Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Sunday, November 15, 2015

La décision d'aller en appel



"(Jessica) Ernst didn't take long to reflect on the matter: she wasn't about to let the courts and Stephen Harper use her case to cripple the Charter. She ordered her lawyers to appeal. "I have no choice." she told the media. "Chief Justice Wittmann ruled that the ERCB has a duty to protect the public, but not me. I am the public; we all are. Without water to bathe in, the public's well-being declines - as mine has for years. Without water to drink, the public dies, so do all individuals - including Justice Wittmann and his loved ones. There is no frack worth that. If I let these rulings stand, companies and the Canadian Association of Petroleum Producers will push regulators across Canada to do unto others as the ERCB did unto me, when they breached my Charter rights and tried to intimidate me into silence by judging me a criminal without any evidence or trial."

Excerpt from Andrew Nikiforuk's book Slick Water - Fracking and One Insider's Stand Against the World's Most Powerful Industry, p. 268

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Ma traduction libre d'un extrait du livre d'Andrew Nikiforuk intitulé Slick Water:

"Jessica Ernst n'a pas dû y réfléchir longtemps: elle ne laisserait pas les cours de justice et Stephen Harper se servir de sa poursuite pour affaiblir la Charte. Elle ordonna à ses avocats d'aller en appel. "Je n'ai pas le choix." a-t-elle dit aux médias. Le juge en chef Wittman a statué que le ERCB a le devoir de protéger le public, mais pas moi. Je suis le public; nous le sommes tous. Sans eau pour se laver, le bien-être du public diminuera, comme le mien depuis des années. Sans eau à boire, le public meurt, ainsi que tous les individus - dont le juge Wittman et toutes les personnes qui lui sont chères. Aucun frack ne vaut çà. Si je laisse ces décisions demeurer telles quelles, les compagnies et l'Association canadienne des producteurs pétroliers vont faire des pressions auprès des régulateurs partout au Canada pour qu'on fasse aux autres ce que le ERCB m'a fait quand il a violé mes droits selon la Charte et tenté de m'intimider au silence en me jugeant criminelle sans preuves ou procès."

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