Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, March 27, 2017

Mes chats ont 4 ans ce mois-ci



Trouvés abandonnés sur mon terrain en juin 2013, la vétérinaire m`avait dit qu`ils étaient probablement nés en mars. Le temps passe vite en bonne compagnie!

Des petites gazières laissent tomber des permis d`explorer au Québec



Publié le 25 mars 2017 Dans La Presse, signé Martin Croteau

Junex a abandonné la moitié de ses permis de recherche

Junex a renoncé à près de la moitié de ses permis de recherche pétrolière et gazière au Québec l'an dernier. Elle s'est notamment départie de ses propriétés en Estrie et en Beauce, convaincue qu'il lui sera impossible d'en extraire du gaz de schiste de sitôt.

L'entreprise québécoise confirme avoir abandonné 34 permis qui couvrent une superficie de près de 6700 km2 dans la province en 2016. C'est près de la moitié de son domaine minier, explique son vice-président aux affaires corporatives et chef des finances, Dave Pépin.

« Si vous avez des propriétés sur lesquelles vous payez des droits, il faut envisager une perspective de développement à un moment donné, dans un horizon de moyen terme au moins. Et on ne voyait pas cela dans les régions où on a abandonné nos permis », résume M. Pépin.

Junex renonce à plusieurs « claims » dans la région des Appalaches, qui chevauche l'Estrie et la Beauce, où elle espérait extraire du gaz des shales se trouvant dans le sous-sol. Elle largue aussi des propriétés en milieu urbain à Québec et à Trois-Rivières.

L'entreprise conserve des permis de recherche dans l'île d'Anticosti, dans les Basses-Terres du Saint-Laurent et en Gaspésie. Dans cette dernière région, elle concentre ses efforts sur le projet Galt, où elle a enregistré l'an dernier la plus importante production de pétrole jamais vue dans un puits québécois.

Ce n'est pas la première fois que la société abandonne des permis de recherche, mais l'ampleur de l'opération des derniers mois est inédite. La décision permettra à l'entreprise d'économiser des charges annuelles d'environ 60 000 $.

« On savait qu'on allait devoir faire des choix à travers les propriétés qu'on avait. Donc on a élagué pour garder le focus sur quelques propriétés qui nous apparaissent les plus intéressantes en terme de géologie, et les plus propices à un développement. »

- Dave Pépin, vice-président aux affaires corporatives et chef des finances, Junex

L'exploration pétrolière et gazière tourne au ralenti au Québec depuis 2011, lorsque le gouvernement du Québec a suspendu la validité des permis de recherche de gaz de schiste. L'an dernier, le gouvernement Couillard a adopté des règles jugées parmi les plus strictes en Amérique du Nord pour encadrer l'industrie.

Junex assure que sa décision n'est pas liée au contexte réglementaire québécois, mais elle ne cache pas que l'industrie tourne au ralenti dans la province.

« Dans une région en émergence qui se développe, c'est une excellente stratégie d'être présents dans toutes les régions et dans tous les bassins sédimentaires, dit M. Pépin. Dans une juridiction où ça avance aussi lentement, ça devient des charges financières qui ne sont pas jouables pour des petites entreprises. »

GASTEM AUSSI

Junex n'est pas la seule société pétrolière à avoir abandonné des permis de recherche l'an dernier. La société Gastem a perdu six permis, faute d'avoir acquitté les droits annuels.

Le président de Gastem, Raymond Savoie, confirme avoir renoncé à des propriétés aux Îles-de-la-Madeleine, en Gaspésie et au sud de Montréal. L'entreprise conserve néanmoins cinq permis.

M. Savoie dit vouloir concentrer ses activités ailleurs qu'au Québec, évoquant l'environnement réglementaire de la province.

