Le développement de la filière du gaz de schiste au Québec : c’est non » est disponible sur le site web de l’AQLPA :
http://www.aqlpa.com/sites/default/files/publications-aqlpa/memoireaqlpasurgazdeschiste_bapejuin2014.pdf

COMPLÉMENT : L’AQLPA a dévoilé hier un important rapport sur le du pétrole de schiste. Plusieurs éléments du mémoire sur le gaz de schiste sont puisés dans ce rapport qui présente une mise à jour des connaissances sur la fracturation hydraulique :
http://www.aqlpa.com/sites/default/files/publications-aqlpa/petroledeschiste_rapportaqlpa_juin2014.pdf

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Source : Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)

Louise Lévesque, directrice des communications

T 418-642-1322 poste 294 / C 418-264-5575 / louise.levesque@aqlpa.com



Contacts

André Bélisle, président AQLPA

T 418-642-1322 poste 223 / C 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com



Alain Brunel, directeur climat-énergie AQLPA

C 514-835-3402 / alain.brunel@aqlpa.com



Sophie-Anne Legendre, analyste et adjointe aux communications stratégiques, AQLPA

C 514-691-1829 / Slegendre@aqlpa.com

Lien: http://www.aqlpa.com/actualites/le-quebec-devrait-interdire-la-fracturation-hydraulique-sur-lensemble-de-son-territoire

NOTE PERSONNELLE: À ma connaissance,la première fois que l'AQLPA parle publiquement du gaz de schiste au Québec, c'est durant une conférence de presse en septembre 2009. Cela aura pris presque 5 ans pour que le groupe environnemental prenne définitivement la seule position véritablement durable vis-à-vis la fracturation hydraulique. Voici le communiqué de presse d'alors: http://www.newswire.ca/fr/story/523171/avis-aux-medias-l-exploitation-du-gaz-de-schiste-au-quebec-pertinent-et-securitaire-l-aqlpa-questionne-le-gouvernement



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My translation of above press release


Quebec should ban fracking everywhere in Quebec -
The group AQLPA is at the provincial environmental public hearings on shale gas


Saint-Léon-de-Standon, June 18 2014 - The AQLPA (loosely translated as the Quebec Association to Fight Atmospheric Pollution) will present its paper today at the Provincial Environmental Public Hearings Commission on the exploration and exploitation of shale gas question in the Utica shale of the St. Lawrence Lowlands, whose only recommendation is as follows:

For environmental and public health reasons, Quebec should ban hydraulic fracturing everywhere in the province.

"With this paper, we wish to insist on our firm opposition to the development of the industry of shale gas in Quebec. Since the publication of the report on the strategic environmental assessment on shale gas last February, a whole lot of new data brought details on the danger of the industry, as much for the environment as for the health of the population, and that is what we want to insist upon." noted Sophie-Anne Legendre, analyst for the AQLPA.

Among the updates presented in the AQLPA paper, our attention is to the revision of the planetary warming up potential of methane by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), that went from 25 (previous scientific reference figure) to 36 times more potent than CO2 over 100 years, and from 75 to 87 times over 20 years. As per Alain Trudel, climate-energy director of AQLPA, "natural gas is not as clean energy (source) as we thought because of the highly under-estimated effect of methane on the climate. We absolutely must use the new figures of the potential on warming of the climate and get dependable data on fugitive emissions of methane coming from the oil and gas industry in order to have a better idea of the contribution of this sector to the greenhouse gases emissions of Quebec and Canada. Actual inventory in Quebec and Canada of greenhouse gases emissions of methane are wrong. They are still based on a planetary warming potential of methane being 21 times more than CO2, a figure that dates back to 1995 and never updated since. It is a big difference of 71% with the actual figure on 100 years and a value 4 times under the new potential of warming on a 20 year horizon."

"Once again, AQLPA comes out to put us on the right track, the Strategic Environmental Assessment is not up to date and under-estimates significantly the risks that come with shale gas and hydraulic fracturing. It is getting more and more obvious that this adventure is too dangerous on the short and long term to be acceptable in Quebec, and even more so in the St. Lawrence Valley that is not a laboratory, and its inhabitants are not lab rats", says André Bélisle.

"Doing the promotion of local hydrocarbons consumption, no matter what they are, without taking into account that they contribute to a climatic bomb is irresponsible, a luxury we cannot give ourselves. That said, even though we have put the emphasis of greenhouse gases and air quality in our paper, to evaluate the shale file on these questions only is a trap we must avoid since the impacts of this industry in general and the hydraulic fracturing technique in particular also affect the quality of air, soil, human health and our quality of life. Absolutely nothing justifies us going ahead with this industry and it's program of poisoning the world" Sophie-Anne Legendre adds in conclusion.

PERSONAL OBSERVATION: As far as I can tell, the first time the AQLPA, one of Quebec's oldest environmental groups, talked about shale gas, it was during a press conference in September 2009, even though their Website says they have been speaking out against shale gas since 2008. It took almost 5 years before they finally took the only sustainable position against fracking possible: demand that it be banned.

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