Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, May 4, 2015

On en mange, on en respire, veut, veut pas...

Les déchets de forages et de fracking, nous en mangeons!

Vidéo prise par Jessica Ernst avec son chien Magic


Ma traduction libre d'une entrevue menée avec Jessica Ernst. Toutes les photos ont été prises sur et autour de la propriété de Jessica Ernst qui vit à Rosebud, en Alberta. Les cultures arrosées avec des eaux usées de forages sont du blé de qualité reconnue mondialement.

Les forages pour extraire les combustibles fossiles non conventionnels génèrent d'immenses quantités de déchets, dont certains sont épandus sur des champs agricoles. Un rapport de la Nouvelle Zélande de 2005 mentionne que les vaches qui paissent sur des fermes de "débarras" ont des niveaux élevés d'hydrocarbures. "On laisse des vaches paîtrent sur des terres qui ont des niveaux élevés d'hydrocarbures sans imposer de pénalités, et leurs produits alimentaires aboutissent sur le marché sans subir de tests du gouvernement," disait un député du Parti Vert l'an passé. Et cela se produit au Canada également. Le champs dans la photo ci-haut est situé au nord-ouest de Calgary. Ex-consultante en énergie Jessica Ernst dit: "Nous mangeons des déchets de forages et de fracturations hydrauliques."

"Quand il forent des puits profonds à l'horizontale, ils se rendent à de très grandes distances et cela génère beaucoup de déchets. Ils sont toxiques. Il se trouve beaucoup de produits toxiques naturellement et ils sont ramenés à la surface. Ils sont souvent radioactifs. Cela est ramené à la surface avec des métaux et des BTEX (benzène, toluène, ethylbenzène, xylènes) cancérigènes en plus des additifs mystérieux que les compagnies refusent d'identifier," dit Mme Ernst.

"Environ 1,2 barils de déchets solides sont générés pour chaque pied foré selon le American Petrolium Institute. Juste pour rejoindre la profondeur approximative du schiste de Barnett quand on creuse un puits, le forage génère plus de 9,600 barils, ou 403,200 gallons de déchets solides. Cela n'inclut pas tout forage horizontal effectué après avoir rejoint cette profondeur. Jusqu'à date, les 14,000 puits forés dans le schiste Barnett, les déchets pourraient recouvrir entièrement la ville de Fort Worth avec un pouce de sciures de forages, de boues, de métaux lourds et d'autres composés chimiques toxiques."

La méthode d'entreposage la plus économique est d'épandre ces déchets sur des terres agricoles. Cela vaut également pour les pâturages dans les prairies, où le bétail va paître, autant que les terres à récoltes. "Alors, essentiellement, nous allons consommer les déchets des forages." Les fermiers sont rénumérés pour laisser les compagnies épandre ce qu'ils croient être du "bon engrais" sur leurs terres.



Mme Ernst dit que certains fermiers éventuellement cessent d'accepter ces déchets du fracking. D'autres s'en fichent et continuent d'accepter ces déchets sur des terres où ils sèmeront pour des récoltes.

Quand elle était une consultante pour l'industrie pétrolière conventionnelle, Mme Ernst avait remarqué qu'on épandait des déchets de forage sur des terres louées et des routes d'accès dans le nord-est de la Colombie-Britannique.

"Ces déchets sont épandus sur le muskeg, alors éventuellement, çà s'infiltre dans l'eau," dit Mme Ernst. "Quand je travaillais sur le méthane de houille pour Encana, dans le sud-est de la C.-B., c'était très dispendieux de se débarasser des déchets. Ils ont fait des tests. Leurs déchets tuaient les poissons, et pourtant ils continuaient de déverser leurs déchets directement dans le cour d'eau. C'est un endroit de pêche très prisé, alors encore une fois, les gens en boivent et en consomment, de ces déchets."

"Dans certaines juridictions, ils peuvent entreposer les déchets liquides dans des bassins qu'ils érigent. Certaines compagnies les déversent directement dans des cours d'eau ou dans des systèmes d'eaux usées des communautés. Il y a eu des accusations criminelles, il y a eu des poursuites. Il y a de grandes quantités de déchets de fracking en Nouvelle-Écosse qui viennent du Nouveau-Brunswick qui ne sont pas encore traités adéquatement," dit-elle.

Les systèmes d'eaux usées, ou traitements municipaux, où ces liquides sont déversés ne sont pas équipés pour traiter les métaux lourds, la radioactivité, ou ces grandes concentrations de sels. Cela crée des problèmes et, "dans certains cas, il y a mortalité de poissons." L'eau s'écoule également vers d'autres municipalités en aval, et c'est là que les gens "boivent et se lavent" avec des produits chimiques inconnus et d'autres qui le sont.

