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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, June 14, 2016

Une université écossaise n'aime pas entendre les critiques du fracking



L'université de Glasgow blâmée de faire taire un détracteur du fracking

Ma traduction libre d'un article trouvé en ligne.

L'université de Glasgow a été accusée de tenter de faire taire une opinion dissidente sur le fracking après avoir soutiré l'accès à l'Internet de l'un des ses éminents professeurs.

David Smythe, un professeur émérite en géo-physique et important critique de l'industrie du fracking, s'est vu enlevé son adresse courriel de l'université et son accès aux journaux scientifiques terminé.

Ces mesures ont été prises sans pré-avis par les autorités de l'université en janvier quelques jours après que Smythe ait mis en ligne un papier de discussions qui critique la sécurité de la fracturation hydraulique et la règlementation en Grande-Bretagne. Depuis ce temps-là, il tente de persuader l'université de lui redonner son accès, mais sans succès jusqu'à date.

Smythe a présenté une série d'objections aux projets de fracturations hydrauliques en Angleterre, et a comparu comme témoin expert pour des groupes communautaires qui s'opposent aux projets d'exploitation du gaz de houille près de Falkirk en 2014. Il s'est bagarré publiquement avec un professeur en ingénierie énergétique de l'université de Glasgow, Paul Younger, qui s'est exprimé en faveur du fracking.

Smythe, qui était la Chaire de géo-physique du département de géologie de l'université de Glasgow pendant dix ans, est devenu professeur émérite et chercheur sénior associé honorifique à sa retraite en 1998. Jusqu'en janvier de cette année, il pouvait utiliser une adresse courriel de l'université et accéder à des articles scientifiques grâce à un laisser-passer de l'université.

La décision soudaine de l'université de mettre fin à son accès pourrait contrevenir à son contrat de retraite, selon lui. En ce moment, il consulte un conseiller légal à ce sujet.

Selon Smythe, le problème fondamental est la liberté d'expression. "Certaines personnes à l'université n'aiment pas mes opinions sur le fracking, et ils veulent me faire taire," dit-il au The Ferret.

"Je suis surpris et attristé de voir mon alma mater et ancien employeur s'abaisser à de telles tactiques ignobles."

Il se demande si Younger, membre du tribunal de direction, a exercé de son influence. Younger le nie.

Les scientifiques devraient être capable de s'affronter en public, selon Smythe. "Mais maintenant je ne peux plus défendre mon point de vue puisque l'institution qui me fournit l'accès essentiel aux données académiques ont décidé unilatéralement de m'enlever leur accès," dit-il.

"L'université semble adopter comme leur point de vue corporatif les opinions sur le fracking promues par le professeur Younger."

Smythe projette de publier sa correspondance avec l'université de Glasgow, et les échanges par courriel entre l'université, le conseil de comté Lancashire County Council et la compagnie de fracking Cuadrilla, rendus disponibles selon la loi sur l'accès à l'information. Il dit que les documents, qui font presque 100 pages et sont disponibles sous le reportage ci-bas et seront sur son site Web, appuient ses allégations.

Younger, un ancien conseiller en fracking pour le gouvernement écossais, a souvent été cité lors de projets pétroliers et gaziers terrestres. Le mois passé, il a attaqué la Premier Ministre Nicola Sturgeon, pour avoir soi-disant "fuit la raison" en prenant une position plus ferme contre le fracking.

Il a été rapporté dans The Herald disant qu'il était sidéré que tous les grands partis politiques de l'Écosse excepté un "salissait" une industrie qui pourrait ré-engager les travailleurs de la Mer du Nord "dans un environnement beaucoup plus sécuritaire."

En 2014, Smythe s'est fait dire par l'université de préciser que ses opinions sur le fracking lui appartenaient propres et ne représentaient pas les chercheurs actuels de l'université. Il a aussi été attaqué par Younger pour avoir présument mal interprété ses titres académiques comme géologue certifié.

Younger a insisté, toutefois, qu'il n'avait rien à voir avec la récente décision d'enlever l'accès de Smythe à l'Internet. "Je ne contrôle pas de telles décisions," a-t-il dit.

"Ses allégations sont de spéculation sans preuves, ce qui est tristement une spécialité du professeur Smythe. J'ai été élu au tribunal de l'université par mes pairs, et j'ai des devoirs spécifiques à remplir selon se poste."

Le nom de Smythe n'a jamais été mentionné durant ses tâches au tribunal, dit Younger. "J'ai des choses bien plus importantes à faire que d'agir comme se l'imagine le professeur Smythe."

Toutefois, Smythe a été appuyé par le Docteur Damien Short, un expert en fracking et en droits humains de l'université de Londres. "Le lobby pour le fracking aimerait bien voir le Professeur Smythe réduit au silence," dit-il.

"Dans l'intérêt de discussions académiques ouvertes, honnêtes et basées sur les preuves, j'espère que l'université de Glasgow va s'assurer que cela ne se réalise pas et rendre au professeur Smythe ses privilèges immédiatement."

Il a aussi été appuyé par le satiriste politique écossais Alistair Beaton, auteur de "Fracked! or 'Please Don't Use The F-Word", une nouvelle pièce de théâtre qui débutera au Chichester Festival à Sussex. La pièce est sur les politiques universitaires sur le fracking.