« On se développe ailleurs plutôt que de s'asseoir et d'attendre, a-t-il indiqué. La situation est très difficile au Québec pour l'exploration et le forage, compte tenu des orientations. »

Lien: http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201703/25/01-5082208-junex-a-abandonne-la-moitie-de-ses-permis-de-recherche.php






Thursday, March 23, 2017

La vérité sur la santé de nos cours d`eau de plus en plus difficile à obtenir


Québec verrouille l’accès aux données sur les eaux usées

La province prive les organismes qui gèrent les bassins versants des informations colligées par les municipalités

Tel que publié dans Le Devoir du 22 mars 2017 | signé: Alexandre Shields

Les données recueillies par les municipalités permettent à des organismes comme la Fondation Rivières de vérifier si, par exemple, les stations d’épuration respectent les exigences.

Le gouvernement Couillard a décidé de restreindre l’accès aux données fournies par les municipalités dans le cadre du programme de suivi des systèmes d’assainissement des eaux usées, a appris Le Devoir. Cette mesure, qui rompt avec la pratique en vigueur depuis des années, signifie que plusieurs organismes ne pourront plus consulter les informations permettant de vérifier la conformité des stations d’épuration aux normes de rejets et de débordements.

« On avait accès aux données sur la qualité de l’eau qui sortait des usines de traitement. Maintenant, en n’ayant plus accès à ces données, on vient de plonger dans le noir », résume la directrice du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ), Marie-Claude Leclerc.

Dès le 1er avril, le gouvernement du Québec complétera la mise en place du Suivi des ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées (SOMAEU). Ce nouveau système, placé sous l’autorité du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), remplacera celui qui était auparavant géré par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

Cela signifie que les rapports mensuels produits par les municipalités pour rendre compte de la performance de leurs systèmes d’assainissements seront mis en ligne sur un site administré par le MDDELCC. Un changement logique, dans la mesure où il est question de données qui témoignent de la présence de rejets de polluants : coliformes fécaux, phosphore, matières en suspension, eaux usées non traitées en raison de surverses, etc.

Accès refusé

Le problème, c’est que plusieurs organismes qui avaient accès aux données de l’ancienne plateforme Web n’auront pas accès au nouveau site sécurisé du SOMAEU. C’est le cas de la Fondation Rivières. Son président, Alain Saladzius, en a pourtant fait la demande au MDDELCC. Le ministère lui a répondu que seuls les « exploitants municipaux » des stations d’épuration auront accès au système SOMAEU.

Dans une lettre transmise au Devoir et disponible sur nos plateformes numériques, la Fondation Rivières dénonce ce recul en matière d’accès à l’information. « Ces données permettaient de repérer, de comprendre et d’identifier les sources de pollution, de vérifier si la performance des stations d’épuration respecte les exigences, de comptabiliser et de localiser les fameux débordements d’eaux usées, d’identifier les problèmes d’opération, de connaître les polluants qui subsistent malgré le traitement des eaux, et tout cela pour chaque mois de l’année », y souligne son porte-parole, l’acteur Roy Dupuis.

Marie-Claude Leclerc a tenté d’obtenir des réponses de la part du MDDELCC et du cabinet du ministre David Heurtel à plusieurs reprises depuis que la transition du système d’un ministère à un autre est prévue. Ses premières démarches remontent au mois d’août 2015, souligne-t-elle. Mais à quelques jours de l’échéance, c’est toujours le silence radio. « Nous n’avons pas de développements sur le sujet. » La directrice générale du ROBVQ juge la situation d’autant plus « étonnante » que l’organisme est reconnu par le ministère comme « l’interlocuteur privilégié pour la mise en place de la gestion intégrée de l’eau par bassin versant au Québec ».

« Les organismes de bassins versants sont mandatés par le gouvernement pour faire de la gouvernance de l’eau, explique-t-elle. Donc, on mandate un groupe, mais on ne lui donne pas accès aux données nécessaires pour faire son travail. C’est quand même particulier. » Le Québec compte 40 organismes de bassins versants. Ceux-ci utilisent constamment les données du système de suivi des ouvrages d’assainissements. Le ROBVQ a d’ailleurs transmis au Devoir une longue liste d’exemples où ces données ont permis de constater des problèmes environnementaux ou des éléments problématiques à surveiller.