"Pensez-y au niveau mondial, à ces quantités massives de déchets. De plus, nous en respirons, de ces déchets, à cause des torchères ou des incinérations de ces produits chimiques. Les communautés dans des exploitations fracturées en respirent, de ces produits chimiques toxiques, ainsi que le méthane et l'éthane qui fuient ou ne sont pas incinérés complètement. Une récente étude a confirmé que la pollution générée par les fracturations hydrauliques est emportée sur des centaines de milles par le vent. Ce qui veut dire que les communautés et les états qui ne permettent pas la fracturation hydraulique respirent quand même ces produits chimiques. Alors je crois que les gens le réalisent de plus en plus partout sur la planète et l'opposition prendra de plus en plus de l'ampleur," dit Mme Ernst.




We Are Eating Drilling & Fracking Waste

May 2, 2015, Roy L Hales
An Interview with Jessica Ernst

Unconventional drilling creates a huge amount of waste, some of which is being sprayed onto farmer’s fields. A 2005 report from New Zealand stated cows grazing on “dump farms” have elevated levels of hydrocarbons. “Cows are allowed to graze on land with high levels of hydrocarbons without any punishment and their food products are allowed to go to market without government testing,” a Green Party MP said last year. It is happening in Canada too. The field above is northwest of Calgary. Former energy consultant Jessica Ernst said, “We are eating drilling, and fracking, waste.”

“When they are drilling deep horizontal wells, they go a great distance and this produces a lot of drilling waste. It is toxic. There are a lot of naturally occurring toxics that are brought up. It is often radioactive. I have documentation that the formations they want to frack are radioactive. This comes up with metals and BTEX (Benzene, Tolulene, Ethylbenzyne, Xylenes) carcinogens plus the mystery additives which companies refuse to disclose,” said Ernst.

“About 1.2 barrels of solid waste are created with each foot drilled, according to the American Petroleum Institute. Simply to reach the approximate 8,000-foot depth of a Barnett Shale gas well, drilling creates more than 9,600 barrels, or 403,200 gallons, of solid waste. That does not take into account any horizontal drilling performed after reaching that depth. For the 14,000 Barnett Shale wells drilled so far, the waste would cover the entire city of Fort Worth in more than an inch of drill cuttings, slurry, heavy metals and other toxic compounds.”

The most economical disposal method is to dump the waste on agricultural land. This includes the grasslands, where animals graze, and crop lands. “So, essentially, we will eat the waste coming from the drilling.” Farmers are paid to let let companies spread what they are told is “good fertilizer” on their fields.

Ernst said some farmers eventually stop accepting this fracking waste. Others don’t care and will continue accepting waste on fields that will be used to plant crops.

When she was a consultant, in the conventional oil sector, Ernst observed drilling waste being spread on the leases and access roads in northeast BC.

“This waste is spread onto the muskeg, so eventually it all gets into the water,” said Ernst. “When I worked on the coalbed methane by Encana, in southeast British Columbia, the waste was so expensive to deal with. They did tests. Their waste was killing the fish, and yet they still dumped the waste directly into the waterway there. That’s a prime fishing area, so again people are drinking and eating the waste.”

“In some jurisdictions they are allowing the waste fluids into ponds or pits they create. Some of the companies are dumping it right into waterways and to community sewer systems. There have been criminal charges laid, there have been lawsuits.There is a massive amount of frack waste in Nova Scotia that came from New Brunswick that has still not been appropriately dealt with,” she said.

The sewer systems, or municipal systems, where these fluids are being dumped are not set up to deal with heavy metals, radioactivity, or heavy amounts of salts. It is creating problems and, “in some cases, fish kills.” The water is also going downstream into other municipalities, so people are “drinking and bathing” in mystery chemicals and other known chemicals.

“Think of it on a Global scale, the massive volumes of waste. Another thing we do is breath the waste because they flare or incinerate these chemicals off. The communities in frack fields are breathing the toxic chemicals, as well as the leaking methane and ethane that isn’t burned properly. A new study found that the air pollution from the fracking is traveling hundreds of miles downwind. So communities and states that are not allowing fracking are breathing the chemicals. to I think as people realize this around the world, there will be more and more (of an) outcry,” said Ernst.

Link: http://theecoreport.com/we-are-eating-drilling-fracking-waste/

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