Mary Church, à la tête des campagnes de Friends of the Earth Scotland, dit: "C'est remarquable de voir que l'université de Glasgow risquerait sa réputation en apparemment étouffer le débat et la liberté d'expression au sujet de l'un des plus importants problèmes de notre temps... C'est vital que les académiciens qui expriment leurs préoccupations sur le fracking, une nouvelle frontière particulièrement dommageable des combustibles fossiles, ne soient pas réduits au silence."

L'université de Glasgow nie étouffer la liberté d'expression. "Le professeur Smythe a tous les droits d'exprimer ses opinions," dit un porte-parole de l'université.

"Son accès aux courriels s'est interrompu plus tôt cette année, comme faisant parti d'une révision routinière des comptes de courriels du School of Geographical and Earth Sciences. Le professeur Smythe est parti de l'université en 1998 et, bien qu'il garde le titre de professeur émérite, il n'a plus d'association pratique continue avec le travail de l'université."

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Glasgow University slated for ‘silencing’ fracking critic


The University of Glasgow has been accused of trying to silence dissent on fracking after withdrawing online access from one of its prominent professors.

The University of Glasgow has been accused of trying to silence dissent on fracking after withdrawing online access from one of its prominent professors.

David Smythe, an emeritus professor of geophysics and a leading critic of the fracking industry, has had his university email address cancelled, and his access to scientific journals cut off.

The action was taken without notice by the university authorities in January a few days after Smythe posted online a discussion paper critical of fracking safety and regulation in the UK. He has since been attempting to persuade the university to reinstate his access, but so far without success.

Smythe has submitted a series of objections to fracking plans in England, and appeared as an expert witness for community groups opposing plans to exploit coalbed methane near Falkirk in 2014. He has had a bitter public row with Glasgow University’s energy engineering professor, Paul Younger, who has voiced support for fracking.

Smythe, who held a chair of geophysics at the University of Glasgow’s geology department for ten years, was made an emeritus professor and honorary senior research fellow when he retired in 1998. Until January this year, he was allowed to use a university email address and to access scientific articles using a university pass.

The university’s abrupt decision to end his access could breach his retirement agreement, he claimed. He is currently taking legal advice on the matter.

According to Smythe, the fundamental issue was freedom of expression. “Some people at the university do not like my views on fracking, and they are seeking to silence me,” he told The Ferret.

“I am surprised and saddened that my alma mater and former employer is now stooping to such base tactics.”

He questioned whether Younger, who is a member of the university’s governing court, had exercised his influence. This is denied by Younger.

Scientists should be allowed to “slug it out” in public, Smythe argued. “But I cannot now fight my corner since the institution providing me with the essential access to the academic database has unilaterally decided to remove that access,” he said.

“The university seems to be adopting as their corporate view the opinions on fracking promoted by Professor Younger.”

Smythe is planning to publish his correspondence with Glasgow University, and email exchanges between the university, Lancashire County Council and the fracking firm Cuadrilla released under freedom of information law. He said that the documents, which amount to nearly 100 pages and are available below and will be on his website, back up his allegations.

Younger, a former fracking advisor to the Scottish Government, has frequently been quoted on the prospects for onshore oil and gas. Last month he attacked the First Minister, Nicola Sturgeon, for taking “flight from reason” by hardening her stance against fracking.

He was reported in The Herald saying that he was “flabbergasted” that all but one of Scotland’s main political parties were “trashing” an industry that would re-employ North Sea workers “in a far safer environment”.

In 2014 Smythe was told by the university to make clear that his views on fracking were his own and did not represent the university’s current researchers. He was also attacked by Younger for allegedly misrepresenting his credentials as a chartered geologist.

Younger insisted, however, that he had nothing to do with the latest decision to cut off Smythe’s online access. “I have no control over such matters,” he said.

“His allegations are baseless speculation – which sadly is something Professor Smythe specialises in. I was elected to the university court by my peers, and have very specific duties in that capacity.”

Smythe’s name had never come up in his court duties, Younger said. “I have far more important things to do with my time than indulge in the sort of behaviour Professor Smythe fantasises about.”

Smythe was backed, however, by Dr Damien Short, a fracking and human rights expert from the University of London. “The pro-fracking lobby would dearly love to see Professor Smythe silenced,” he said.

“In the interests of open, honest, evidence based academic discussion, I hope the University of Glasgow will ensure that this does not happen and reinstate Professor Smythe’s research privileges immediately.”

He was also supported by the Scottish political satirist, Alistair Beaton, author of ‘Fracked! or ‘Please Don’t Use The F-Word’, a new play to be premiered at the Chichester Festival in Sussex. The play deals with university politics on fracking.

Mary Church, head of campaigns for Friends of the Earth Scotland, said: “It’s remarkable that Glasgow University would risk its reputation by apparently stifling debate and freedom of expression around one of the most important issues of our time…It’s vital that academics who voice concerns about fracking, a new and particularly damaging frontier of fossil fuels, are not silenced.”

The University of Glasgow denied that it was stifling freedom of expression. “Professor Smythe has every right to express his views,” said a university spokesman.

“His email access was terminated earlier this year, as part of a routine review of email accounts in the School of Geographical and Earth Sciences. Professor Smythe left the University in 1998 and, while he retains the title of emeritus professor, he has no continuing practical association with the work of the university.”

Link: https://theferret.scot/glasgow-university-silencing-fracking-critic/

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