Demandes d’accès

Selon Mme Leclerc, le fait de ne plus avoir accès aux informations en continu compliquera grandement le travail des organismes de bassins versants. À titre d’exemple, celui qui est responsable de la rivière Saint-François compte pas moins de 50 municipalités sur le cours de cette rivière. « Ce comité devra faire 50 demandes pour avoir la même information qu’il peut obtenir actuellement en un clic sur un site Web, souligne-t-elle. Les municipalités vont recevoir des tonnes de demandes d’informations. »

Pour la Fondation Rivières, la nouvelle donne imposée par le gouvernement Couillard constitue « un obstacle administratif quasi infranchissable ». « Comme on fait des portraits pour chaque rivière, il faudrait faire une demande d’accès à l’information chaque mois, et à chaque municipalité, en plus d’assurer le suivi. Ce n’est pas viable. Nous ne ferons jamais cela », fait valoir Alain Saladzius.

Dans une réponse transmise en début de soirée, le MDDELCC confirme que l’accès au nouveau système SOMAEU est réservé aux exploitants municipaux des ouvrages d’assainissement des eaux usées. Le ministre promet toutefois que « les données colligées à partir du système SOMAEU seront publiques et accessibles à partir du site Web du MDDELCC lorsque ces dernières seront officielles, c’est-à-dire lorsque l’exploitant municipal aura transmis son rapport annuel au ministère ».

On ne précise toutefois pas quels seront les délais avant la publication de ces données, qui ne seront plus rendues publiques sur une base mensuelle. Qui plus est, au cours des dernières années, plusieurs « avis de non-conformité » ont été donnés par le MDDELCC en raison de retards dans la transmission des rapports annuels pour les ouvrages municipaux d’assainissement.

Par ailleurs, les données qui sont toujours disponibles à l’heure actuelle sur le Web pour les années antérieures seront supprimées en date du 1er avril. Le gouvernement invite les municipalités à sauvegarder les documents « pertinents ».

Lien: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/494508/eaux-usees

Monday, March 13, 2017

Les citoyens ne se sont pas mobilisés pour rien!


Photo de Binnion: Jean-François Leblanc pour Le Devoir

Publié le 09 mars 2017 à 21h30 dans Le Nouvelliste | Mis à jour le 10 mars 2017 à 07h38

MRC de Bécancour: fort vent défavorable contre le gaz de schiste

(Bécancour) Invités par un citoyen à se prononcer sur le gaz de schiste, les membres du conseil de la MRC de Bécancour ont à tour de rôle soit hoché la tête, soit murmuré un non, pour signifier unanimement leur intention de ne pas ouvrir la porte à l'exploitation controversée de cette ressource.

Lors de la dernière séance publique, l'un des membres du Comité de citoyens responsables de Bécancour, Yves Mailhot, leur a demandé de se prononcer sur le sujet.

«Aucun des 12 villages dont le maire était présent n'a l'intention de répondre positivement à l'appel de M. Binnion pour accueillir Questerre», a constaté le biologiste.

Par ailleurs, celui-ci a voulu savoir quelle municipalité avait adopté un règlement de protection des sources d'eau potable contre les opérations d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures. Le tour de table aura permis d'apprendre que c'est le cas pour Saint-Pierre-les-Becquets, Deschaillons-sur-Saint-Laurent, Saint-Sylvère, Sainte-Sophie-de-Lévrard, Sainte-Cécile-de-Lévrard et Lemieux, ce qui correspond à 21,4 % de la population de la MRC, selon M. Mailhot.

Celui-ci avait déjà eu l'occasion de faire connaître son opposition à l'implantation de cette industrie au Québec et plus particulièrement dans la vallée du Saint-Laurent, lors d'audiences publiques.

«Les impacts négatifs multiples connus de cette exploitation qui opère depuis quelques années en Amérique du Nord seraient manifestement encore plus grands dans notre territoire fortement peuplé et agricole. Les possibilités de contamination des eaux souterraines sont réelles et la menace la plus sérieuse vient des fuites de gaz de puits», avait-il affirmé.

Lien: http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/affaires/201703/09/01-5077247-mrc-de-becancour-fort-vent-defavorable-contre-le-gaz-de-schiste.php